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  Reconstruire une France libre à partir d’associations libres

                           

Pour ceux qui ne s’en sont pas encore aperçu, la France économique et sociale a été détruite par ceux-là même qui auraient dû être là pour la protéger.  M. Macron termine l’ouvrage en soldant nos derniers fleurons technologiques, en détruisant les petits entrepreneurs par des fermetures forcées et des hausses de charges, en entretenant les divisions sociales par des actes et des propos clivants ainsi que par une immigration invasive non contrôlée. Ce travail se fait sous l’égide d’institutions européennes non démocratiques à la solde de puissances étrangères.

C’est l’aboutissement d’une guerre commencée il y a 300 ans et que nous avons perdue. Une guerre qui ne ressemble pas aux guerres traditionnelles où un état en agresse un autre, une guerre menée dans l’ombre par un petit groupe d’individus très riches et très pervers qui vise à prendre le contrôle de l’humanité entière.

Le cœur de leur puissance se situe dans l’argent : nous sommes tous conscients que c’est l’argent qui mène le monde mais nous ne réalisons généralement pas pourquoi certains peuvent en avoir autant alors que nous peinons en travaillant dur à avoir un revenu à peine suffisant pour assurer nos besoins fondamentaux. La réponse avait pourtant été donnée par M. Amschel Mayer Rothschild, le père fondateur de la dynastie : « donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie d’un état et je me moque de qui fait les lois ». En effet aucun échange n’est possible dans le pays si on n’a pas d’abord emprunté au banquier, et nous devons globalement travailler beaucoup pour le rembourser et payer les intérêts. Comme aucune industrie ne peut se créer sans emprunter, c’est lui qui décide celles qui vont pouvoir exister en favorisant donc celles menées par ceux de sa secte. Tout ce petit monde va payer les frais de campagne des futurs présidents en exigeant des retours sur investissement mettant ainsi l’état tout entier à la solde des banquiers et de leurs alliés au lieu d’être au service de la population.

Mais pourquoi devons-nous forcément emprunter l’argent dont nous avons besoin pour nos échanges internes à un banquier privé ? Nous avons été habitués à le faire depuis 2000 ans à cause de la monnaie OR qui nous a été imposée par les puissants et les marchands internationaux puis par les banquiers, qui place ceux qui la créent en position de pouvoir sur le peuple. On continue à nous imposer une monnaie créée par les banquiers alors que celle ci n’est plus indexée sur rien. Tout ceci a tété développé dans l’article précédent: « la perversion de la notion d’échange ».

Si la monnaie n’était qu’un signe, un symbole sans valeur propre mais correspondant dès sa création à une richesse vendue , nous pourrions avoir un fonctionnement social très différent car nous pourrions redonner un sens à nos échanges, c’est l’échange qui créerait le signe :

_Plus besoin de banquiers, le vendeur et l’acheteur seraient capables de créer le signe symbolisant la valeur de leur échange.

_Toute spéculation deviendrait impossible, on ne peut pas spéculer sur un signe sans valeur.

_Les impôts pour payer les banquiers et ceux qui travaillent pour la collectivité deviendraient inutiles : si on raisonne sur les échanges au lieu de raisonner sur la monnaie, il y a échange entre le travail des uns et le travail de ceux qui vont les nourrir : ce sont ces derniers qui vont créer la monnaie servant à mesurer la valeur de ce travail qui correspondra au travail qu’ils feront pour eux en retour.

_La collectivité pourrait créer la monnaie de ses projets au lieu d’emprunter et de se demander s’ils vont être « rentables »

La première étape pour reconstruire la France est donc d’échapper à ce système monétaire et de créer une monnaie nationale, disons le franc, complémentaire dans un premier temps, qui fonctionne selon ces principes :

_En plus de leur compte en euros sur une banque, tous les français ont un compte en francs sur une Banque Centrale et sont copropriétaires de cette Banque.

_Tout travail en France est évalué en francs étalonné sur la valeur du temps de travail. Il conviendra de décider nationalement d’une valeur minimum et maximum.

_Les euros correspondant à des temps de travail, et uniquement ceux-là, peuvent être convertis en francs (l’argent des paradis fiscaux n’a plus aucune valeur en France) mais les francs ne peuvent pas être convertis en euros sans autorisation (voyage à l’étranger par exemple).

_Toutes les transactions faites en francs sont dispensées de taxes et d’impôts. (Il y aura donc intérêt à utiliser les Francs).

_Tous ceux qui travaillent pour la collectivité (politiques, fonctionnaires,….) sont rémunérés exclusivement en Francs par création monétaire décidée par consultation nationale.(Ils n’ont plus intérêt à détruire la France).

_Le budget de l’état est préparé en commissions mais voté par référendum (ce n’est pas aux élus de décider eux-mêmes de leur salaire)

_Des francs peuvent être créés par la Banque Centrale après vote national pour des services publics (hôpitaux par exemple) ou des projets d’intérêt collectif. (pas besoin de se demander si on a l’argent pour le faire, il suffit de le vouloir,  d’avoir les individus et les capacités de production pour les nourrir).

Les échanges avec les pays étrangers se font sur le mode d’un troc équilibré, comme cela avait été prévu par les accords de la Havane en 1945, non ratifiés uniquement à cause des USA. Il ne peut pas y avoir une monnaie internationale créée par un seul pays car cela placerait ce pays en position de domination mondiale.

Le système monétaire perverti est le premier point qui a permis notre destruction, fonder un système monétaire sain est donc la première étape indispensable pour une reconstruction. Les autres réformes pour créer une véritable démocratie pourront suivre s’il n’y a plus de possibilité de corruption et si l’information est libérée: la main mise par les grands capitalistes liés à cette organisation mafieuse sur la presque totalité des médias d’information grand public est en effet la seconde arme qui a permis d’anesthésier la population afin qu’elle ne se révolte pas.

Il faut donc une constitution qui donne du pouvoir au peuple : simple, compréhensible par tous, mais qui définisse les garde-fous indispensables, dont les règles de création monétaire et la liberté de l’information. (voir la page « constitution »)

Un conseil constitutionnel populaire pour veiller à ce que cette constitution soit appliquée, composé de citoyens tirés au sort.

Un droit civil simple, compréhensible par tous, ayant priorité sur tous les autres droits (DDHC réactualisée par exemple dans une charte des valeurs communes).

Des juges élus assistés de citoyens tirés au sort, se basant pour rendre la justice sur la charte des valeurs communes, avec des jugements libres (pas seulement amende ou prison) permettant réparation lorsque cela est possible et réinsertion.

Pas d’autres droits que le droit civil.  Pour les  entreprises, les actionnaires éventuels n’auront pas plus de pouvoir que les salariés et les bénéfices seront limités.

Un exécutif dont chaque membre est élu séparément en fonction de ses compétences.

Disparition du parlement au profit d’un vote direct : la véritable démocratie n’est pas d’élire des « représentants » mais de voter les lois. Ce qui était impossible autrefois l’est avec les moyens modernes : les lois sont préparées en commissions élues et votées par ceux qui se sentent concernés.

Cette organisation, présentée au niveau national, peut d’ores et déjà se développer dans toute association qui le désire :

_monnaie interne étalonnée sur une valeur du temps de travail décidée en assemblée générale.

_une charte des valeurs commune à tous les membres.

_un fonctionnement démocratique pour prendre les décisions et rendre la justice.

Rien n’empêche que des associations de ce type se forment déjà un peu partout : c’est la meilleure arme que nous puissions utiliser pour faire s’écrouler leur matrice. Si la charte des valeurs communes est la même pour toutes ces associations et si elles ont toutes le même système monétaire basé sur la valeur du temps de travail, il sera très facile de les organiser ensuite en un système national. Le système monétaire existe déjà, c’est celui adopté par les SEL, je vous propose en annexe une charte possible des valeurs communes.

 

 

 

L’humanité victime d’une monnaie qui a pervertie la notion d’échange

Il ne faut pas confondre échanges et monnaie, l’humanité n’a pas toujours eu besoin de monnaie :

Les humains sont des êtres sociaux qui ont très rapidement compris l’intérêt de vivre en groupe communautaire : le groupe apporte sécurité par rapport aux dangers extérieurs et augmente les potentialités de chacun grâce à des échanges coopératifs.

Ces échanges sont de tous ordres : matériel, services, échanges de savoir et de savoir faire et surtout échanges affectifs. Dans tout échange, il y a une part affective plus ou moins grande : très importante dans les échanges amoureux jusqu’à devenir presque négligeable dans certains échanges matériels.

Mais ce sont les échanges affectifs qui priment sur les autres. Une petite communauté peut vivre sans monnaie : il y a un sentiment naturel de dette lorsqu’on a reçu quelque chose du groupe qui donne envie de donner en retour. Les échanges tendent spontanément à être équilibrés : don pour don, agression pour agression même si certains, au prix d’une discipline morale, arrivent à donner sans besoin de retour et ne pas répondre agressivement à une agression. C’est lorsqu’on veut équilibrer les échanges, dans une grande communauté où l’on ne connait pas tout le monde, que l’on a eu envie d’introduire une façon d’en mesurer la valeur pour s’assurer de la réciprocité. Il y en a eu de toutes sortes : coquillages, animal que chacun possédait, écriture,…..Et c’est seulement quand cela a pris la forme de pièces et billets que l’on l’a appelée monnaie mais la définition reste la même :

La monnaie n’est qu’un moyen de mesurer la valeur des échanges de façon à conserver cette valeur dans le temps pour que celui qui a donné à quelqu’un puisse avoir le droit de recevoir de lui (troc)ou de n’importe quelle personne du groupe (échange communautaire) pour la même valeur. Celui qui a commencé par recevoir doit rendre pour la même valeur.

Pour que ce système de mesure fonctionne honnêtement et conformément à ses buts, il apparait nécessaire qu’un certain nombre de conditions soient respectées :

_Il faut une unité de mesure commune à toute la communauté, autrement dit un étalon auquel chacun peut se référer. La mesure écrite ou matérialisée doit être juste et vérifiée par l’acheteur. Il faut également que ce symbole ne puisse pas être acquis lorsqu’il n’y a pas d’échange pour qu’il n’y ait pas de faux monnayeurs.

_Il faut que cette valeur reste stable dans le temps, donc que la mesure écrite ou représentée ne se modifie pas.

_Il faut un consensus social pour que ce symbole soit accepté par tous comme paiement d’une vente.

Il y a eu des monnaies communautaires répondant à tous ces critères bien avant l’arrivée de la monnaie OR.

La monnaie OR a été une première perversion de cette intention originale car elle ne permettait de ne faire que du troc: l’or était surtout utilisé par les marchands internationaux pour échanger de pays à pays. En imposant l’or comme monnaie nationale, les souverains ont mis ceux qui ne possédaient pas d’or, le peuple, sous la domination de ceux qui en possédaient (les souverains, les marchands puis les banquiers). En effet, avant de pouvoir échanger entre eux, les paysans étaient obligés de travailler 2 fois pour le souverain, une fois pour acquérir de l’or pour leurs échanges, une deuxième fois pour payer les impôts (qui représentent donc un travail supplémentaire gratuit, autrement dit une sorte d’esclavage). Ces échanges n’étaient plus que du troc : richesse réelle (bien, travail, service, …..) contre de l’or censé avoir la même valeur puis cet or contre une autre richesse.

Cela a complètement modifié les rapports sociaux : tout échange devenait impossible si on n’avait pas d’abord trouvé de l’or si bien que la recherche de l’or a pris le pas sur l’utilité de l’échange, et comme il n’y avait jamais assez d’or par rapport aux échanges nécessaires, une lutte où la morale et l’éthique n’avaient guère de place a remplacé la coopération équilibrée.

Comme il était encombrant et dangereux des se promener avec trop d’or, ceux qui en avaient beaucoup (les grands marchands, les grands commis de l’état) le déposaient chez des orfèvres qui le gardaient en lieu sûr et donnaient en échange un reçu sous forme de billet. Petit à petit, les transactions ont préféré se faire sur les billets plutôt qu’avec de l’or : la monnaie propriétaire symbolisée par un billet était née et c’est cette fois la nécessité de gagner de l’argent de quelque manière que ce soit qui a pris le pas sur les considérations éthiques.

Dans ce système seuls ceux possédant de l’or, les banquiers ou l’état, pouvaient créer de la monnaie en billets. Mais alors que les rois qui avaient d’énormes dépenses perdaient leur or car ils n’en récupéraient pas assez par les impôts, les banquiers gardaient leurs stocks car ils ne dépensaient rien. Ils avaient même trouvé le moyen de s’enrichir sans rien produire en émettant des prêts sur l’or qu’ils avaient en stock et qui n’était pas à eux : la première fausse monnaie propriétaire était née.

Mais tant que tous les possesseurs de compte ne venaient pas chercher leur or en même temps, la supercherie ne se voyait pas. Si on ne s’aperçois pas qu’il est faux, un faux billet a le même usage qu’un vrai puisqu’il sert aussi bien à mesurer les valeurs et est accepté par les vendeurs si l’état le cautionne. C’eut été à l’état de punir les banquiers ; mais, au lieu de cela, ce sont les rois à court d’or qui se sont mis à emprunter aux riches d’abord puis aux banquiers et ils ont par là même signé leur perte car c’est celui qui crée la monnaie qui détient le pouvoir réel: la « révolution » de 1789, contrairement à ce qu’on nous fait croire, n’est pas une révolution populaire mais un coup d’état de la bourgeoisie et des banquiers sur la royauté.

L’état républicain, qui n’a jamais voulu être une démocratie, s’est donc créé au service des banquiers et a préféré emprunter à des banquiers privés plutôt que créer sa propre monnaie : Napoléon a donné la première Banque de France à des banquiers privés de la même façon que Guillaume d’Orange avait donné la Banque d’Angleterre aux Rothschild. Or, comme disait si bien M. Amschel Mayer  Rothschild, le fondateur de la dynastie: « donnez moi le contrôle de la monnaie et je me moque de qui fait les lois ».. Les états sont donc devenus esclaves des banquiers en faisant travailler tout le pays pour eux. Il était même devenu légal que les banquiers fabriquent plus de billets qu’ils n’avaient d’or et personne ne venait vérifier si leurs réserves correspondaient. Mais le fait que la monnaie était censée représenter de l’or leur permettait de considérer celle-ci comme une richesse réelle, donc de pouvoir spéculer dessus et d’accroitre ainsi leurs revenus et leur fabrication de monnaie toujours plus sans avoir jamais produit de richesse réelle.

Le système capitaliste tout entier, le pouvoir de la finance sur l’économie, repose sur cette idéologie. Le fait de considérer la monnaie comme une richesse réelle rare et nécessaire pour vivre a détourné le peuple des richesses réelles naturelles dont il a vraiment besoin pour vivre et a permit de construire une société de plus en plus éloignée de la nature, voire même destructrice de cette nature.

L’escroquerie monumentale de la monnaie actuelle tient au fait qu’elle n’est plus qu’un signe puisque depuis 1971 le président Nixon a officiellement déconnecté le dollar (et donc toutes les autres monnaies indexées sur le dollar) de l’or, mais on continue à la faire fabriquer par les banquiers qui en produisent des quantités astronomiques sans aucune référence ni à une richesse réelle possédée, ni à des échanges réels. Ils lui donnent une valeur artificielle pour faire croire qu’elle vaut toujours quelque chose, ce qui leur permet de garder leur place et d’entretenir des spéculations gigantesques complètement déconnectés de la réalité économique.

De plus, ils ne distribuent cette monnaie dans l’économie que sous forme de dette : le fait que toute la monnaie soit créée sous forme de dette fait que toute la monnaie en circulation apparait comptablement comme une dette envers les banquiers alors que celle que nous créons dans nos échanges est détruite quand nous remboursons, d’où nos dettes abyssales et irremboursables supérieures à notre PIB (qui représente au moins 3 fois la masse monétaire en circulation). Si nous avions créé nous-mêmes la monnaie de nos échanges, nous n’aurions aucune dette. (Actuellement, la totalité de nos impôts sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette).

_Le fait que l’argent des intérêts ne soit pas créé oblige les états à réemprunter pour les payer, d’où la nécessité pour que le système ne s’écroule pas d’une croissance permanente.

_Tous les industriels dépendent d’eux pour leurs prêts : les banquiers peuvent choisir à qui ils prêtent en contrepartie d’avoir des industriels à leur service. Ce sont eux qui décident où l’argent de l’état doit être investi. On peut considérer que la moitié de ce que nous produisons sert à créer de l’argent pour un conglomérat qui utilise cet argent à sa guise sans nous rendre de comptes. C’est ainsi que depuis plusieurs siècles, tout l’argent que nous leur donnons est bien mal employé :

_Il détruit les démocraties en privatisant tout ce qui devrait être public.

_Il corrompt toutes les institutions démocratiques en mettant ceux qui les dirigent en « conflit d’intérêt ». Même les chefs d’état sont financés par le privé qui paye leur élection.

_Il achète tous les médias qui sont condamnés à obéir aux financeurs. Cela permet de manipuler l’opinion publique en donnant une fausse vision de ce qui se joue dans le monde et de fausser les élections en mettant en valeur les candidats pré choisis et en minorant les autres.

_Il est utilisé à des fins qui vont contre l’intérêt des peuples, finançant les guerres, les fausses révolutions, des progrès techniques qui vont toujours dans le sens de plus en plus de contrôle des populations.

Les grands banquiers et leurs alliés se sont organisés en secte dissimulée dans les derniers degrés de la Franc-maçonnerie et dirigent de fait la gestion de tout cet argent. Ils ont acquis un énorme pouvoir sur presque tous les états du monde au point de pouvoir envisager d’être à la tête d’un gouvernement mondial. Leur programme actuel se trouve dans le forum économique mondial :

_Disparition de l’argent liquide, tout sera numérisé : ils sauront ainsi tout ce que nous faisons et nous tiendrons à leur merci : blocage du compte si nous n’obéissons pas comme cela s’est déjà fait au Canada.

_Numérisation de tout ce qui nous concerne, tous nos documents administratifs et même notre identité biologique seront rassemblés en un seul fichier.

_La gestion de tous ces fichiers sera faite par une intelligence artificielle. Ils pourront ainsi avoir le contrôle sur toute la population mondiale (à condition de la réduire : les injections appelées « vaccins » ont été faites pour ça).

Toute cette gestion numérique pourrait apparaitre comme un progrès si elle était faite dans l’intérêt des peuples. Mais la secte qui la dirige s’est ouvertement dévouée à Satan et poursuit une lutte idéologique contre la chrétienté en cherchant à inverser toutes les valeurs chrétiennes, faisant apparaître le mal pour un bien et le bien pour un mal, se nourrissant de guerres et de destructions et de la peur qu’elles engendrent (ils sont à l’origine de toutes les guerres depuis un siècle).

Ils ne sont pourtant qu’une infime minorité par rapport à la population mondiale et ne pourraient rien faire si une majorité n’était pas dupe : c’est cette majorité passive, divertie des réalités par les médias, inconsciente des dangers qui la menacent, soumise sans réflexion à toute figure d’autorité, qui leur donne autant de force et qui risque ainsi d’entraîner toute l’humanité vers sa perte.

Ceux qui résistent cherchent à imaginer des réformes monétaires et se tournent vers les cryptomonnaies ou un retour à la monnaie Or. Mais il ne pourra pas y avoir de véritable démocratie tant que nous n’adopterons pas une vraie monnaie communautaire, uniquement signe d’une richesse vendue. Le fait que la monnaie soit une richesse matérielle réelle n’est pas une nécessité si on se réfère à la définition de la monnaie, c’est même une contre-indication si on veut faire une monnaie véritablement communautaire et non une monnaie troc.

Si nous prenions une monnaie qui ne soit qu’un signe, un symbole sans valeur propre, mais qui représente exactement au moment de sa création la valeur d’une richesse réelle échangée  nous pourrions avoir un fonctionnement social très différent car nous pourrions redonner un sens à nos échanges, c’est l’échange qui créerait la monnaie :

_Plus besoin de banquiers, le vendeur et l’acheteur seraient capables de créer le signe symbolisant la valeur de leur échange. C’est d’ailleurs ce que nous faisons pour n’importe quelle autre mesure (longueur, poids, volume): nous prenons la mesure nous-mêmes et l’écrivons nous mêmes sans demander à quelqu’un d’autre, qui nous demanderais de lui donner ce que nous avons mesuré,  de le faire. C’est même ce que nous faisons sans nous en rendre compte quand nous payons par carte bleue : un argent ayant de la valeur ne passe pas d’un compte dans l’autre, comme on nous le fait croire, mais un signe sans valeur est créé sur le compte du vendeur et détruit sur le compte de l’acheteur ; c’est un simple logiciel qui le  fait, le banquier n’intervient pas, son seul rôle est de tenir nos comptes à jour. Nos comptes pourraient mieux se trouver sur une banque d’état dont nous serions tous co-propriétaires:

_L’argent ne serait pas créé par la dette mais par les échanges, de façon positive chaque fois que nous vendons quelque chose (bien, service, transmission de savoir ou de savoir faire, tout ce qui représente un travail), et détruit quand nous achetons. Pour qu’il n’y ait pas de comptes négatifs, il faudrait que chacun reçoive gratuitement de quoi débuter dans la vie active: avez vous réalisé que lorsque vous jouez au Monopoly, on vous donne gratuitement de l’argent pour commencer la partie alors que si nous devions jouer avec les règles actuelles de l’économie, cet argent vous serait seulement prêté par le banquier, vous devriez payer les intérêts à chaque tour et rembourser le banquier à la fin: tout le monde ferait faillite, le vainqueur serait toujours le banquier et personne ne voudrait jouer à ce jeu; c’est pourtant à celui-là que nous jouons dans notre vie réelle!

_Cette monnaie pourrait être étalonnée sur le temps de travail multiplié par la valeur de l’heure de travail, qui pourrait être différente suivant les professions et les individus mais comprise entre un minimum et un maximum décidés par la collectivité.

_Toute spéculation deviendrait impossible, on ne peut pas spéculer sur un signe sans valeur représentant une mesure.

_Les impôts pour payer ceux qui travaillent pour la collectivité deviendraient inutiles : si on raisonne sur les échanges au lieu de raisonner sur la monnaie, il y a échange entre leur travail et le travail du reste de la collectivité qui va les nourrir : c’est donc à la collectivité de créer la monnaie servant à mesurer la valeur de leur travail qui correspondra au travail qu’elle devra faire pour eux en retour.

_La collectivité pourrait de même créer la monnaie de ses projets au lieu d’emprunter et de se demander s’ils vont être « rentables ».

Personne actuellement ne propose une telle monnaie qui, en tant que monnaie complémentaire nationale au début, permettrait de redresser rapidement la France. On parle beaucoup de revenir à la monnaie Or, dont on a vu tous les défauts, ou d’investir dans les cryptomonnaies. Les cryptomonnaies peuvent permettre d’échapper aux banques momentanément mais elles n’ont pas tous les avantages d’une monnaie communautaire étalonnée sur le temps de travail:

_Elles ne sont pas étalonnées donc très sujettes à la spéculation.

_Elles ne permettent pas de rémunérer de façon juste ceux qui travaillent pour la collectivité.

_Elles ne permettent pas de création monétaire pour des projets collectifs.

Alors qu’une vraie monnaie communautaire,  créée en tant que monnaie complémentaire nationale, étalonnée sur le temps de travail, échangée contre des euros liés au travail au départ mais pas convertible en euros, dans laquelle toutes les transactions seraient libres, exemptées de taxes et d’impôts, permettrait de redresser très rapidement une France détruite par nos derniers gouvernements. (Voir l’article « comment reconstruire la France »).

Les échanges avec les autres pays doivent normalement se faire sous forme de troc, chacun avec sa monnaie nationale, avec un taux de conversion déterminé politiquement en fonction du revenu minimum vital de chaque pays. C’est ce qui avait été prévu après la dernière guerre par les accords de la Havane signés par une majorité de pays mais que les USA ont fait capoter en les refusant. Vouloir faire une monnaie internationale créée par un seul pays est absurde car elle donne à ce pays un pouvoir sur tous les autres, ce que le dollar a fait pour les USA jusqu’à présent. Une monnaie mondiale juste devrait être différente de toutes les autres, créée par une Banque Mondiale dont tous les états seraient copropriétaires, et n’être qu’un  signe évaluant la valeur des échanges réels entre les pays.

entretien avec M. Martin en 2050

A la fin de la troisième guerre mondiale en 2025, qui se termina par la victoire des patriotes sur les mondialistes, le monde fut divisé en 3 blocs, 3 empires, américain, russe et chinois. La France, qui avait fini par être détruite économiquement et culturellement par le dernier quinquennat de M. Macron allait être rattachée à l’empire américain lorsque, dans un dernier sursaut patriotique, un conseil national de libération organisa un référendum sur une nouvelle charte constitutionnelle démocratique qui destituait de fait toute la classe politique précédente et organisait le pays sous de nouvelles valeurs (voir les chapitres précédents). Nous retrouvons M. Martin dans sa jolie maison en 2050. Il avait 25 ans à l’époque et a pu vivre toute la transition,

Parlez nous de votre vie actuelle

J’ai choisi d’avoir une maison avec un grand jardin de façon à avoir une certaine autonomie alimentaire. J’ai donc moins besoin de travailler par ailleurs et cela me laisse plus de temps avec ma famille pour les loisirs.

Comment pouvez-vous financer tout cela ?

Nous avons décidé par référendum que le droit au logement était un droit essentiel pour tous ; donc, à l’entrée dans la vie active, nous avons tous droit au don du prix d’un logement de valeur moyenne. J’ai choisi une maison plus grande et payé le complément grâce à un prêt sans intérêts de la Banque Centrale.

Nous avons aussi droit au don de nos premiers outils de travail ; comme j’ai choisi d’être salarié dans une entreprise, l’état a payé ma part de copropriété. Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution, les entreprises ne peuvent appartenir qu’à ceux qui y travaillent.

Ce salaire s’ajoute au revenu de base inconditionnel qui permet de vivre à minima même lorsqu’on ne travaille pas. Je peux aussi gagner de l’argent en vendant mes productions ou en rendant service à mes voisins, l’état n’intervient pas dans ces transactions qui se font de gré à gré.

Mais où l’état trouve-t-il tout cet argent ?

Il ne le trouve pas, il le crée en fonction des besoins et des capacités de production de la collectivité : la collectivité possède l’ensemble des constructions et des entreprises (j’entends par collectivité l’ensemble des individus et des possessions du pays, pas une entité supérieure à eux telle que l’état. Dans la collectivité, il y a ce que nous possédons individuellement (maison, entreprise) et ce que nous possédons en commun (infrastructures, services public)). Donc si nous décidons en tant que groupe d’offrir quelque chose que nous possédons à un nouvel arrivant, cela ne nous coûte rien, c’est un don symbolisé par une monnaie créée. De même pour les outils de travail, c’est un don comme ce qui se faisait autrefois chez les compagnons. De même pour le revenu de base, c’est un don fait à ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas travailler pour qu’ils ne meurent pas de faim. Pour ceux qui travaillent pour la collectivité (fonctionnaires, soignants, enseignants,….): la collectivité subvient à leurs besoins en échange de leur travail en créant de l’argent pour eux. Il faut simplement veiller à ce que tout cet argent créé ne dépasse pas nos capacités globales de production.

Mais tout cet argent créé doit générer une inflation considérable

Pas du tout, nos prix sont beaucoup plus stables que ceux des pays voisins car notre monnaie n’est pas spéculative et sa valeur est étalonnée sur le temps de travail, donc n’a aucune raison de varier beaucoup sauf si le prix de matières premières que nous importons varie beaucoup. Toute la monnaie que nous créons est dépensée mais crée de la monnaie chez les producteurs ; donc ceux qui travaillent beaucoup, et uniquement ceux-là car il n’y a plus de spéculation organisée, peuvent en accumuler, mais pas dans des proportions considérables et ils préfèrent souvent travailler moins. Par prudence nous avons voté une capitalisation maximum au-delà de laquelle le travail sera gratuit. N’oublions pas que nous sommes repartis de quasiment zéro, que beaucoup plus d’argent était créé auparavant pour alimenter la bourse et que celui créé pour l’économie apparaissait autrefois comme une dette. Nous n’avons plus aucune dette sauf envers certains pays avec lesquels nous n’arrivons pas à avoir des échanges équilibrés mais cela se négocie.

Comment avez-vous pu payer la dette abyssale de 2022 ?

Nous avons fait un audit et constaté que la majorité de la dette était constituée de fausse monnaie créée par les banques qui ne correspondait ni à une richesse possédée, ni à une richesse vendue. Nous avons condamné ces banquiers à rembourser leur fausse monnaie avec de la vraie, ce qui les aurais mis en faillite : ils ont préféré annuler ces dettes illégitimes ou disparaître et nous n’avons plus qu’une seule Banque Centrale du peuple. Reste la dette envers les particuliers, les fonds de pension par exemple : nous la remboursons individuellement, sans les intérêts, à l’aide de nos exportations et de tous les euros confisqués aux grandes fortunes financières car non convertibles en Francs. Certains ont préféré s’expatrier : grand bien leur fasse, nous n’avons pas besoin de leur argent pour produire ce dont nous avons besoin, nous avons la main d’œuvre et les compétences.

Comment vous procurez vous les matières premières que vous ne possédez pas ou les articles que vous ne savez pas produire ?

En l’absence de monnaie internationale correspondant à nos principes, nous en sommes revenus aux fondamentaux : les échanges entre états sont du troc et nous veillons à avoir des échanges équilibrés avec chacun. Le taux de change est déterminé politiquement, il se calcule généralement proportionnellement au Revenu minimum Vital de chaque pays : si un pays a un RmV égal à la moitié du nôtre, sa monnaie vaut 2 fois plus. Cela nous fait payer les importations venant des pays pauvres plus cher qu’avant mais booste nos exportations : nos échanges arrivent en général à s’équilibrer et sont beaucoup plus éthiques qu’auparavant. Pour les besoins énergétiques, nous avons investi dans les énergies « libres » et découvert qu’elles existaient déjà mais nous étaient cachées. Mais auparavant nous pouvions toujours en importer avec le système d’échange précédent et nous avons remis à la mode des plantes avec lesquelles on peut tout faire, comme le chanvre par exemple.

Cela doit vous empêcher considérablement de voyager

Pas du tout : chacun a droit à un quota de francs convertibles en monnaie étrangère. Les distributeurs de billet ou les cartes internationales font automatiquement le change en fonction des taux définis.

Revenons à votre organisation politique interne : vous dites que vous avez destitué tout le personnel politique précédent : comment vous en sortez-vous sans eux ?

L’ancien système les avait tous corrompus au profit d’intérêts privés. Maintenant tous ceux ayant une charge publique sont élus avec leur salaire, généralement égal au salaire national médian (par création monétaire pour ceux qui travaillent pour la collectivité nationale) et sont élus, payés, mandatés et révocables par ceux sur qui ils exercent leur pouvoir. Tout conflit d’intérêt est prohibé.

Il n’y a que 3 niveaux d’organisation : communal, régional et national.

Sinon, les juges locaux, par exemple, sont élus de la même façon. Il n’y a plus de procureurs. Ainsi l’état ne peut plus avoir la main mise sur la justice.

Il y a beaucoup d’associations de toutes sortes et leurs responsables obéissent aux mêmes règles mais sont le plus souvent bénévoles.

Nous avons à voter sur de nombreux points car il n’y a plus de parlement (ni bien sûr de sénat) : lorsque quelqu’un propose une loi, il y a un appel d’offres pour créer une commission d’intéressés qui propose cette loi sur un site dédié, comme pour le crowdfunding. Lorsqu’une proposition de loi atteint un nombre suffisant de suffrages positifs, elle est présentée au suffrage national et doit obtenir une majorité des 2/3 des votants pour être adoptée. Il y a moins de lois nécessaires qu’auparavant car le code civil, très simple, s’applique partout, car tout le monde peut le comprendre et l’appliquer et parce que les juges ont une très grande autonomie pour trouver des solutions qui permettent réparation et réinsertion.

Nous votons aussi le budget national préparé de la même façon.

La validité constitutionnelle des lois, ainsi que le travail de l’exécutif est contrôlé par une cour suprême, anciennement conseil constitutionnel, composé de quelques élus au suffrage universel et d’une majorité de citoyens tirés au sort.

Les ministres et le président du gouvernement sont élus séparément au suffrage universel et doivent avoir fait la preuve de leur compétence en ayant eu une vie professionnelle (sans conflit d’intérêt possible) ou sociale avant de briguer un mandat renouvelable par tacite reconduction. Ils peuvent être révoqués annuellement par un RIC obéissant aux mêmes procédures que les lois.

Vous me paraissez bien au fait de l’organisation politique pour un simple citoyen.

Cela fait désormais partie de l’éducation des enfants et, pour les adultes en 2022, il y a eu des cours de rattrapage : il y a un média spécifiquement dédié au gouvernement qui nous parle des projets en cours. Pour le reste, l’information est libre : les grands médias ne peuvent être financés que par leurs auditeurs ainsi que tous ceux qui s’expriment sur internet.

Qu’en est-il de la liberté d’entreprendre et de l’organisation des entreprises ?

Beaucoup plus de liberté qu’auparavant, juste un enregistrement pour permettre à l’état de faire des statistiques, un prêt gratuit (sans intérêt) pour la création d’une entreprise, pas de taxes ni d’impôts. L’état régule leurs bénéfices sans contrôle excessif en créant dans tous les domaines des entreprises concurrentes à la comptabilité publique : si le privé fait mieux que le public, il peut gagner plus mais pas dans des proportions considérables. Les entreprises en situation de monopole, comme la production d’électricité par exemple, sont nationalisées. Les entreprises gèrent leur mode de fonctionnement interne à leur guise tant que le droit civil est respecté. Le dirigeant n’est pas forcément élu mais la liberté de choix est respectée dans la mesure où il est facile pour un salarié de changer d’entreprise si une ne lui convient pas. Celui qui crée une entreprise peut en rester propriétaire tant qu’il y travaille et qu’elle reste dans le capital maximum autorisé, mais, à son départ, ceux qui y travaillent sont prioritaires pour le rachat au prorata de leur salaire en bénéficiant des dons d’état pour premier outil de travail.

Les entreprises ne se transmettent pas de façon héréditaire, sauf les individuelles comme les petites exploitations agricoles par exemple. Si un enfant du créateur d’entreprise veut prendre la succession de son père, il doit se faire embaucher à un poste de responsabilité avant son départ.

Justement, qu’en est-il des droits de succession en général ?

Il est logique d’hériter de biens ayant une valeur affective, comme la maison des parents par exemple, mais pas de fortunes colossales. Si les enfants veulent vendre cette maison, il y aura des impôts importants : c’est un peu comme si l’état, en leur faisant cadeau de leur première maison, avait anticipé cet héritage et qu’ils le remboursaient. Dans tous les cas, le capital hérité s’ajoute à celui de la personne dans le calcul du capital maximum autorisé.

Ce capital Maximum Autorisé a pour but de réduire les inégalités sans être trop contraignant et va de pair avec un prix horaire maximum autorisé qui est voté par référendum. En ramenant le franc à la valeur d’un euro de 2022, voici ce qui a été voté par référendum pour démarrer:

Revenu de base inconditionnel mensuel: 1000 f

SmIG mensuel pour 30h de travail : 1000 f (ce qui fait un revenu mensuel minimum de 2000f)

SMA (Salaire Maximum Autorisé) :  20 fois le SmIG soit 20 000f par mois pour 30h.

Capital Maximum Autorisé : 500 SMA (ce que peut accumuler quelqu’un gagnant le SMA toute sa vie en ne dépensant que le Revenu de Base. Cela fait  10 Millions de francs, soit un capital que peu auraient atteint en euros en 2022.

Ces limites peuvent être remises en cause chaque année lors du vote du budget en fonction de la situation générale. Depuis, ces salaires ont augmenté alors que le temps de travail a diminué.

Quelles sont les réalisations importantes que ce système vous a permis de faire ?

Déjà, globalement, nous travaillons 2 fois moins depuis que nous ne travaillons plus pour les banquiers.

La qualité de vie s’est améliorée : nous ne courrons plus après l’argent et c’est nous qui choisissons où investir : il n’y a plus de problèmes dans les services publics, les autoroutes sont gratuites, les taxes sur l’essence ont beaucoup diminuées et servent juste à assurer l’  entretien des routes, nous subventionnons les agriculteurs et taxons les insecticides pour qu’ils puissent s’en passer et se convertir au bio, nous entreprenons de grands chantiers environnementaux comme celui de rendre l’eau de toutes les rivières potable d’ici 10 ans.

Nous avons plus de temps pour les loisirs, pour la culture : la qualité des programmes s’est beaucoup améliorée. Les universités sont gratuites à tout âge. L’enseignement primaire et secondaire prend davantage en compte l’individualité de chaque enfant et l’aide à épanouir ses propres potentialités.

La médecine a complètement changé après qu’aient été révélés les scandales de la crise du covid, il y a eu une perte de confiance massive dans les produits des laboratoires pharmaceutiques et un retour aux médecines naturelles par les plantes, l’alimentation, et les énergies.

Pour tout dire, je crois que je peux affirmer que je suis heureux et que la terre est une planète merveilleuse.

 

PS : si vous voyez d’autres questions à lui poser, faites les moi parvenir dans les commentaires, je les lui transmettrai.

 

Charte démocratique d’intergroupe régional

Notre charte démocratique se réfère essentiellement à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui chapeaute notre constitution et les résume ainsi :

« Les êtres humains sont libres et égaux en droits. Les lois ne peuvent interdire que ce qui est clairement prouvé nuire à autrui, à l’humanité, ou à ce qui permet la vie sur terre » La sanction doit avoir valeur proportionnée de réparation et réhabilitation.

Cette loi est fondamentale et s’impose à toutes les autres lois dérivées. Par exemple : la liberté d’expression n’est pas la liberté de parole : les paroles mensongères, manipulatrices visant à nuire à autrui sont interdites.

Elle s’impose en particulier sur le droit économique (qui permet aux « personnes morales », cad les entreprises, d’avoir les mêmes droits que les humains, et de « posséder » tous ceux qu’elles utilisent) et sur le droit maritime anglo-saxon qui a réduit nos états à des entreprises commerciales et les humains à des marchandises.

Les lois dérivées sont élaborées et votées par l’ensemble du groupe.

Cette loi fondamentale étant simple et compréhensible par tous, la justice est également rendue par l’ensemble des membres ou par un jury de membres tirés au sort si le groupe est trop important.

Toute personne prenant un poste de responsabilité dans le groupe doit être choisie et révocable par l’ensemble du groupe.

Dans son organisation économique, le groupe se doit de posséder une monnaie complémentaire régionale compatible avec une organisation démocratique, dont la création est gratuite, proportionnée aux besoins et aux productions, et sous le contrôle du groupe. (Type monnaie SERF)

Le groupe reste en lien avec les autres groupes régionaux de la nation ayant la même charte et envoie un représentant aux réunions intergroupes nationales.

 

Charte démocratique de groupe communal (ou de communauté de communes)

Notre charte démocratique se réfère à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui chapeaute notre constitution et les résume ainsi :

« Les êtres humains sont libres et égaux en droits. Les lois ne peuvent interdire que ce qui est clairement prouvé  nuire  à autrui, à l’humanité, ou à ce qui permet la vie sur terre » La sanction doit avoir valeur proportionnée de réparation et réhabilitation.

Cette loi est fondamentale et s’impose à toutes les autres lois . Par exemple : la liberté d’expression n’est pas la liberté de parole : les paroles mensongères, manipulatrices visant à nuire à autrui sont interdites.

Elle s’impose en particulier sur le droit économique (qui permet aux « personnes morales », cad les entreprises, d’avoir les mêmes droits que les humains, et de « posséder » tous ceux qu’elles utilisent) et sur le droit maritime anglo-saxon qui a réduit nos états à des entreprises commerciales et les humains à des marchandises.

Les lois dérivées compatibles et celles élaborées par le groupe doivent être votées par l’ensemble du groupe.

Cette loi fondamentale étant simple et compréhensible par tous, la justice est également rendue par l’ensemble des membres ou par un jury de membres tirés au sort si le groupe est trop important.

Toute personne prenant un poste de responsabilité dans le groupe doit être choisie et révocable par l’ensemble du groupe.

Dans son organisation économique, le groupe se doit de posséder une monnaie complémentaire compatible avec une organisation démocratique, dont la création est gratuite, proportionnée aux besoins et aux productions, et sous le contrôle du groupe.

Le groupe reste en lien avec les autres groupes de la région ayant la même charte et envoie un représentant aux réunions intergroupes régionales.

Charte démocratique nationale

Notre nation s’organise selon les principes démocratiques d’un gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple tels qu’ils sont définis dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et les résume ainsi :

« Les êtres humains sont libres et égaux en droits. Nul ne peut être amputé par la loi d’une partie ou de toute sa liberté s’il n’a pas été clairement prouvé qu’il nuit à autrui, ou au groupe, ou à ce qui permet la vie sur terre » La sanction doit avoir valeur proportionnée de réparation et réhabilitation.

Cette loi est fondamentale et s’impose à toutes les autres lois dérivées. Elle s’impose en particulier sur le droit économique (qui permet aux « personnes morales », cad les entreprises, d’avoir les mêmes droits que les humains, et de « posséder » tous ceux qu’elles utilisent) et sur le droit maritime anglo-saxon qui a réduit nos états à des entreprises commerciales et les humains à des marchandises.

Les lois dérivées sont préparées en commissions comprenant des représentants de toutes les parties concernées et votées par tous les citoyens concernés. Elles sont appliquées par un exécutif élu avec mandat impératif pour ses compétences dans son domaine et révocable sinon.

De façon générale, les personnes élues à un poste de responsabilité, avec un mandat impératif, possédant un pouvoir par rapport à d’autres personnes, doivent pouvoir être choisies et révoquées par ceux sur qui ce pouvoir s’exerce.

La justice est rendue par le peuple, soit en assemblée générale pour un petit groupe, soit par un jury tiré au sort et sans lien d’intérêt avec les parties, soit, au niveau national, par une cour suprême (ou conseil constitutionnel, ou conseil des sages) composé en majorité de citoyens tirés au sort. La police est sous les ordres de ceux appelés à juger.

Le rôle de l’armée est de protéger la nation. Elle ne peut intervenir dans d’autres circonstances qu’après un référendum.

L’organisation économique est également démocratique. En conséquence, la monnaie qui sert à mesurer la valeur des échanges ne peut être créée que de façon gratuite, proportionnée aux besoins et aux productions, et sous le contrôle du peuple tout entier. La parité avec les autres monnaies est décidée au niveau politique.

Les entreprises doivent respecter les principes démocratiques dans leur fonctionnement. Elles ne peuvent appartenir qu’à ceux qui y travaillent.

Le doit de propriété est limité à la propriété d’usage : maisons habitées ou louées, biens personnels, instruments de travail. Nul étranger ne peut posséder un territoire français.

Les médias d’information doivent être indépendants les uns des autres et ne peuvent être financés que par leurs auditeurs. La liberté d’expression n’est pas la liberté de parole : les paroles mensongères, manipulatrices visant à nuire à autrui sont interdites.

Dans une nation, l’organisation sociale se fait en partant de la base vers les niveaux supérieurs avant un éventuel retour. Il y a 3 niveaux : les communes ou ensemble de communes, les régions, et la nation.

Cette charte s’impose à toute constitution passée, présente et à venir, à tout contrat ou traité passé, présent et à venir. Les politiques ayant ratifié des contrats ou traités contraires à l’intérêt national peuvent être poursuivis en justice pour crime de haute trahison et ces contrats ou traités dénoncés. Elle s’applique dès qu’elle est votée par une majorité et ne peut être modifiée que par une majorité des 2/3.

 

 

Quelle monnaie pour une véritable démocratie

 

En fait, nous appelons « monnaie » 2 concepts différents et incompatibles :

La monnaie des banquiers, à l’origine basée sur l’or, n’était  qu’un titre de propriété permettant de faire du troc : elle valait un certain poids d’or et on échangeait donc une richesse réelle contre une richesse réelle. Cette monnaie ne pouvait être créée que par (ou pour) celui qui détenait l’or et pour en bénéficier, le peuple devait commencer par travailler pour ceux qui en possédaient avant de pouvoir échanger en interne. Ce sont ceux-là qui décident alors avec qui ils veulent commercer et quels sont  ceux qui peuvent devenir riches . Cette monnaie met automatiquement en dépendance la partie du peuple qui ne possède pas d’or envers celle qui en possède (les seigneurs, les rois, puis les banquiers). De plus, en tant que richesse réelle, elle est spéculative et peut changer de valeur suivant l’offre et la demande. (Voir « histoire de la création monétaire« ).

La monnaie que nous utilisons pour commercer entre nous n’a pas besoin de valoir de l’or pour remplir sa fonction et doit symboliser non pas une richesse possédée mais une richesse vendue: il est important qu’elle symbolise une richesse réelle mais tout ce que nous échangeons (bien, service, travail,…) est une richesse réelle et elle ne fait qu’écrire ou symboliser matériellement leur  valeur.  Le seul impératif est que cette écriture soit fiable (nous utilisons tous la même unité étalonnée et écrivons une valeur juste) et acceptée par tous. N’importe quoi qui remplit ces conditions peut servir de monnaie et il y en a eu de toutes sortes chez les peuples avant la domination de la monnaie-or. Cette monnaie par contre, pour être fiable, ne doit pas changer la valeur initiale et ne peut pas être spéculative.

Faire jouer les 2 rôles à une même monnaie est donc source de contradictions, ce qui explique en partie les crises périodiques du capitalisme. L’apogée de ces absurdités a été atteint lorsque la monnaie n’a plus été basée sur l’or tout en continuant à la produire comme si elle l’était : les banques créent maintenant lorsqu’elles font du crédit une monnaie qui n’est rattachée à aucune richesse réelle, ni possédée, ni échangée. Autrement dit, elles font de la fausse monnaie. Nous ne nous en apercevons pas car l’état est complice de cette escroquerie en nous obligeant à l’accepter en paiement : or un faux billet qui est accepté en paiement circule exactement comme un vrai ; la différence n’est pas visible par un particulier mais elle enrichit indûment celui qui triche et a des répercussions au niveau global.

La deuxième arnaque consiste à ne créer de la monnaie que pour des crédits : comme toute la monnaie en circulation est créée lors de crédits, cette monnaie que nous avons gagnée honnêtement et que nous croyons posséder ne nous appartient pas : elle doit être rendue au banquier qui l’a créée (ce n’est pas celui qui la gagne qui la rendra, elle a été créée pour quelqu’un qui a fait un crédit, et doit être remboursée ; c’est globalement le pays tout entier qui est en dette de tout l’argent qui circule ; voilà pourquoi nous atteignons une dette équivalente au PIB. Et comme l’argent des intérêts n’a pas été créé, nous devons emprunter à nouveau pour les payer ; cela explique la nécessité d’une croissance permanente pour que le système ne s’écroule pas.

Si la monnaie n’est plus « titre de propriété » et adossée sur l’or, plus rien ne justifie que ce soient les banques qui la créent, nous pouvons la créer nous-mêmes en l’adossant à la richesse que nous vendons, de la même façon que nous écrivons nous-mêmes le nombre d’unités de ce que nous mesurons en général. Bien sûr, nous n’avons pas le droit d’écrire n’importe quoi et de tricher en écrivant une valeur supérieure . Comme la valeur des richesses obéit à la loi de l’offre et de la demande, personne n’est mieux placé pour vérifier l’exactitude que l’acheteur car, pour lui, son compte sera débité de la même somme (il détruit de sa monnaie). C’est exactement ce qui se passe sur nos comptes en banque : en réalité l’argent ne passe pas d’un compte sur un autre, il est créé sur l’un et détruit sur l’autre. Il n’y aurait donc pas de différence d’usage pour les particuliers avec une telle monnaie-mesure ; la différence serait que nos comptes ne seraient pas sur des banques privées mais sur une banque centrale d’état qui nous appartiendrait et cela changerait beaucoup de choses : c’est nous qui déciderions à qui nous pouvons prêter de l’argent, pour quel projet, et, si nos capacités de production sont suffisantes, nous pourrions même éviter des impôts en payant ceux qui travaillent pour la collectivité par création monétaire : cela parait curieux tant nous sommes habitués à ne raisonner que sur l’argent, mais l’existence de la monnaie n’empêche pas le paiement « en nature » : nous payons ceux qui travaillent pour nous en leur donnant ce dont ils ont besoin et l’argent créé sert seulement à mesurer ce à quoi ils ont droit. De plus, cette monnaie créée n’est pas inflationniste car elle correspond exactement à la production disponible. Lorsque nous payons des impôts dans le système actuel, nous travaillons 2 fois trop : une fois pour gagner l’argent des impôts, une deuxième fois pour nourrir (au sens large, satisfaire les besoins) ceux à qui nous avons donné de l’argent. Les impôts avaient été institués par les puissants au temps de la monnaie-or pour récupérer une partie de l’or qu’ils avaient distribué.

Et, de la même façon, rien ne nous interdirait de financer ainsi les services publics, les grands chantiers (construction d’autoroutes, d’hôpitaux, grands chantiers environnementaux,…), tout cela sans nous endetter et sans se poser la question du financement.

Le véritable souverain d’un pays étant celui qui crée sa monnaie, ce serait enfin le peuple qui serait souverain, première étape fondamentale pour une véritable démocratie.

Le détail du fonctionnement de cette monnaie est expliqué dans le chapitre « la monnaie pleine citoyenne ». Il est important que cette banque centrale soit sous le contrôle direct des citoyens et non de l’état car c’est au peuple de décider du salaire des politiques et ce dans quoi il veut investir.

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La véritable histoire du Covid 19

Ceci se veut une démonstration et non seulement une opinion ; pour cela j’utilise la logique mathématique : si A est vrai et A => B, alors B est vrai.

Un phénomène est réputé vrai

_S’il est reproductible et vérifiable par n’importe qui

_Si on a confiance dans celui qui le rapporte. En cas d’opinions différentes, mon niveau de confiance prioritaire est pour

Un scientifique plutôt qu’un politique

Dans le cas de divergences entre les scientifiques, priorité

à ceux dont la validité des travaux antérieurs a déjà été reconnue par la communauté scientifique

A ceux qui ne sont pas en conflit d’intérêts.

Dans le cas où une source n’est pas considérée comme complètement fiable, mais pas infirmée non plus, ses informations sont dites « probables »

 

Il est très probable que ce covid 19 n’est pas un virus naturel : les chercheurs qui ont séquencé son ARN ont trouvé des fragments d’ARN du virus HIV, 6 portions dans les 300 premières séquences, ce qui, d’après eux, ne peut résulter d’une mutation naturelle. Cet ajout permet au virus de se fixer beaucoup plus facilement sur les poumons. Cela fait plus de 20 ans que les laboratoires font des brevets sur des coronavirus génétiquement modifiés, il y a même un brevet de l’institut Pasteur sur un coronavirus avec des symptômes SRAS qui ressemble étrangement au covid 19 (brevet européen EP 1694829B1 de 2003). Voir aussi la vidéo de kra.tv qui cite bien ses sources https://www.kla.tv/Coronavirus-fr/15804

S’il est sorti d’un laboratoire, lequel ? Il y a le laboratoire P4 des chinois à Wuhan, mais il y a aussi à Wuhan un autre laboratoire P4 appartenant à Soros, le milliardaire bien connu pour son implication avec ses ONG dans tout ce qui peut déstabiliser les états. Il a peut-être aussi été introduit à Wuhan par les militaires américains lors des jeux militaires internationaux qui ont eu lieu en octobre : cela expliquerait la piètre performance inhabituelle de ces athlètes et la dissémination ensuite dans tous les pays à partir des bases militaires.

S’il vient du laboratoire chinois, il s’agit probablement d’un accident car les chinois n’en sont plus à vouloir réduire leur population. S’il vient des militaires américains, il est plus probable que ce soit une arme de guerre : ce virus vise particulièrement les populations asiatiques et l’augmentation de puissance de la chine commence à devenir dangereuse pour les USA. Est-il ridicule d’imaginer une arme qui peut se retourner contre eux ? Non quand on sait le mépris que les dirigeants de l’armée de ce pays ont vis-à-vis de leur propre population (cf 11 septembre 2001).

Si ce virus était destiné à produire une épidémie surtout en Chine, ce fut un échec, le virus étant moins virulent que prévu et les chinois plus réactifs : il a fait finalement moitié moins de morts qu’une grippe ordinaire.

Quoiqu’il en soit, ce virus est là et il faut y faire face : il reste très contagieux car sa période d’incubation est longue (20 jours) et il peut être considéré comme une pandémie d’après ce critère. (La définition de la pandémie concerne l’étalement géographique et non la dangerosité). Mon propos concerne la façon dont il a été réagi à ce virus.

Lorsqu’on ne connait pas le virus et sa dangerosité, il est normal de commencer à confiner tout le monde mais surtout d’isoler les malades pour éviter la propagation rapide en attendant de le connaître mieux, de pouvoir le dépister le plus rapidement possible, et de trouver des médicaments. C’est ce qu’on fait les chinois et les coréens du sud.

Mais lorsqu’ on commence à le connaître, à savoir les premiers symptômes, son évolution, sa dangerosité, à avoir des tests et des médicaments, on peut le traiter comme on traite toutes les maladies : seules les personnes ressentant les premiers symptômes vont consulter le médecin ou l’hôpital pour se faire tester et sont alors isolées et soignées. C’est la méthode préconisée par le Pr Raoult, c’est à lui que j’accorde ma confiance prioritaire au vu de son impressionnant palmarès scientifique.

Le virus est arrivé en France plus de 2 mois après les chinois et la France aurait dû se trouver dans le deuxième cas. Sauf que :

_le gouvernement n’a en rien profité de l’expérience chinoise, n’a rien anticipé, n’a pas fait provision de masques, de tests, des médicaments découverts par les chinois.

_Il a minimisé les risques au début, ce qui a permis à l’épidémie de s’étaler.

_Ce qui fait que les hôpitaux, en sous effectifs matériels et humains à cause de toutes les restrictions budgétaires de ces dernières années, se sont rapidement trouvés engorgés.

C’est pour les désengorger que le gouvernement a ordonné le confinement quasi général. Ce confinement des personnes saines aurait donc été inutile avec un système de santé correctement géré. Il n’empêche pas la propagation car, si quelqu’un ressent les premiers symptômes et va consulter l’hôpital, on le renvoie chez lui faute de tests et de médicaments de façon qu’il puisse contaminer le reste de sa famille. L’hôpital ne reçoit que les cas graves qui ont besoin d’être sous oxygène. Les soignants qui n’ont pas assez de masques se font contaminer et contaminent les autres.

Mais, par contre, on nous présente ce confinement général comme la seule solution possible avec un dispositif policier disproportionné pour le faire respecter, faisant porter la culpabilité sur les personnes saines qui se promènent au lieu de la faire porter sur les vrais responsables du gouvernement, violant la constitution en punissant des personnes qui ne font aucun mal ; les amendes ne devraient concerner que les porteurs sains ne prenant pas de précautions, encore faudrait-il prouver qu’ils sont porteurs sains en les testant car, en droit français, il existe peut-être encore la présomption d’innocence.

Pour expliquer une telle incurie, il n’y a que 2 hypothèses :

_ou bien ce gouvernement est composé d’incompétents débordés par la situation, hypothèse le plus souvent retenue, et ils devront rendre des comptes « plus tard ».

_ou bien tout cela est parfaitement voulu : hypothèse que beaucoup ne veulent pas étudier de peur de se faire traiter de « complotiste » ou de peur de s’opposer à l’autorité, ce qui est la névrose la plus répandue. Elle n’est pourtant pas stupide car ce gouvernement a déjà montré son mépris du peuple français ; qu’il puisse aller jusqu’à être criminel est un pas que beaucoup se refusent à imaginer tellement cela serait dramatique. Et pourtant un certain nombre de faits s’expliquent beaucoup mieux par la seconde hypothèse que par la première :

_Comment expliquer que Agnès Buzyn, qui a soi-disant vu venir la pandémie dès janvier, au lieu de faire des commandes de masques et de tests, ait classé la chloroquine le 23 janvier, (avant que le Pr Raoult en parle), parmi les substances « vénéneuses » alors qu’elle a été brevetée en 1949 et était en vente libre depuis cette date en raison de son innocuité ?

_Pourquoi, après que le Pr Raoult en ait parlé, les stocks disparaissent (« volés »), l’usine française qui en fabrique est en liquidation judiciaire faute de commandes, et on se prend à dire qu’il faut faire des tests, en double aveugle, avec d’autres produits pour voir si elle est efficace ; tests qui ne donneront des résultats que dans 6 semaines (pendant ce temps ceux qui ne recevront rien, dans les tests ou ailleurs pourront mourir), et, en attendant, interdiction aux médecins de la prescrire sauf en dernier recours, lorsqu’elle n’est plus efficace. Or des tests sérieux ont déjà été faits avant le Pr Raoult par les chinois, lui n’a fait que confirmer que ça marchait.

_Pourquoi le gouvernement refuse-t-il l’aide des industriels qui veulent fabriquer des masques, l’aide des laboratoires privés et de l’école vétérinaire qui peuvent effectuer des tests, l’aide des cliniques privées qui proposent des places en réanimation ?

_Pourquoi les médias affolent-ils la population en parlant tous les jours du nombre de morts sans les relativiser : en l’absence de dépistage, le taux de mortalité donné n’a aucune valeur scientifique et là où on peut le mesurer exactement, comme dans le navire de croisière japonais contaminé, il ne dépasse pas les 1% comme dans une grippe ordinaire. L’hôpital du Pr Raoult a traité au 3 avril 3486 patients testés positifs (sur 20 987 testés) et a eu 26 décès: un taux de mortalité de 0,7% largement inférieur à celui d’une grippe ordinaire quand il est soigné convenablement.

Quelques chiffres de l’OMS pour relativiser cette « pandémie » :

_La grippe ordinaire produit chaque année de par le monde 5 millions de cas graves produisant 280 000 à 600 000 décès.

_Le covid 19 jusqu’à présent a touché 1 million de personnes dont 100 000 cas graves et 55 000 décès.

_La France, l’Italie et l’Espagne sont les pays où l’épidémie est le moins bien gérée avec le plus de décès : 83 par million en France contre 13 en Allemagne, 3 en Corée du sud.

_Il y a eu en France en 15 ans depuis 2013 la suppression de 68 172 lits d’hôpitaux.

_La France est le seul pays empêchant l’utilisation de la chloroquine en prétextant la nécessité de faire des tests pour valider un médicament qui a fait ses preuves depuis 1949. Dans le même temps, on déclassifie pour pouvoir l’utiliser le Rivotril, un médicament dangereux utilisé pour euthanasier les vieux de plus de 70 ans quand il n’y a pas assez de place en réanimation.

Il est manifeste que ce gouvernement fait tout pour que l’épidémie soit vécue comme le plus grave possible. Pourquoi ? Comment lui profite ce crime ? Si on commence à se poser cette question, les réponses ne manquent pas :

_Etant donné les rapports de ce gouvernement avec les laboratoires pharmaceutiques, (ils ont financé l’élection de M. Macron, Mme Agnès Buzyn en vient et y retournera sûrement), il est facile de comprendre que la chloroquine les ennuie car elle ne rapportera rien aux laboratoires, tandis qu’une nouvelle molécule…., un nouveau vaccin….. Le fait que le profit soit plus important que les morts ou les malades ne les gêne pas, on a vu leur comportement lors du scandale de l’aluminium dans les vaccins (voir le chapitre correspondant : on injecte obligatoirement à nos enfants plus de 30 fois la dose toxique déterminée par l’OMS et M. Macron prévenu envoie les gendarmes au médecin expert lanceur d’alerte).

_Il y a plus grave encore : les mesures sanitaires qui n’ont pas été prises ont permis d’imposer au peuple épouvanté des mesures extraordinairement répressives sans rapport réel avec l’épidémie :

_ des policiers pour surveiller les sorties de chacun, avec des amendes exorbitantes pour accentuer la pression. D’un point de vue sanitaire, seuls sont dangereux ceux qui sont contaminés sans le savoir et ne portent pas de masque : ceux qui sortent devraient être contrôlés par des soignants qui les testent et les confinent à part s’ils sont positifs. Au lieu de cela, c’est un policier sans masque, qui risque de vous contaminer ou d’être contaminé, qui décide, même si vous êtes sain, si vous avez le droit ou non d’acheter votre pain (on a vu des amendes pour « achat non suffisamment important », des policiers plaquer au sol une femme qui ne voulait pas montrer son papier), et les interdictions touchent même des situations non dangereuses. …..Il y a là une violence répressive qui stresse ceux qui ne la comprennent pas, qui rend agressif envers ses semblables ceux qui n’imaginent pas pouvoir s’y opposer, qui interroge ceux qui n’ont pas peur : si cette répression n’est pas strictement nécessaire pour l’épidémie (l’immense majorité de ceux qui ressentent les premiers symptômes s’isolent d’eux-mêmes), à quoi sert-elle ? Là encore, poser la question de cette façon c’est y répondre : les gens emprisonnés chez eux ne vont plus manifester, fini les conflits sociaux, ils s’isolent et perdent le sentiment de groupe qui rend plus fort, l’inactivité les affaiblit encore.

_Le deuxième volet est qu’elle a permis à M. Macron de faire voter une loi « d’urgence sanitaire » pour 2 mois (au lieu d’un, et il est fort probable qu’elle sera prolongée) qui lui donne les pleins pouvoirs pour décréter par ordonnances ce qu’il veut, y compris des lois qui n’ont rien de sanitaire : il va donc pouvoir finir tranquillement la casse sociale et détricoter ce qui reste des acquis sociaux du CNR : fin des 35h, du choix des congés, la liste n’est pas finie. Il vient aussi de permettre aux opérateurs d’installer des antennes où ils veulent, en se passant de l’avis des maires et des autorités régulatrices, préparant l’arrivée de la 5G, un autre scandale sanitaire en préparation dont on reparlera (et qui semblerait aggraver les symptômes du covid 19, les premiers foyers en Chine et Italie étant des régions pionnières en 5G).

_M. Macron étant un serviteur zélé des banquiers internationaux qui ont fait son élection, on peut aussi supposer que cette utilisation du coronavirus est destinée à provoquer la crise financière et économique mondiale qui était inévitable mais pourra être attribuée au coronavirus au lieu d’être attribuée aux failles du système. Tous les pays qui réagissent par le confinement général sont ceux dont le système de santé est déficient, c’est-à-dire ceux adeptes de la mondialisation et du libre-échange, c’est-à-dire ceux déjà gouvernés en fait par ces banquiers.

Et ce coronavirus, ou le suivant, ou la vaccination de masse, ou la guerre civile que la crise économique peut engendrer, permettra peut-être enfin à ces banquiers d’établir leur « Nouvel Ordre Mondial » auquel ils aspirent depuis des siècles. Ce n’est encore que probable, pas encore sûr, cela dépendra de notre lucidité et de notre capacité de résistance : ceux qui ne cherchent pas à voir et suivent le troupeau comme des moutons seront les premières victimes.

 

 

La véritable histoire du coronavirus covid 19 (roman complotiste)

Tout a commencé en 1981 lorsque Lord Devourchild a lu un roman d’anticipation où un coronavirus très toxique venu de Wuhan provoquait une épidémie mondiale. Il trouva l’idée intéressante et décida de la mettre en scène : Lord Devourchild aimait bien trouver son inspiration dans des romans ; son meilleur scénario avait été le Titanic qui lui avait permis de se débarrasser d’un seul coup de tous ses adversaires, des milliardaires comme lui mais qui étaient opposés à la mondialisation. Lord Devourchild était déjà très puissant mais rêvait de devenir le maître du monde: devenu l’homme le plus riche du monde après avoir truqué le système monétaire mondial, il avait monté toute une organisation qui lui permettait déjà de contrôler l’armée américaine, les services secrets américains et israéliens, pratiquement tous les médias occidentaux influents : il pouvait donc se permettre de jouer avec les évènements de la planète comme on joue aux échecs car presque tous les grands de ce monde étaient ses obligés et il avait infiltré la plupart des institutions censées réguler la démocratie, le commerce et la santé. Lord Devourchild était un vieux fossile dépourvu de toute empathie envers les humains qu’il considérait comme du bétail tout juste bon à le servir ; d’ailleurs ils étaient beaucoup trop nombreux pour pouvoir être contrôlés efficacement et la majorité lui était inutile ; une bonne épidémie était une arme rêvée pour se débarrasser d’un bon nombre incognito. Il améliora un peu l’idée du livre : l’épidémie devait commencer à Wuhan mais atteindre surtout la Chine qui lui échappait et commençait à devenir trop puissante à son goût. Il fit donc travailler ses laboratoires militaires sur un coronavirus génétiquement modifié pour qu’il soit à la fois plus contagieux, (avec une période d’incubation plus longue), plus toxique, et plus virulant sur les asiatiques: ainsi naquit Covid 19, soigneusement gardé au frais en attendant le moment propice.

Pour préparer ce moment, il demanda à son ami Crados, spécialiste de la déstabilisation des états sous des couvertures associatives, d’installer discrètement un laboratoire de ce type à Wuhan tout en aidant les chinois à construire le leur également à Wuhan pour qu’on pense que le virus venait de chez eux.

Ce moment propice fut décidé pour l’hiver 2019-2020, dans des bureaux feutrés de la City, son repaire, car les coronavirus sont plus virulents en hiver et qu’il n’était plus possible de contenir l’écroulement inéluctable du système monétaire bancaire truqué qui avait asséché l’économie et endetté à mort les états, en provoquant des bulles financières monstrueuses. Lord Davourchild avait anticipé en retirant tous ses actifs boursiers quelques mois auparavant. On pourrait profiter des jeux mondiaux militaires à Wuhan fin octobre pour contaminer les militaires qui, après avoir contaminé Wuhan, ramèneraient le virus dans le monde entier. Vaccinator, leur eugéniste en chef, rêvait déjà d’une pandémie faisant des milliards de morts, lui qui pensait n’arriver avec ses vaccins qu’à quelques millions.

Covid 19 fut très décevant : il était certes très contagieux mais sa toxicité laissait à désirer, guerre plus qu’un virus grippal ordinaire, d’autant plus que les chinois avaient trouvé trop rapidement des antiviraux assez efficaces.

On adopta alors une tactique différente de celle utilisée dans l’épidémie H1N1, ballon d’essai qui avait été un échec : elle n’avait pas été assez contagieuse et les gens s’étaient aperçu trop vite qu’elle n’était pas dangereuse, la campagne de vaccination prévue avait avorté. Le seul bénéfice avait été de convaincre l’OMS d’abaisser le seuil où l’on déclare une pandémie et d’autoriser les armées à intervenir pour des vaccinations obligatoires lors des prochaines pandémies.

Donc là, on commença par minimiser la dangerosité pour qu’elle s’étale tranquillement et puis, d’un seul coup, on fit sonner l’OMS et tous les médias pour créer la panique. Cela a bien marché surtout en France où le président Micron se montra leur meilleur élève : il avait déjà affaibli considérablement le potentiel des hôpitaux français en supprimant des lits, du personnel, les réserves de masques, il restreignit l’accès à l’antiviral utilisé avec succès par les chinois pour que la dangerosité martelée par les médias soit plus crédible. Seule fausse note : il n’arrivait pas à faire taire le Pr Barouf, trop réputé pour être traité de « fake new », qui se répandait sur internet et dans les réseaux sociaux en critiquant sa politique et dévoilant le nom de l’antiviral. Micron réussit cependant à faire passer sans protestations des lois d’ « urgence sanitaire » qui confinaient les gens chez eux, empêchant ainsi toute contestation sociale, et lui donnaient les pleins pouvoirs pour finir son œuvre de destruction des acquis sociaux français.

Mais Lord Davourchild commençait à être inquiet : si les états de l’UE déjà sous sa coupe obéissaient bien, un gros bloc de résistance était en train de se former avec les pays asiatiques, l’iran et la Russie ; et l’armée américaine n’était plus assez puissante pour lutter seule, même avec l’OTAN, contre eux. Il se demandait comment créer bientôt la guerre mondiale qui permettrait son couronnement.

Prochain chapitre: l’écroulement social et économique

comparaison avec d’autres systèmes de monnaie libre

Le Bitcoin

Le Bitcoin garantit la sécurité des échanges : il n’y a pas de banquier faux monnayeur.

Par contre le principe de création monétaire n’est pas sain :

_il n’y a pas d’étalon stable, c’est une monnaie spéculative.

_ le dieu créateur n’est pas humain : c’est un algorithme (infalsifiable ?) qui les crée de façon aléatoire au prix d’un travail de « minage ». Pas de grands prêtres humains donc mais les travailleurs mineurs ne sont pas récompensés en proportion de leur travail réel, de moins en moins bien au fur et à mesure que le temps avance. Rien ne prouve que la quantité créée est adaptée à l’importance des transactions.

_Ne permet pas le financement de l’état sauf par l’impôt.

_La quantité de bitcoins à créer est finie : que fera-t-on après ? même problème que pour l’or.

_Les blockchains sont de plus en plus lourd à créer et très énergivores.

 

La monnaie libre G1

Le calcul qui permet d’attribuer une certaine quantité de June à chacun ne dépend que du nombre de participants et de leur durée de vie : ce n’est pas un étalon mais un dieu créateur incorruptible.

Là aussi, les échanges entre particuliers sont sécurisés. La blockchain est moins gourmande que celle du bitcoin.

En plus, elle n’est pas spéculative et tout le monde est à égalité, c’est une sorte de revenu de base universel.

Mais :

_Il n’y a pas d’étalon défini

-Le revenu est bien faible et ne permet pas beaucoup de transactions.

_cet égalitarisme est utopique car tout le monde n’a pas les mêmes besoins en monnaie : celui qui vit presque en autarcie dans sa propriété n’a pas les mêmes besoins en monnaie que celui qui s’est spécialisé dans un domaine et reste très dépendant des autres pour satisfaire ses besoins.

_Il n’y a aucun encouragement à travailler.

 

Les monnaies locales

Elles ont une banque centrale gérée démocratiquement, qui ne fait pas de fausse monnaie mais qui ne peut pas non plus en créer beaucoup : elle peut seulement dupliquer les euros en stock.

Leur principal avantage est de permettre une consommation plus locale.

 

Les SEL

La monnaie des SEL est celle qui se rapproche le plus des critères d’une monnaie démocratique: les échanges entre particuliers se sécurisent automatiquement par la double signature, la banque centrale sous contrôle démocratique peut créer de la monnaie pour ceux qui travaillent pour la collectivité, peut créer un revenu de base si l’AG le décide, peut investir dans des projets d’intérêt collectif. Elle peut gérer exactement la quantité de monnaie en circulation en fonction de l’importance des échanges.

Les SEL sont limités par le fait qu’ils sont réservés aux particuliers et par leur nombre en général assez faible d’adhérents qui ne permet pas beaucoup de création monétaire du fait d’une production interne insuffisante. Mais s’ils arrivaient à échanger entre eux (ils sont près de 700 en France), ils pourraient représenter une force intéressante.

Ils constituent en tous cas une excellente expérimentation de ce que peut être une monnaie citoyenne.

La monnaie distributive

– Monnaie de consommation, basée sur les biens et services disponibles dans les magasins : elle est créée chaque mois en fonction des biens et services créés dans le pays, détruite chaque jour à chaque fois qu’on consomme un bien ou un service.
– Toutes les autres monnaies sont supprimées car devenues inutiles et impossibles.
– Distribuée équitablement aux individus chaque mois par le Revenu Universel Égalitaire (RUÉ), qui varie chaque mois en fonction des biens et services produits.
– Suppression des revenus d’activités, afin de partager équitablement le travail et de rendre possible la mutualisation et la coopération (plus personne ne perd d’argent lorsqu’il baisse ses ventes ou perd son travail).
– La propriété privée (rendue impossible, puisqu’on ne peut plus accumuler pour acheter une maison ou une entreprise) est remplacée par la propriété d’usage (habitations, foncier et entreprises appartiennent à ceux qui y vivent/travaillent).
– Les investissements ne sont plus en monnaie mais en temps de travail : la démocratie locale et participative décide d’augmenter le temps de travail afin que les tâches nécessaires à l’investissement se réalisent.

C’est une monnaie représentant des richesses créées mais qui n’est pas donnée à ceux qui ont créés ces richesses. Elle est donnée à ceux qui vont les consommer sans qu’ils aient à fournir une contrepartie: on peut supposer qu’ils doivent travailler par ailleurs mais sans être payés en fonction de leur travail: quelle est la motivation de faire un  travail pénible? Elle est distribuée équitablement alors que nous n’avons pas tous les mêmes besoins en monnaie. On ne peut plus faire construire la maison dont on a envie ni créer quelque chose d’original.

 

Le système monétaire actuel anglo-américain et européen

Le système monétaire actuel a des ramifications très compliquées qui peuvent dégoûter la compréhension du néophyte, mais il repose sur des bases simples qui suffisent à expliquer pourquoi il ne peut fonctionner de façon pérenne et génère des « crises » régulières.

Il repose sur 2 principes essentiels :

_la création monétaire ne peut avoir lieu que par le crédit.

_Les banques sont organisées suivant le système des « réserves fractionnaires » : la banque centrale est seule habilitée à créer la monnaie matérielle (pièces et billets) mais peut créer toute la monnaie scripturale et matérielle qu’elle veut sans aucune limite puisque le dieu Or a été supprimé en 1971. Elle est indépendante des états, ne prête ni aux états, ni aux particuliers, ne prête qu’aux autres banques.

Les banques ordinaires peuvent aussi créer de la monnaie scripturale lorsqu’elles font des crédits en proportion des réserves qu’elles ont en monnaie centrale (5 à 8%) et de la quantité d’argent qu’elles ont en dépôt.

Les banques étant à la fois de dépôt et d’affaires peuvent aller jouer au casino boursier avec l’argent de leurs déposants (ou qu’elles créent ex nihilo?) et permettre à leurs amis d’acheter des entreprises avec de la fausse monnaie.

Conséquences :

_L’argent n’étant créé que par le crédit, tout l’argent en circulation dans le pays doit être rendu aux banquiers. L’argent des intérêts n’ayant pas été créé, il faut, si on veut rembourser les dettes, emprunter l’argent des intérêts et augmenter la dette, ce qui oblige en plus le pays d’être en croissance permanente. Ce simple fait explique largement pourquoi tous les états ont des dettes exponentielles irremboursables.

_Les banquiers étant les seuls créateurs de monnaie sont devenus des dieux : ce sont eux seuls qui décident où le pays va investir, choisissant des investissements rentables à court terme même s’ils sont destructeurs plutôt que des investissements à long terme plus profitables à la nation. Depuis au moins un siècle, ils ont détourné toutes les découvertes scientifiques qui auraient pu faire le bonheur de l’humanité pour en faire des armes de guerre contre cette humanité. Notre malheur actuel vient du fait que ceux qui dirigent ce système sont des pervers qui, tout en disant qu’ils veulent notre bien, veulent détruire la plus grande partie de l’humanité pour mieux contrôler ceux qui restent et en faire des esclaves.

_Le chantage au remboursement de la dette leur permet de s’immiscer dans la politique intérieure des états et d’imposer l’austérité.

_Les états sont obligés d’augmenter encore l’austérité en levant des impôts pour financer les services publics ou de les brader.

_Le système pompe automatiquement l’argent de l’économie vers la finance sans jamais en remettre. Cela ne peut durer éternellement : nous arrivons à un stade où le système économique ne peut plus fonctionner ; les banques centrales tentent de le maintenir en survie en abreuvant les banques de liquidités qui ne servent qu’à faire enfler les bulles spéculatives.

Où ce système était-il mal conçu ?

Il ne respecte pas les règles impératives de création monétaire énoncées au premier chapitre : quand un banquier crée de l’argent lors d’un crédit, cet argent n’est associé à aucune richesse personnelle, c’est de la fausse monnaie. Cette monnaie va jouer le même rôle que de la vraie tant qu’elle circulera dans le circuit économique puisque l’état la garantie légale sauf que le banquier va demander qu’on lui rende et c’est là l’arnaque : l’emprunteur ne doit rien au banquier qui ne lui a rien prêté de réel, sa dette est envers la société, pas envers le banquier ; il doit donc la rembourser à la société et ne doit au banquier que les frais de tenue de compte.

Cette arnaque n’est possible que parce que l’état qui devrait poursuivre les banquiers en tant que faux monnayeurs se montre au contraire complice en les légalisant : l’immoralité devient la règle et se propage à tous les niveaux de la société, les politiques sont au service des banquiers et le pays est livré au pillage d’une bande de voyous. Les banquiers internationaux ont acquis une puissance financière si considérable qu’ils peuvent acheter presque toutes les richesses réelles et sont sur le point d’installer une gouvernance mondiale.

Charte associative constituante

                                              

Notre association a pour but la conception, l’expérimentation et la divulgation d’une organisation sociale et économique démocratique, sociale, solidaire, pacifique, permettant la satisfaction des besoins matériels et immatériels de tous ses membres et la recherche du bonheur. Elle respecte la vie sous toutes ses formes et ne l’ôte que dans la stricte nécessité vitale ou alimentaire en veillant à ne jamais détruire une espèce entière, toute vie sur terre ne pouvant être amputée qu’en cas de nécessité vitale, lorsqu’aucune autre solution n’est possible.

Notre organisation est

_ démocratique : toute personne exerçant un pouvoir de quelque nature que ce soit sur d’autres doit être mandatée et révocable par la majorité de ceux sur qui ce pouvoir s’exerce, même en cours de mandat si elle ne le respecte pas. Nul ne peut avoir un pouvoir lui permettant d’agir contre l’avis de la majorité.

_ laïque : toutes les religions sont autorisées dans la mesure où elles ne s’opposent pas à cette charte.

_solidaire : elle vise à aider ceux qui se trouvent en difficulté.

_respectueuse de la liberté de chacun dans la mesure où celle-ci ne porte pas atteinte à la liberté des autres.

Tout membre, quelle que soit sa fonction,  peut être à l’initiative d’une proposition de loi interne. Les lois ne peuvent être contraires aux principes précités et ne peuvent être appliquées qu’après avoir été votées par la majorité des membres concernés.

Le bureau exécutif est composé d’élus désignés ou tirés au sort parmi les volontaires et est mandaté pour appliquer les lois ou les objectifs votées par les membres. En cas de défaillance, Il peut être révoqué en totalité ou en partie en cours de mandat par un RIC à l’initiative de 10% des membres.

Un comité éthique veille au respect des lois et de la charte. Il est indépendant du bureau exécutif et est constitué de membres en majorité tirés au sort. En cas de litige entre le bureau exécutif et le comité éthique, l’arbitrage est donné par l’ensemble des membres.

Chaque membre est libre de s’exprimer et peut avoir accès à des moyens lui permettant d’être entendu par tous les autres. La liberté d’expression n’est pas la liberté de parole et les paroles délibérément mensongères, manipulatrices ou d’incitation à la haine sont interdites.

L’association veille à ce que les échanges économiques, reflet chiffré de l’organisation sociale, soient aussi démocratiques. En conséquence, les membres de l’association s’engagent :

_A utiliser le moins possible les monnaies bancaires et spéculatives.

_A échanger le plus possible entre eux (gratuitement ou avec une sorte de monnaie interne) ou, à défaut, avec des commerçants de proximité bios ou éthiques, ou, à défaut, français et éthiques. Nous entendons par « éthique » un fonctionnement démocratique, où la recherche de la qualité passe avant celle du profit, et où les profits restent dans une fourchette raisonnable qui pourra être déterminée en assemblée générale.

L’assemblée générale est convoquée physiquement ou sur internet chaque fois qu’une loi complémentaire à la présente charte a besoin d’être votée et au moins une fois par an pour l’élection ou le tirage au sort parmi les volontaires des responsables.

Cette charte s’impose à tous et ne peut être modifiée qu’à une majorité des 2/3.

(L’acceptation de cette charte ou la demande de modification se font dans les commentaires. Lorsqu’elle est acceptée, votre email sera enregistré et vous permettra de participer au fonctionnement interne. N’apparaitront dans le site que les commentaires demandant des modifications. Lorsqu’il y aura suffisamment d’inscrits pour convoquer une assemblée générale, cette charte ne pourra plus être modifiée que par une assemblée générale extraordinaire).

 

Les belles découvertes du début du XX siècle confisquée

       

 Elles sont dues essentiellement à Nicolas Tesla, un physicien de génie émigré aux USA qui a compris le premier que l’univers n’était fait que de vibrations et que nous pouvions les utiliser pour disposer d’une source d’énergie inépuisable.

C’est à lui que nous devons le courant alternatif, la TSF (attribuée à tort à Marconi qui n’a fait qu’utiliser ses brevets), le laser,………

Adulé à ses débuts, son crédit auprès des banquiers fut coupé lorsqu’il voulut montrer qu’on pouvait transmettre le courant alternatif par voie aérienne gratuitement. Il fit rouler une voiture électrique sans batterie pendant des centaines de kilomètres à pleine puissance.

Voiture à énergie libre de Tesla https://eveilhomme.com/2019/05/06/en-1931-la-voiture-a-energie-libre-de-tesla-pouvait-rouler-a-145-km-h/?fbclid=IwAR1u0XR8wkaRGXDlhZiIRsgnsroI6mEZtv9jFt1TJwK-gmSkbn62wdt-LHo

Il se rendit compte qu’on pouvait créer des énergies considérables qui pouvaient devenir destructrices : en envoyant des ondes électromagnétiques en résonnance avec la ionosphère, celles-ci pouvaient parcourir des distances considérables en s’amplifiant énormément au point d’avoir un pouvoir destructeur capable de créer des tremblements de terre, des incendies, de tuer le vivant. Pour que ces découvertes ne puissent être utilisées que dans le cadre d’une coopération internationale, il découpa ses brevets en plusieurs morceaux complémentaires qu’il envoya aux principales nations : mais les morceaux furent certainement récupérés par la mafia NWO car le projet a été réalisé sous l’appellation HAARP avec plusieurs bases dans le monde dont la principale en Alaska. Il est certainement opérationnel de nos jours comme en témoignent des évènements inexplicables autrement :

https://youtu.be/TtGyQn9g9jw

HAARP https://youtu.be/2aJybQJhm9E

_La non résistance des soldats irakiens lors de l’invasion US : des ondes électro-magnétiques bien dosées peuvent au choix abrutir les humains, leur faire mal pour les faire fuir, ou même les tuer d’une crise cardiaque. Il existe des applications anti-manifestations opérationnelles même en France mais pas encore très utilisées à notre connaissance (encore que … ! Il semblerait que nous soyons actuellement pas mal bombardés en France d’ondes électromagnétiques bizarres)

HAARP JP Petit  https://youtu.be/NYkVqZPaK7k

_Le tsunami de Fukushima n’est pas cohérent avec le tremblement de terre associé d’après des études japonaises : celui-ci aurait pu être créé par HAARP et le tsunami par une bombe sous-marine. Des tremblements de terre en Iran sont aussi suspects.

_Les incendies de Californie ne sont pas naturels: on peut voir des maisons réduites en cendres alors que des arbres voisins sont indemnes, des voitures détruites alors que celle d’à côté est indemne, des arbres brûler de l’intérieur.

voir la vidéo

_Des formations nuageuses présentant des ondulations non naturelles, combinaison de l’influence de HAARP sur les particules métalliques envoyées dans les chemtrails. La conjugaison des 2 permet de maitriser le climat en provoquant sècheresse ou inondations à volonté dans les pays que l’on veut attaquer incognito. (voir l’article « chemtrails »)

HAARP   http://numidia-liberum.blogspot.fr/2016/08/haarp-un-outil-demoniaque-pour-creer.html?m=1

Tesla mourut dans la misère et le FBI s’empara alors de tous ses documents. Il reste des brevets que des scientifiques essayent d’utiliser pour créer « l’énergie libre » : il semble que des applications soient opérationnelles au japon ou en inde.

Dans les années 70, Stan Mayer, utilisant les brevets de Tesla, découvrit un procédé permettant de décomposer l’eau en oxygène et hydrogène avec très peu d’énergie : il pouvait ainsi permettre à une voiture de rouler indéfiniment avec de l’eau et une simple petite batterie. Il ne voulut pas vendre ses brevets aux pays pétroliers qui en proposaient des milliards pour les détruire et mourut empoisonné.

Moteur à eau de Stan Mayer : https://youtu.be/DcaSL0yQ6Kg

Enfin il est probable qu’ils maitrisent désormais la technologie des soucoupes volantes : le fait que des extraterrestres nous surveillent depuis longtemps est une évidence, trop de témoignages concordant le confirment. Lors de l’accident d’une soucoupe le 2 juillet 1947 près de Roswell au Nouveau Mexique, le site a été investi par l’armée américaine et interdit : il est vraisemblable soit qu’ils aient eu des contacts avec eux, soit qu’ils aient seulement pu comprendre leur technologie (les connaissances actuelles en physique quantique commencent à pouvoir expliquer l’antigravitation). L’autoroute qui passe près de la base ultra secrète (zone 51) dans le désert du Nevada a été surnommée « l’autoroute des soucoupes » tellement les témoignages d’apparition d’ovnis sont nombreux. Certains pensent même que la mafia maléfique a conclu un pacte avec des extraterrestres voulant coloniser la terre : que ce soit vrai ou non est de peu d’importance, l’important est de pouvoir résister à cette mafia, et le meilleur moyen d’y résister est de dévoiler cette conspiration contre les peuples qui ne peut perdurer qu’à cause de la passivité intellectuelle et de l’abrutissement organisé des masses.

Les origines d’Israël

                                             Israêl n’est pas un état qui a été rendu aux juifs pour les dédommager de leur extermination par les nazis : les juifs sont les adeptes d’une religion qui s’est répandu de par le monde, ils n’ont jamais eu de territoire, les descendants des juifs d’origine sont les Palestiniens.

Le territoire qu’on leur a donné était un projet colonial élaboré au 19ème siècle, soutenu par quelques juifs, les anglais et les américains pour contrôler les pays arabes : Israël joue ce rôle en faisant partie intégrante de l’état profond satanique.

Le fait que ce soit un état juif est une couverture et ce n’est pas pour rien qu’ils tiennent absolument à confondre l’un avec l’autre : ils ont même fait signer une loi à Macron pour dire que antisionisme=antisémitisme.

Ce n’est pas parce qu’il y a des juifs parmi les sataniques que tous les juifs le sont. La mystification opérée avec l’attribution aux juifs du » protocole des sages de Sion » continue avec Israël.

Voir l’analyse de Michel Collomb : https://www.facebook.com/1MPalestine/videos/894353880656477/

https://youtu.be/wzqj46jFydo

Des « illuminati » au « Nouvel Ordre Mondial »

               La secte des « illuminati » ( illuminati est l’un des noms donné à Lucifer) fut créée en 1776 par un prêtre défroqué (Adam Wheishaupt) sous l’influence d’un certain Amschel Mayer Bauer, juif du ghetto de Francfort qui avait fait fortune en tant que banquier et s’était fait appeler alors « Rothschild », accompagné de 12 accolytes fortunés.

Amschel Mayer Rothschild avait compris que le fait de pouvoir prêter aux états le rendait plus fort que les états (« donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me moque de qui fait les lois ») et a, dès le départ, conçu un plan machiavélique sur plusieurs générations pour dominer le monde et faire chuter la chrétienté grâce au contrôle de la finance.

La secte des illuminati était destinée à infiltrer la franc- maçonnerie de façon à pouvoir profiter de l’architecture des différentes loges mondiales. Ils s’étendirent ainsi rapidement à travers le monde, occupant seulement le sommet de la hiérarchie maçonnique, les autres grades ne soupçonnant rien. Ils y organisent des cérémonies sataniques incluant le viol et le meurtre d’enfants. (Elles sont toujours d’actualité, voir par exemple une des premières émissions d’Elise Lucet).

Ils furent découverts par le gouvernement bavarois qui les interdit et tenta de prévenir les autres gouvernements d’Europe, en vain. La révolution de 1789 en France fut organisée par les loges maçonniques françaises (Duc d’Orléans, comte de Mirabeau, Robespierre). Ce qu’ils ont appelé « république » est devenu leur façade légale et, encore aujourd’hui, si on veut y jouer un rôle, il est nécessaire de passer par la franc maçonnerie (aveu de François Hollande qui en faisait partie, comme Macron ou Edouard Philippe).

Leur plan détaillé de cette conjuration mondiale contre les peuples a été publié en 1905 par le russe Sergueî Nilus sous le titre « Les protocoles des sages de Sion » ou « le péril juif » : si le plan est bien exact, comme on peut voir avec quelle précision il se réalise, écrit par quelqu’un qui les connait ou en fait partie, il est habilement attribué aux juifs en général, ce qui a convaincu Hitler et d’autres de s’attaquer aux juifs plutôt qu’aux francs-maçons. Cette confusion volontaire entre les juifs et les francs-maçons sionistes perdure encore aujourd’hui, le martyr des uns servant à protéger les autres de la haine qu’ils déclenchent. (voir l’article sur les origines d’Israêl).

Une traduction française de ces protocoles est disponible en ligne : file:///F:/le%20nouvel%20ordre%20mondial/Les_Protocoles_des_Sages_de_Sion.pdf

La lecture de ce plan fait froid dans le dos : fin des régimes dynastiques chrétiens, détruire la foi en Dieu, pas de morale en politique, abrutir les peuples, les faire s’entre-tuer, contrôler l’information en contrôlant les agences de presse, transférer les guerres sur le plan économique, gouverner les masses en tirant partie des sentiments de haine allumés par l’oppression et le besoin, créer des crises économiques. Le final sera une crise si énorme que les peuples, déçus des nations, en arrivent à souhaiter un despote mondial éclairé (c’est celle qu’on nous promet pour très prochainement).

En 1985, Serge Monat publiait une mise à jour de ce programme extrait d’une loge maçonnique: l’aurore rouge. Il est mort prématurément d’une « crise cardiaque ».

Ils ont également gravé ce plan dans le granit, les Georgia Guidestones, en plusieurs langues, où ils prévoient de réduire la population mondiale à 500 millions, donc d’en détruire 95% pour faire « le bien de l’humanité » à travers une dictature mondiale. (Il faut considérer que ce sont des pervers qui utilisent un langage pervers, décrivant le mal comme un bien : un bel exemple en est Bill Gate avec sa fondation « humanitaire » qui cherche surtout à promouvoir Monsanto et les vaccins avec lesquels il espère « pouvoir réduire la population mondiale de 10% »).

Voir https://www.alterinfo.net/Sites-Sinistres-Les-Georgia-Guidestones_a52667.html

Ils ont infiltré beaucoup de gouvernements mondiaux en commençant par les USA, constituant ce qu’on appelle « l’état profond » comprenant les services secrets, l’armée, le complexe militaro industriel, la presse et la plupart des institutions dites « démocratiques » financées par les banquiers : enseignement, universités, médecine, laboratoires pharmaceutiques,…Tous les présidents qui ont voulu ne serait-ce que créer une monnaie d’état ont été victimes de tentatives d’assassinat souvent réussies. Les banquiers ont légalisé leur coup d’état par la loi sur la réserve fédérale en 1913 qui leur donne l’exclusivité de la création monétaire US.

Le  dernier président qui voulut s’opposer à eux fut JF Kennedy qui tenta d’alerter le monde dans son discours du 27/04/1961 : « notre mode de vie est attaqué….car nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence  par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections, par l’intimidation plutôt que le libre choix, par guérilla la nuit au lieu d’armées en plein jour.

C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’un tricot serré, une machine extrêmement efficace qui combine armée, diplomatie, renseignements, opérations économiques, scientifiques et politiques.

Ses préparatifs sont cachés et non publiés. Ses erreurs sont enterrées, non évoquées, ses dissidents sont réduits au silence…..Aucune dépense n’et mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé ».

(enregistrement original sur archive.org/details/jfk19610427 )

Le peuple n’en a rien su car les médias ont modifié le texte pour faire croire qu’il parlait des communistes et il fut assassiné par la CIA quelque temps plus tard. (C’est la CIA qui a inventé le terme « théorie du complot » pour faire taire ceux qui ne croyaient pas à la version officielle).

Tous les présidents suivants ont été soumis à cet état profond, y compris Obama malgré sa belle présentation. Trump par contre n’était pas leur candidat et il est possible qu’il soit plus intelligent qu’il n’y parait car, tout en leur donnant des gages en apparence, il semblerait qu’il œuvre en catimini à leur destruction, en s’attaquant en particulier aux réseaux pédo-sataniques. (Voir les révélations de wikileaks sur le pizzagate commentées par radio québec).

Il y a eu d’autres lanceurs d’alerte, qui les ont approchés (vidéos de YouTube qui ont disparues) ou même en faisaient partie mais ont publié après leur mort (livre actuellement introuvable). La création de l’UE fait partie de leur plan pour détruire l’identité des nations européennes. La France fait partie des pays les plus corrompus, ce sont ceux qui appartiennent aux loges maçonniques et qui sont désignés par le groupe Bilderberg qui occupent tous les postes de pouvoir : Macron l’a avoué très simplement en off en ne sachant pas qu’il était enregistré https://youtu.be/zix4fa4e3WI

Sans réveil populaire, qui parait fort improbable tant ils ont réussi à abrutir les masses, leur dictature déjà bien avancée va finir de se mettre en place et sera terrible, pire que celle de Hitler (dont ils ont d’ailleurs récupéré les éléments les plus sadiques). Ils ne se montreront qu’à la fin et on ne doit pas en être loin car tous les présidents depuis G.W.Bush en passant par Obama, Sarkozy, Hollande, Macron, parlent ouvertement du Nouvel Ordre Mondial comme étant inéluctable.

Vous trouverez plus loin (dans l’onglet « le  Nouvel Ordre Mondial ») une liste plus détaillée de leurs turpitudes. Ils ont détourné toutes les découvertes faites depuis un siècle qui auraient pu faire une humanité prospère et heureuse pour en faire des armes de guerre contre les peuples d’une puissance destructrice que beaucoup ne peuvent imaginer car elles sont bien sûr secrètes.

Seul espoir: que les « nationalistes » reprennent le dessus sur les « mondialistes ».

 

 

Beaucoup d’incendies en ce moment dans des usines toxiques

 

28/03/19
Billy berclau – 62
Entreprise de conditionnement de plastique
https://pompieractu.fr/billy-berclau-62-incendie-dans-une-…/

Le 9/04/19
Molinons dans l’Yonne – incendie de silos de production agricole – classés Seveso
https://www.google.fr/…/incendie-dans-un-silo-a-grain-a-mo…/

Le 22/05/19
Usine de déchets toxiques de Vendeuil – dans l’Aisne –
https://www.aisnenouvelle.fr/…/un-incendie-se-declare-dans-…

Le 2/06/19
Lédenon près de Nîmes dans le Gard- incendie d’une usine classe Seveso
https://www.midilibre.fr/…/gard-incendie-dans-une-usine-cla…
https://pompieractu.fr/ledenon-30-un-incendie-se-declare-d…/

3/06/19
Saint Ouen l’aumône – usine de déchets industriels dangereux Cogetrad classée Seveso haut niveau
http://www.leparisien.fr/…/saint-ouen-l-aumone-l-embrasemen…

30/06/19
Bourth – dans l’Eure – incendie d’usine d’engrais classée Seveso
https://intensite.net/…/eure-incendie-dans-une-usine-d-engr…

3/07/19
4 incendies en 18 mois à la station d’épuration d’Achères dans les Yvelines – classée Seveso
Le dernier le 3/07/2019
https://www.batiactu.com/…/yvelines-station-epuration-acher…

https://www.google.fr/…/yvelines-la-station-d-epuration-d-a…

7/07/19
Villefranche sur Soane – 69
Incendie d’une usine de produits chimiques classée Seveso après 3 explosions
https://pompieractu.fr/villefranche-sur-saone-69-un-site-i…/

11/08/19
Saint Thibault des vignes -77 – usine de tri de déchets classée Seveso niveau haut
http://www.leparisien.fr/…/saint-thibault-incendie-au-centr…

28/08/19
Samois sur seine – 77 – explosion dans un laboratoire de recherche
https://pompieractu.fr/samois-sur-seine-77-155-personnes-e…/

26/09/19
Rouen
Incendie d’usine de produits chimiques – classée Seveso – 26/09/19
https://www.google.fr/…/incendie-de-lubrizol-rouen-contenai…

30/09/19
Toulouse incendie d’une usine classée Seveso
https://www.google.fr/…/toulouse-debut-incendie-se-declare-…

3/10/19
Sainte Luce sur Loire
https://www.ouest-france.fr/…/video-sainte-luce-sur-loire-i…

1/10/19
Echternach – Luxembourg
Incendie d’une usine de composites classée Seveso
https://pompieractu.fr/echternach-gigantesque-incendie-dan…/

17/09/19
Sibérie
https://www.google.fr/…/russie-explosion-dans-un-laboratoir…
https://www.google.fr/…/la-carte-des-131-sites-seveso-en-il…

Amazonie
https://pompieractu.fr/amazonie-le-poumon-de-la-planete-pa…/

 

 

 

La maladie de Lyme  

                                

C’est une maladie transmise par les tiques, très invalidante et très difficile à détecter et à guérir car la bactérie inoculée a la propriété de se cacher aux yeux du système immunitaire et des médicaments pour réapparaitre sous une autre forme quelque temps plus tard ;

Lyme est le nom d’une petite ville américaine dans laquelle cette maladie est apparue la première fois. Elle est située tout près d’une ile sur laquelle se trouve un laboratoire de l’armée américaine travaillant pour la guerre bactériologique.

Fuite accidentelle ou entrant dans le plan d’affaiblissement et de réduction de la population mondiale ?

Le Titanic a-t-il heurté un iceberg ?

                             

On nous a toujours dit que le Titanic, théoriquement insubmersible à cause de ses compartiments étanches, avait coulé après avoir heurté un iceberg qui avait ouvert plusieurs compartiments à la fois.

Or les fouilles récentes sur le lieu du naufrage ont permis de repérer tous les morceaux qui montrent que le bateau s’est littéralement cassé en 2 au niveau de la salle des machines : la partie avant, un moment retenue par le plancher du fond, a coulé la première, avant que l’arrière ne suive.

Comment un choc latéral, peu violent d’après les survivants, qui n’aurait dû faire qu’une balafre latérale, a-t-il pu casser verticalement le bateau en 2 sur toute sa hauteur ?

L’hypothèse de l’attentat est à envisager quand on sait que ce bateau a été affrété par M. Rothschild et son banquier JP Morgan et qu’il était destiné à embarquer pour son voyage inaugural tous les plus influents milliardaires américains. Or il y avait 2 camps dans ces milliardaires : ceux du NWO et les nationalistes. Comme par hasard, ce sont tous ceux du NWO qui, pour des raisons diverses, n’ont pas pu faire la traversée complète et ce sont les nationalistes qui ont péri : c’est dans la partie avant qui a coulé la première qu’ils étaient.

L’incendie LUBRIZOL

                                    

 

Il s’agit vraisemblablement d’un incendie criminel d’après ceux qui travaillaient dans l’usine : le feu s’est déclaré à 2h du matin dans un endroit où il n’y avait personne ni rien qui puisse allumer un feu, près d’une barrière extérieure.

Qui peut y avoir intérêt ?

Contrairement à l’incendie de Notre Dame, ce n’est pas notre gouvernement à voir son embarras et la mauvaise opinion que son incapacité à protéger la population lui fait.

Certains y voient la main du Mossad (services secrets israéliens) et l’hypothèse est intéressante : le Mossad est effectivement un des bras armés du NWO, probablement à l’origine des attentats du 11 septembre et peut-être d’autres attentats en France. Le plan du NWO est de détruire les états nations en rendant les institutions impuissantes à protéger les populations d’une guerre civile de façon qu’elles aspirent à un gouvernement mondial. La France est particulièrement visée actuellement et M.Macron, même s’il se montre un mercenaire zélé dans la destruction de l’état social, de la vente du patrimoine français à l’étranger, de la perte de l’identité française avec la théorie du genre et l’immigration massive, ne décide pas de tout : il est rappelé à l’ordre dès qu’il s’écarte de la ligne prescrite : l’affaire Benalla est sortie dans les journaux du NWO quand il voulait s’écarter de la ligne du CRIF, ses initiatives de négociation avec l’iran n’ont surement pas plu à Israèl non plus.

Il y a beaucoup d’incendies suspects en ce moment en France : un autre site SEVESO a brulé au Havre peu de temps auparavant, de nombreuses églises prennent feu. Notons enfin que les usines Lubrizol appartiennent à Warren Buffet, un milliardaire américain faisant partie du NWO.

Le CO2 responsable du réchauffement climatique ?

          

On nous présente le GIEC comme un organisme regroupant les meilleurs scientifiques mondiaux dont les conclusions sont par conséquent sans appel : si nous ne réduisons pas drastiquement notre production de CO2, les températures vont grimper dans des proportions dramatiques !

Or il faut savoir que le GIEC est un organisme politique créé par Mme Tatcher dans son combat contre les mineurs, qui finance uniquement les chercheurs étudiant l’influence du CO2, et qui fait ensuite une synthèse personnelle de ces travaux en les falsifiant pour les rendre plus dramatiques. « Les partisans de la thèse du réchauffement climatique causé par l’homme ont subi un coup dur en 2010 lorsqu’il a été découvert que leurs principaux chercheurs, comme l’East Anglia University’s Climate Research Unit et l’Intergovernmental Panel on Climate Change [et le GIEC lui-même], s’étaient livrés à une manipulation généralisée des données, livrant des modèles climatiques erronés, falsifiant les sources et supprimant des découvertes dissidentes ».(Patrick Moore, co-fondateur de GreenPeace)

Il faut savoir que le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère est de 0,03%, qu’il risque tout au plus d’atteindre 0,04% et que son effet de serre est 10 fois moins important que la vapeur d’eau : or le GIEC n’a pas étudié l’influence des nuages naturels et encore moins des nuages artificiels créés par la « géoingienerie », nom pseudo scientifique donné aux « chemtrails », épandages chimiques permettant aux militaires de l’OTAN de contrôler le climat à des fins guerrières.

De très nombreux scientifiques, dont certains d’ailleurs ont démissionné du GIEC, ont montré :

_ que les prévisions du GIEC se basent sur « un modèle climatique » qui s’est avéré complètement faux sur les 10 dernières années.(les modèles donnent des résultats très différents suivant les variables que l’on y introduit, et il y a en a un grand nombre) .

_Les carottages fait dans les calottes glacières ont montré que les variations de CO2 ont toujours suivi les variations de température et ne les ont jamais précédées.

_Il y a eu des périodes plus chaudes qu’actuellement qui ont été bénéfiques pour l’humanité.

_Il n’y a pas de corrélation entre la courbe des températures et le pourcentage de CO2 ; par contre, il y a une corrélation très forte entre la courbe des températures et l’activité du soleil (ce qui ne parait pas stupide et pourtant le GIEC a omis de l’étudier).

D’où la question que l’on peut se poser : est-ce que tout cet enfumage médiatique ne serait pas pour nous faire peur et nous faire accepter à la fois des taxes supplémentaires et la réalité des chemtrails que l’on nous cache depuis des dizaines d’années (mais actuellement, il faut vraiment se voiler la face et l’esprit pour ne pas les voir)

Et le dérèglement climatique que l’on constate réellement ne serait-il pas aussi lié à l’action des militaires sur le climat ?

Le CO2 joue exactement le rôle de bouc émissaire: au lieu de se révolter contre un système capitaliste néo-libéral qui détruit la planète et les politiques qui le perpétuent, les populations sont invités à se battre contre les émissions de CO2 avec l’aide des politiques, sans changer le système.

Quelques liens pour préciser les infos:

conférence de François Gervais

Etienne Vernaz

Istvan Marco

Planète

 

La dette

La dette que nous avons envers les banquiers justifie l’obligation de mesures d’austérité, de préférence dans tout ce qui est social. Mais d’où vient cette dette ? On nous dit que cette dette est presque équivalente à notre PIB. Or, dans le PIB, l’argent qui sert à faire plusieurs transactions est compté plusieurs fois, mettons une moyenne de 3 fois. Ce qui veut dire que si nous donnions tout l’argent qui nous sert à commercer, nous serions encore loin de pouvoir rembourser notre dette. Comment est-il possible qu’une dette soit plus importante que l’argent en circulation ? On nous fait croire que c’est parce que nous avons trop dépensé mais la vraie raison est ailleurs :

Nos politiques ont demandé à des banquiers privés de créer la monnaie de l’état et ces banquiers ne nous donnent pas la monnaie qu’ils créent, ils nous la prêtent, ou plus exactement, ils nous la font payer très cher puisque, en échange de leur travail qui consiste à taper quelques chiffres sur un ordinateur, nous devons travailler des années pour leur donner le fruit de notre travail à hauteur du chiffre qu’ils ont tapé plus les intérêts. Le remboursement d’un prêt se comprenait si le banquier prêtait de la vraie monnaie, de la monnaie qui avait correspondu à des richesses réelles. Lorsqu’il prête de la fausse monnaie, de la monnaie qui ne correspond à aucune richesse réelle, nous ne lui devons rien, tout au plus les frais de dossier et de tenue de compte.

L’habitude de s’adresser aux banquiers avait été prise du temps où la monnaie était rattachée à l’or que les banquiers possédaient. Les besoins en monnaie étant plus important que l’or disponible, la monnaie n’est plus rattachée à l’or depuis 1971. Mais qu’importe l’or, la monnaie, par définition, doit toujours être rattachée à une richesse réelle puisque son rôle est de mesurer la valeur des richesses réelles échangées. (Par richesse réelle, il faut entendre tout ce qui se donne en se mesurant : bien matériel, service, tout ce qui correspond à un travail). Pourquoi avoir continué à s’adresser à des banquiers qui ne peuvent faire que de la fausse monnaie ?

Il y a bien d’autres solutions : nous pourrions la créer nous-mêmes. Après tout, quand nous mesurons une longueur, ou un poids, ou n’importe quoi, et que nous avons besoin de garder en mémoire cette mesure, nous l’écrivons nous-mêmes quelque part, nous n’avons pas besoin que quelqu’un l’écrive pour nous. Bien sûr, nous pourrions tricher, écrire comme les banquiers des choses que nous n’avons pas vendues. Le contrôle pourrait venir de l’acheteur qui n’a pas intérêt à ce que vous écriviez trop puisque la même somme est débitée sur son compte. Si l’acheteur n’a pas suffisamment sur son compte, il faut admettre qu’il puisse avoir un compte négatif : sa dette n’est pas alors envers un banquier, mais avec la société ; il doit s’engager à travailler suffisamment pour retrouver un compte positif à terme. Le contrôle doit alors venir de l’état.

Et pour ceux qui travaillent pour la collectivité ? les fonctionnaires, les services publics, les entreprises d’intérêt général donnent des richesses à la collectivité qui doit à son tour leur donner globalement des richesses de même valeur pour satisfaire leurs besoins ; si la collectivité possède la banque centrale, elle peut alors créer de la monnaie correspondant à leur travail avec laquelle ils achèteront les richesses dont ils ont besoin. Plus besoin d’impôts et de taxes pour les payer, on les paye en nature mais on est payé pour cela.

Au lieu d’avoir des dettes irremboursables envers les banquiers, tout le monde s’enrichirait. Imaginez comme cela pourrait changer le monde !

L’incendie de Notre Dame

Il ne faut rien connaitre aux propriétés du bois ou s’empêcher volontairement de réfléchir pour croire un seul instant à un accident : des poutres de cette taille ne s’enflamment pas même sous la flamme d’un chalumeau, elles ne peuvent que se consumer superficiellement lentement ; avec l’âge, elles deviennent aussi dures que de la pierre.

Il faut voir l’ahurissement de l’ancien architecte en chef, M.Mouton, qui avait conduit les travaux de sécurisation de l’édifice : plus aucun circuit électrique ne passait dans la toiture, des détecteurs de début de feu très sophistiqués sonnaient l’alarme dès la moindre fumée, 2 gardiens étaient présents jour et nuit.

Un tel démarrage brutal et la couleur des flammes sont révélateurs de l’explosif utilisé : la thermite, le même que pour les tours jumelles du 11 septembre.

La réaction du gouvernement est révélatrice de qui sont les auteurs : ils ont tout de suite exclu la thèse de l’attentat qui aurait été plus logique. De plus, il a fallu tout une logistique antérieure pour organiser un tel incendie : qui a pu enduire les poutres de thermite pour qu’elles puissent brûler de cette façon ?

La réponse est dans les travaux demandés par la mairie de Paris : elle avait demandé à une entreprise spécialisée de pulvériser sur toutes les poutres un « insecticide » complètement inutile vu l’âge des poutres.

Cette fois, il n’y a pas eu de morts : ils ont fait évacuer les visiteurs juste avant. Le but est certainement une opération immobilière juteuse pour les amis de M.Macron car ils vont pouvoir rénover l’ile de la cité en se passant des règlementations ennuyeuses protégeant les monuments historiques.

On retrouve aussi la lutte idéologique satanique contre la chrétienté car, curieusement et sans qu’on en parle dans les médias, un grand nombre d’églises en France se mettent à brûler inexplicablement.

Voir : Benjamin Mouton ex architecte en chef de Notre Dame

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2019/04/17/du-vieux-chene-il-faut-mettre-beaucoup-de-petit-bois-pour-arriver-a-le-faire-bruler-benjamin-mouton-ex-architecte-en-chef-de-notre-dame/

explosion notre dame: https://www.facebook.com/2175995052656178/videos/320654255293669/

 

  Comment les banquiers ont pris le pouvoir sur les nations

   

(Ce résumé risque d’en étonner beaucoup : il faut le lire lentement et prendre le temps à chaque découverte de vérifier les informations à l’aide de documents plus détaillés dont certains sont indiqués)

Les hommes ont inventé la monnaie bien avant que les banquiers existent : dans une communauté, la monnaie est ce qui permet de mesurer la valeur de ce qui a été donné afin de se souvenir de cette valeur pour avoir droit à la même valeur en retour. Elle est une amélioration du troc car on n’est pas obligé de trouver le retour chez celui à qui on a donné, c’est une mutualisation des échanges.

Donc n’importe quoi pouvait servir de monnaie : elle pouvait être matérielle (poule, vache, mesure de blé) ou simplement écrite sur un registre comme dans l’Égypte ancienne.

L’or est apparu commode aux commerçants internationaux car il était reconnu comme une richesse intéressante à peu près par toutes les nations qui acceptaient donc d’échanger leurs richesses réelles contre de l’or.

Au lieu de se promener avec leur or sur eux, les bourgeois prirent l’habitude de confier cet or à des orfèvres qui leur remettaient en échange des reçus qui attestaient la quantité d’or déposée, récupérable quand ils voulaient.

Au lieu de récupérer l’or à chaque transaction, ils prirent l’habitude d’échanger seulement des reçus : la monnaie papier basée sur l’or était née.

Mais si cette monnaie basée sur l’or était utile à ceux qui possédaient de l’or, elle n’était d’aucune utilité aux communautés paysannes. Le fait de l’imposer comme monnaie nationale a été un moyen d’asservir les communautés paysannes car, pour en avoir et payer leurs impôts, ils devaient forcément donner leurs richesses réelles à ceux qui  avaient  de l’or : les bourgeois, les seigneurs, les représentants de l’état, les rois.

Les orfèvres sont devenus banquiers quand ils ont commencé à tricher : voyant que tous les déposants ne venaient pas rechercher leur or en même temps, ils commencèrent à émettre plus de billets qu’ils n’avaient d’or sous forme de prêts avec intérêts ; si le prêt était remboursé, ils s’étaient enrichis avec de la fausse monnaie. Les utilisateurs ne se rendent compte de rien car un faux billet accepté par les autres joue le même rôle qu’un vrai billet. La supercherie n’était découverte que si, perdant confiance, tous les détenteurs venaient réclamer leur or en même temps.

Les rois avaient le droit de battre monnaie, qui devait être basée sur l’or aussi. Mais l’or étant en quantité finie et les besoins en monnaie de plus en plus grands, ils commencèrent par dévaluer la monnaie (les pièces et billets correspondaient à de moins en moins d’or) puis se mirent à emprunter aux riches (en échange de rentes à vie) et ce fut la cause de leur perte car les riches bourgeois se firent de plus en plus gourmands au point que l’état étant en quasi faillite, ils purent renverser le roi Louis xvi en 1789.

Contrairement à ce qu’on nous apprend, la révolution de 1789 ne fut pas une révolution populaire mais un coup d’état de la bourgeoisie sur la noblesse et la république qu’ils instaurèrent ne se voulait pas une démocratie mais un système représentatif qui leur permettait de conserver le pouvoir sur le peuple. Le roi n’était pas tout puissant, c’était plutôt un défenseur du peuple et de la nation contre ceux qui l’exploitaient, en garantissant un prix du pain stable. C’est quand il n’a plus pu le faire que le peuple a fini par se révolter.

Les seuls qui restaient à pouvoir créer de l’argent basé sur l’or étaient les banquiers, et comme personne n’allait voir leur réserve d’or, ils créèrent de plus en plus de fausse monnaie dette, d’abord subrepticement, puis avec la complicité des politiques pour ceux qui prenaient la place de banque centrale.

Or il faut bien comprendre que le fait d’être le seul à pouvoir créer la monnaie de l’état place celui qui le fait au-dessus de l’état car il met l’état en dette envers lui et oblige donc toute la nation à travailler pour lui. Lorsqu’un état crée sa propre monnaie, il ne peut être en dette avec aucun particulier, seulement avec un autre état si sa balance commerciale n’est pas équilibrée.(Nous n’aurions pas de dette si l’état n’avait pas renoncé à créer sa propre monnaie. Si la création monétaire était sous contrôle citoyen et servait à payer ceux qui travaillent pour la collectivité, il n’y aurait pas non plus besoin d’impôts et de taxes. Voir la page « le système monnaie pleine citoyenne »).

Le premier qui a bien compris le pouvoir que donnait le fait de prêter à un état fut un juif du ghetto de Francfort, un certain Mayer Amschel Bauer, qui se fit par la suite appeler Rothschild. Il conçut dès le départ un plan machiavélique étalé sur plusieurs générations qui doit permettre à sa dynastie et ses alliés de prendre à terme le pouvoir sur la terre entière. Ce plan se veut aussi une revanche de la religion juive sur la chrétienté.

Il envoya donc ses 5 fils occuper les banques centrales des principaux pays européens. Le plus important fut sans conteste Nathan Mayer Rothschild qui pris possession de la Banque d’Angleterre avec la bénédiction du roi Guillaume d’Orange. Les banquiers, qui avaient commencé dans la malhonnêteté et le péché (toutes les religions à l’origine interdisaient l’usure, le prêt avec intérêt, sauf la religion juive) avaient continué en inventant la spéculation qui leur permettait de gagner encore plus d’argent sans apporter de richesse réelle ; et dans ce jeu, il n’y a plus aucune morale, c’est le plus malhonnête qui gagne. Ainsi, Nathan Rothschild multiplia par 2 sa fortune déjà considérable en faisant croire à la victoire de Napoléon à Waterloo, ce qui fit chuter toutes les actions anglaises qu’il racheta à bas prix avant que la vérité éclate et les fasse remonter. Le jeu et l’esprit sont les mêmes aujourd’hui avec des moyens informatiques beaucoup plus puissants.

A la même époque, Napoléon avait donné la Banque de France également à des banquiers privés et n’a compris sa douleur qu’à la fin de sa vie.

A la même époque, les colonies anglaises d’Amérique prospéraient car elles avaient créé leur propre monnaie : les banquiers londoniens demandèrent au roi d’interdire cette monnaie et d’ordonner l’utilisation de la monnaie des banquiers : la récession et la misère qui s’ensuivit fut la véritable cause de la guerre d’indépendance.

Bien que la constitution des nouveaux états d’Amérique indique que c’est au congrès de créer la monnaie, ce sont les banquiers américains, soutenus dans l’ombre par les banquiers londoniens, qui dirigeaient en fait le pays, faisant ou défaisant les présidents en payant ou non leur campagne électorale, faisant de Wall Street un casino boursier qui apportait régulièrement au pays crises et récessions.

Les banquiers n’étaient que la tête du complot mais n’agissaient pas seuls : maîtrisant le crédit, ce sont eux qui pouvaient décider qui peut devenir riche ou pas, les grands industriels et l’état sont devenus leurs obligés, les banquiers ont pris en main le système éducatif, les universités, les médias. Petit à petit, toute l’administration américaine va se composer de banquiers, de préférence juifs.

Tous les présidents qui ont voulu s’opposer aux banquiers en créant une monnaie d’état ont été victimes d’attentats ou assassinés :  Jackson y échappa car l’arme s’est enrayée, Zachary Taylor est mort empoisonné à l’arsenic, James Buchanan, après avoir voulu encadrer les banques, a résisté à un empoisonnement à l’arsenic .Pour financer la guerre de sécession, Lincoln émit une monnaie gouvernementale, le billet vert et avait promis de s’attaquer aux banquiers une fois la guerre finie: «J’ai deux grands ennemis: l’armée du Sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis. » Il fut assassiné 5 jours plus tard, le billet vert disparu, une formidable restriction du crédit s’ensuivit, organisée par les banques. James A. Garfield fut élu ensuite sur le programme de reprendre un contrôle gouvernemental de la monnaie : « celui qui contrôle la monnaie d’une nation contrôle la nation ». Il fut abattu un an plus tard. Il y eut encore Mac Kinley, élu en 1896, qui assainit le budget de l’état en ne recourant pas à l’emprunt et parlait de mettre le dollar sous contrôle d’état quand il fut assassiné en 1901.

Le coup d’état des banquiers fut légalisé en 1913 avec la « loi sur la réserve Fédérale », votée avant Noel à grand renfort de propagande et de corruption des députés, qui institue comme Banque Centrale des USA un consortium de quelques banques privées anglo-américaines indépendantes du gouvernement.

Ce sont elles qui organisèrent la crise agricole de 1920, la grande dépression de 1929 (il suffit de restreindre le crédit en augmentant les taux d’intérêts), qui permirent aussi à Hitler d’entrer en guerre en le finançant. Les guerres sont très intéressantes pour ces banquiers car elles leur rapportent 2 fois, pour les financer et pour reconstruire ; et, de plus, elles entrent dans leur plan de destruction des nations pour établir leur nouvel ordre mondial sous leur direction.

Après la guerre de 39/45 qui avait appauvri les états européens et enrichi les USA, la grande majorité de l’or avait été rapatrié à la réserve fédérale. Ceci permit au dollar, avec les accords de Brettons Woods, de rester la seule monnaie étalonnée sur l’or, donc de devenir l’étalon des monnaies internationales, ce qui donne aux USA et à la FED un pouvoir international.

La FED, conformément à son habitude, en profita pour émettre beaucoup plus de dollars qu’elle n’avait d’or et, quand des pays comme la France de De Gaulle commencèrent à s’en apercevoir et à vouloir échanger des dollars contre de l’or, Nixon en 1971 suspendit la convertibilité du dollar en or.

Donc actuellement les banquiers de banques centrales privées (et elles le sont presque toutes) peuvent créer légalement autant de monnaie qu’ils veulent ne correspondant à aucune richesse réelle, autrement dit de la fausse monnaie. Par le système des « réserves fractionnaires », tous les autres banquiers peuvent aussi créer de la fausse monnaie quand ils font des crédits lorsqu’ils ont un peu de fausse monnaie de banque centrale en réserve. 95% de la monnaie créée est déconnecté des richesses réelles et ne sert qu’à alimenter des bulles spéculatives.

Ce système est fou et conduit l’humanité à sa perte car il ne peut survivre que dans une croissance permanente qui oblige à s’endetter davantage pour payer les intérêts des premiers emprunts dont l’équivalent en monnaie n’a pas été créé.

De plus, comme la monnaie n’est créée que sous forme de dette, il nous enchaîne dans une dette exponentielle et impossible à rembourser envers les banquiers, ce qui leur permet de nous faire travailler toujours plus en nous mettant dans une austérité de plus en plus grande. Peu de gens parmi la population, les politiques et même les petits banquiers comprennent la folie du système, mais les grands banquiers qui le pilotent, avec à leur tête les Rothschild l’entretiennent sciemment à leur profit.

L’immense pouvoir que leur donne le fait de contrôler la monnaie, le sentiment d’impunité due au fait de pouvoir agir malhonnêtement sans être inquiété par personne les a fait se sentir au-dessus des lois du commun des mortels, se prendre pour une élite qui devait gouverner le monde en continuant à faire le mal. Ils se font appeler les « illuminati » mais ce terme ne leur va pas car ils représentent plutôt l’ombre que la lumière ; ou les « élites » car ils se pensent d’une race supérieure qui considère le reste des humains comme du bétail industriel. Nous les nommerons plutôt les AMBO (Association de Malfaiteurs en Bande Organisée) ou « la Mafia » car ils en ont les méthodes et, si la justice n’était pas corrompue elle aussi, ils devraient être poursuivis et emprisonnés. Mais ils ont réussi à corrompre aussi la justice.

Leur plan a été conçu il y a 2 siècles, écrit dans « les protocoles de Sion », gravé dans le granit sur les Georgia Guidestones en Géorgie. Il prévoit de réduire progressivement la population mondiale à 500 millions en contrôlant et robotisant ceux qui restent pour les servir.

Très peu sont au courant des vrais buts du complot : les initiés se retrouvent dans des réunions plus ou moins secrètes (Bilderberg) ou dans des sectes comme celle des Francs-Maçons qu’ils ont détourné de leur but originel, où ils y pratiquent des rites sataniques.

Ce sont eux qui firent créer l’état d’Israël comme fer de lance dans les pays arabes pour les contrôler.

Le dernier président américain qui prit conscience de cet état dans l’état et voulut s’y opposer fut J.F.Kennedy : il fut assassiné car la Mafia contrôlait maintenant aussi les journaux, l’armée et les services secrets. (Voir le chapitre sur son assassinat)

Après son assassinat, la voie était ouverte pour conquérir le monde, mais subrepticement, avec une multitude d’armes nouvelles, et en prenant soin de présenter ces avancées comme un progrès inéluctable :

_Le système idéologique et économique « néo-libéral » qui demande aux états d’ouvrir leur frontière, donc de ne plus protéger leurs industries et de se saborder en laissant faire « la main invisible du marché » (que eux contrôlent en fait).

_Le contrôle des principaux médias officiels mondiaux qui leur permet de travestir les réalités et de faire croire à la majorité des peuples qu’ils vivent encore en démocratie. (Voir leurs principales « fake-news). Cela leur permet également de faire élire des politiques corrompus entièrement dévoués à leur solde.

_L’enchaînement des principaux pays européens dans une « Union » qui les paralyse et dépossède les états de leur autonomie.(Voir « les dessous de l’UE »)

_La gouvernance par la peur en organisant des attentats pour faire passer des lois liberticides, des guerres, de fausses révolutions, des immigrations massives pour déstabiliser nos pays européens dans leur identité et provoquer des guerres civiles.

_Le détournement de toutes les inventions qui auraient pu améliorer la vie des populations au profit d’applications militaires secrètes destructrices envers les populations.

_L’utilisation des progrès de l’informatique pour accroitre les moyens de surveillance de la population (smartphone, linky, intelligence artificielle). La suppression à venir de l’argent liquide, présentée comme un progrès car une majorité utilise surtout les cartes de crédit, prochainement remplacées par des puces implantées, leur donnera un contrôle total sur chacun de nous.

_Le contrôle des armées de tous les pays adhérant à l’OTAN pour organiser des guerres contre les nations qui résistent (Irak, Libye, Syrie,Iran).

(Tous ces points sont détaillés plus loin : il faut avancer lentement en prenant soin de tout vérifier pour être convaincu : ce peut être déprimant mais il faut aller jusqu’au bout car il y a aussi des lueurs d’espoir et des possibilités de résister)

Nous approchons de la phase finale : quand les nations auront fini de s’auto-détruire ou de s’entre-détruire, ils espèrent que les peuples épouvantés appelleront de leurs vœux le gouvernement mondial qu’ils veulent installer.

Il reste cependant quelques lueurs d’espoir :

_Certains pays résistent : la Russie de M. Poutine, la Chine, l’Iran, la Syrie qui ne sont pas non plus des démocraties mais sont nationalistes, refusant d’auto-détruire leur pays comme le fait M. Macron en France. M. Macron est un serviteur zélé de cette Mafia, il fait partie de la secte des Francs-Maçons, comme M. Edouard Philippe, (comme M. Mélenchon, M. Sarkozy,…), comme aussi M. Obama, malgré sa belle prestance. La France est parmi les pays les plus corrompus par la secte des Francs Maçons qui a infiltré tous les lieux de pouvoir, y compris la justice: ceux qui en font partie sont au-dessus des lois et peuvent faire ce qu’ils veulent, y compris des crimes pédo-sataniques (voir une des premières émissions d’Elise Lucet); ceux qui les gênent ne sont protégés par aucune loi (voir cet interview d’un professeur d’université envoyé illégalement de force dans un hôpital psychiatrique car il refusait la corruption)

_Le président Trump, même s’il n’est pas sympathique à beaucoup et parait inconstant dans ses actes, est un grain de sable dans leurs projets car il est nationaliste et arrive parfois à s’opposer à cet « état profond ».

_L’augmentation de ceux qui ont compris que nous allons vers une destruction d’une grande partie de la vie sur cette planète et qui cherchent à la protéger par des initiatives locales. Malheureusement, faute de s’unifier et de pouvoir agir à un échelon national, faute d’une compréhension globale de ce qui se passe vraiment à cause de la désinformation des médias, il est peu probable qu’ils arrivent à s’opposer efficacement. Les oppositions efficaces en France seraient :

. Ne pas faire confiance aux médias officiels pour nous informer et chercher d’autres points de vue afin de se forger une opinion. Il y a de tout sur internet mais aussi des journalistes, des scientifiques, des témoins sincères, indépendants et compétents, sans conflit d’intérêt.

. Ne pas accepter les lois liberticides ou destructrices de la nation. Ecrire et obéir à notre propre constitution (voir la page « constitution« )

. Utiliser le moins possible l’argent des banquiers qui se nourrissent sur notre consommation : acheter local et bio, fuir les multinationales, adhérer à des SEL.

. Voter pour un président nationaliste compétent et honnête, il en existe un en France mais il est marginalisé par les médias.

 

Et pour avoir plus de force, nous pourrions nous grouper en association. Rejoignez-nous en le mentionnant sur un commentaire (cela apparaîtra pas dans le commentaire) ou en utilisant la rubrique « contact ».

 

.

 

L’assassinat du président Kennedy

La principale preuve qu’il y avait plusieurs tireurs, contrairement à ce qu’a affirmé la commission d’enquête, est un film tourné par un spectateur, qui montre un panneau endommagé par un tir venu d’ailleurs au même moment que celui de

Ce film a été acheté très cher par le magazine life (Rockefeller) avec une copie au FBI. Quand il a été montré à la commission d’enquête, il avait été « endommagé » et la partie où on voyait l’impact sur le panneau supprimée.

Ceci suffit à montrer l’implication du FBI dans cet assassinat. Le FBI, comme la CIA, fait partie de cet « état profond », véritable état dans l’état auquel le président Kennedy voulait s’attaquer : « Nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que par l’invasion, la subversion plutôt que les élections, par l’intimidation au lieu du libre choix, par guérillas la nuit au lieu d’armées en plein jour. C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’un tricot serré, une machine qui combine armée, diplomatie, renseignements, opérations économiques, scientifiques et politiques. »

Sources : media-presse.info/archives-le-discours-de-Kennedy-évoquant-conspirations-et-sociétés-secrètes

Et : www.jfklibrary.org/research-aids/JFK/American-Newspaper-Publishers-Association-19610427.aspx

Il demandait aux journaux d’informer le public pour le soutenir mais les journaux, déjà inféodés au système, ont trahi ses propos en faisant croire qu’il parlait des communistes.

A la tête de cet état profond se trouvent les grands banquiers qui tiennent leur puissance du pouvoir de création monétaire que des politiques corrompus leur ont accordé (voir le chapitre sur les banquiers). JFK s’attaquait aussi aux banquiers : il venait de promulguer un décret autorisant l’état à battre monnaie. Le premier acte politique que fit Johnson (qui faisait partie du complot) fut d’annuler ce décret.

Théorie du complot

                                

Cette phrase, qui sert à faire taire tous ceux qui dévoilent un plan de gouvernance mondiale, (comme si un complot pour prendre le pouvoir sur les peuples était inimaginable alors que notre histoire en est remplie), a été introduite par la CIA pour faire taire ceux qui mettaient en doute la version officielle de l’assassinat du président Kennedy. Or on sait maintenant de façon certaine (voir le sujet suivant) qu’il y avait plusieurs tireurs, que le FBI était impliqué et qu’il s’agissait bien d’un complot contre un président qui tentait justement de dénoncer ce complot.

Cet assassinat a achevé le coup d’état et montré que ce n’était plus le président qui contrôlait les USA mais un « état profond » regroupant les services secrets,  le complexe militaro-industriel, et une bonne partie de l’administration. Le coup d’état avait commencé en 1913 avec la loi de la « réserve Fédérale » aux USA qui donnait à quelques banquiers privés le pouvoir de créer toute la monnaie des USA et un peu plus tard du monde puisque le dollar est devenu la monnaie des échanges internationaux. Ce pouvoir immense leur a permis de se placer au-dessus des états, de corrompre toutes les institutions démocratiques et d’envisager une gouvernance mondiale. La différence avec les coups d’état précédents, c’est que les véritables auteurs ne se montrent pas en public et agissent dans l’ombre, corrompant le système économique, les institutions démocratiques, les médias et les politiques pour que les nations s’auto-détruisent en vue du « Nouvel Ordre Mondial » des banquiers.

Et la majorité des populations, manipulée par de fausses informations, bien que sentant un malaise, n’arrive pas à comprendre qu’elle est déjà sous dictature  car les médias officiels qui leur appartiennent entretiennent l’illusion démocratique en manipulant l’information : il y a plus de « fakes news » dans les médias officiels que sur internet : nous vous invitons donc à multiplier vos sources d’information avant de forger votre propre opinion.

Chemtrails (traînées chimiques en Français)

 

La question n’est pas de savoir s’ils existent ou pas, ils sont au-dessus de nous de façon quasiment quotidienne : il suffit de regarder le ciel un jour qui devrait être de beau temps pour voir des avions arriver de différents coins du ciel, se croiser, faire des quadrillages en laissant derrière eux de longues traînées blanches qui ne disparaissent pas mais se diluent et finissent par rendre le ciel blanchâtre. Ce ne sont pas des traînées normales de réacteurs que l’on peut voir sur d’autres avions, qui, elles, sont des traînées de condensation qui ne sont pas très longues et disparaissent sans laisser de traces.

Ce phénomène me semble relativement nouveau en France, depuis que nous avons réintégré l’Otan, mais dure depuis des dizaines d’années aux USA. Nié par les pouvoirs publics, il est dénoncé par des scientifiques et des associations qui ont analysé les retombées et trouvé de l’aluminium, du baryum, du strontium, des phtalates (perturbateurs endocriniens) et autres substances toxiques. Le plus grave est constitué par les nanoparticules d’aluminium qui produisent la maladie Alzheimer lorsque nous les respirons et qu’elles se fixent sur le cerveau, qui polluent les sols et détruisent les plantes.

_D’autres nano particules programmées pour se regrouper produisent la maladie des Morgellons : elles de déplacent sous la peau et ressortent sous forme de fils.

Ces faits sont avérés et méritent à eux seuls que nous nous mobilisions pour faire cesser ces épandages.

La question qui n’a que des réponses hypothétiques est de savoir pourquoi ils font ces épandages :

_Géo-ingénierie pour nous protéger du soleil et éviter le réchauffement climatique ?

_Ou nuages artificiels pour contrôler militairement le climat afin de pouvoir provoquer à volonté sécheresse ou inondations ?

_Ou épandages volontairement toxiques pour nous affaiblir et mieux nous contrôler, nous stériliser pour diminuer la population mondiale, tuer la vie naturelle pour nous obliger à acheter des plantes résistant à l’aluminium créées par Monsanto (les brevets ont été déposés)

 

Documents en Français :

_Livre de Claire Séverac « la guerre secrète contre les peuples » bien documenté

_La présentation de son livre en vidéo : https://youtu.be/qA7vWgC7L_Y

_Un documentaire américain avec sous-titres en Français : https://youtu.be/Kw41ZubwAM8

_Composition des chemtrails : https://youtu.be/m5oibhwHkXM

_Dénonciation des chemtrails en Californie : https://youtu.be/zQAwcrODu8w

_Conférence d’un chercheur américain : https://www.facebook.com/LaCavernedeCaerbannoglelapinblanc/videos/585064794967920/

_Groupe “chemtrails géo-ingénierie” sur Face-Book

 

 

11 septembre 2001

Cette fiche est le résumé du livre de Ray Griffing qui a passé des années à enquêter sur ce qui s’était réellement passé le 11 septembre 2001.Il montre que la commission d’enquête a volontairement négligé un certain nombre de faits et de témoignages qui prouvent indubitablement que la version officielle est fausse et que le FBI et la haute administration Américaine sont impliqués dans ce qui s’est passé.

En voici les principaux :

-Les tours se sont écroulées sur elles-mêmes comme dans une destruction contrôlée alors qu’elles avaient une structure en nid d’abeille conçue pour résister à l’impact d’un avion et qu’il est impossible qu’un incendie provoqué par un avion atteigne la température qui puisse faire fondre la structure métallique. Une troisième tour s’est écroulée de la même façon alors qu’elle n’avait été touchée par aucun avion.

-De nombreux témoins (que la commission a refusé d’entendre) ont entendu des explosions venant du sous-sol. On voit sur les vidéos des explosions avoir lieu juste en dessous de la partie qui s’écroule et projeter violemment le métal vers l’extérieur.

-On a retrouvé dans les poussières des traces de thermate, puissant explosif utilisé par les militaires capable lui de faire fondre instantanément l’acier.

-Il est impossible qu’un avion qui s’écrase sur un immeuble disparaisse immédiatement dans celui-ci sans se casser comme le deuxième avion l’a fait : était-ce un hologramme ? ou un montage cinématographique ? On n’a retrouvé aucun débris d’avion dans les décombres.

-Aucun avion ne s’est écrasé sur le pentagone : on voit sur les photos que la pelouse est intacte et qu’il n’y a aucun débris d’avion. Or, il est impossible qu’un Boeing disparaisse sans laisser de traces dans un trou de 5m de diamètre.

-Le Pentagone est ultra protégé avec des missiles qui se déclenchent automatiquement à l’approche d’un avion sauf s’il s’agit d’un avion militaire. La manœuvre pour y arriver n’est réalisable que par un excellent pilote et les supposés pirates ne l’étaient pas.

-Pourquoi des avions détournés ont-ils pu voler 90mn sans être interceptés alors que la défense aérienne est très efficace ? La plupart des avions de chasse étaient occupés ce jour-là à des manœuvres anticipées et les officiers importants absents ou remplacés par des néophytes inexpérimentés. Pour les 4 avions qui restaient, la procédure d’interception avait été changée 2 mois auparavant : au lieu d’être à l’initiative du pilote en cas de danger, il fallait demander au préalable l’autorisation au Pentagone. Or, ce matin-là, Donald Rumsfeld au Pentagone ne répondait pas.

-Tous ceux qui ont failli à leur mission ce jour-là, au lieu d’être réprimandés, ont été promus.

-Des familles ont reçu des appels de passagers : or, à cette époque, les portables ne pouvaient pas émettre d’un avion.

-Malgré ses énormes moyens, le FBI n’a jamais apporté la preuve de la culpabilité de Ben Laden et d’ Al Quaïda : celui-ci n’a jamais revendiqué l’attentat alors qu’il aurait pu en tirer gloire (les vidéos trouvées après coup sont manifestement truquées). On n’a aucune preuve que celui qui a été assassiné et jeté à la mer (pourquoi ?) était bien lui.

-Al Quaïda a été créé en 1989 par la CIA : c’est une liste de participants à la guerre d’Afghanistan, formés et embauchés par la CIA (sous couvert d’une société privée), utilisés dans le conflit en Bosnie. Contrairement à ce qui a été dit, ils étaient toujours commandés et payés par la CIA en 2001. C’est la CIA qui en a fait entrer plusieurs aux USA peu de temps avant le 11 septembre, alors que leurs papiers n’étaient pas conformes. Ils n’ont pas été discrets et ont passé leur temps à se faire remarquer en prenant des cours d’aviation (sans grand résultat, Mohamed Atta n’arrivant pas à faire décoller un petit avion).

_La liste des passagers des avions « détournés » n’a jamais été publiée par les compagnies concernées. Le FBI en a publié une manifestement fantaisiste, plusieurs ayant fait savoir par la suite qu’ils n’y étaient pas.

_Des systèmes automatiques de repérage des avions montrent que les vols indiqués ou n’existaient pas, ou se trouvaient ailleurs au moment de l’impact (source Nexus 124).

-Un individu dangereux, par contre, Moussaoui, qui voulait apprendre à décoller mais pas atterrir, avait été signalé aux autorités, sans suite.

-la commission d’enquête a été mise en place tardivement sous la pression populaire, avec peu de moyens et a refusé d’examiner tous les témoignages et les faits qui pouvaient remettre en cause la version officielle.

 

Enfin, comme dans toute enquête criminelle, on peut se demander à qui profite le crime :

-Ben Laden n’en a manifestement pas beaucoup profité

-Ces tours n’étaient plus le joyau de l’Amérique car elles étaient devenues obsolètes et pas rentables : conçues avant l’interdiction de l’amiante, elles en étaient bourrées et le devis pour désamianter s’élevait à des sommes astronomiques, plus cher que d’en reconstruire une neuve. Pourtant, quelques mois avant, un homme d’affaires fortuné, Larry Silverstein, en fit l’acquisition pour plus de  3 milliards et s’empressa de les assurer contre les attentats pour de fortes sommes. Il y installa ses bureaux et y vint régulièrement sauf ce jour-là, « sa femme ayant pris un rendez-vous chez un médecin ». Comme il y  eu 2 avions, il réclama le double à l’assurance (7 milliards). C’est le gouvernement qui interdit à l’assurance de faire une contre-enquête et fixa le montant à verser (4,5 milliards) Non seulement il n’a pas eu à désamianter (c’est la population de New York qui en a respiré les vapeurs), mais il a récupéré plus que sa mise et se retrouve propriétaire d’un terrain constructible qui vaut une fortune.

-Il y a eu en bourse d’immenses spéculations à la baisse juste avant les attentats sur les compagnies aériennes et sur les assurances qui ont généré des milliards de profits. Qui savait ?

-La troisième tour contenait des bureaux du FBI qui enquêtait sur des faillites frauduleuses : dossiers perdus.

-La partie du Pentagone qui a explosé était celle qui enquêtait sur la « disparition » de 2300 milliards de dollars annoncée la veille par Donald Rumsfeld.

-Le choc créé sur la population a permis de déclencher la guerre en Afghanistan et en Irak qui était déjà programmée.

-Il a aussi permis de faire voter une série de lois liberticides qui, sous couvert de s’attaquer aux « terroristes », permet d’emprisonner sans jugement tout citoyen un peu trop critique envers le gouvernement.

 

Notons enfin que l’oligarchie qui dirige de façon secrète les USA est coutumière de ce genre de manipulation : quand il a fallu déclarer la guerre à l’Espagne pour prendre de vitesse les révoltés cubains, un navire Américain a explosé dans le port, tuant tous les marins (mais pas les officiers qui avaient un repas à terre) ; à Pearl Harbour, les chefs des armées et le président Roosevelt étaient prévenus de l’attaque des japonais mais ils n’ont pas avertis les commandants de la base : 3000 morts ont convaincu la population d’entrer en guerre.

 

Cela est tellement épouvantable et tellement contraire à l’image que nous pouvons avoir des USA qu’il serait plus confortable de le nier ; mais plus on se documente, plus on est convaincu de l’implication d’au moins une partie de la CIA et de la haute administration américaine dans ces attentats. Notons aussi l’intéressante analyse d’Olivier Demeulenaere qui montre l’importance d’Israêl avec son mossad et tous les juifs infiltrés dans l’administration américaine dans l’organisation de cet attentat. Le sujet est encore tabou en France mais plus de 50% des américains sont convaincus que le gouvernement leur a menti. Ceux qui veulent en savoir davantage peuvent lire le livre de David Ray Griffin « un autre regard sur le 11 septembre » traduit en Français aux éditions Demi-Lune ou aller voir sur You Tube le site Reopen 911 ou consensus 9/11 ou voir le film de Massico Mazzucco « 11 septembre : le nouveau Pearl Harbor »

 

Un film bien documenté sur les mensonges de la version officielle :

https://youtu.be/VGjFCCCF0AA

Les révélations d’une agent de la CIA qui négociait avec l’Irak :

https://www.youtube.com/watch?v=Vd0vxcARIvs

Comprendre simplement l’arnaque bancaire

  Point n’est besoin d’être économiste (et peut-être même vaut-il mieux ne pas l’être pour ne pas avoir été formaté sur des idées fausses) pour comprendre comment devrait fonctionner un système monétaire et pourquoi celui qu’on nous a instauré ne peut conduire qu’à une impasse : un raisonnement logique inattaquable et accessible à tous permet de le démontrer très simplement.

La monnaie a été inventée pour élargir le troc à une communauté : au lieu que celui qui reçoit soit obligé de rendre un équivalent à celui qui a donné, elle permet de rendre l’équivalent à n’importe quel membre de la communauté. Pour cela, il faut introduire une mesure de la valeur du don, et que cette valeur se conserve dans le temps, pour permettre de rendre si on a reçu ou recevoir si on a donné pour la même valeur. Qu’elle soit scripturale ou matérielle, la monnaie n’est donc que l’écriture symbolique d’une mesure (cette écriture a d’ailleurs précédé les pièces comme le montrent les registres de l’Egypte ancienne), elle mesure la valeur de ce qui a été échangé, les vraies richesses étant ce qui a été donné (bien, service, transmission de savoir ou de savoir-faire, tout ce qui correspond à un travail) et ce qui sera acheté.

Pour que le système soit fiduciaire (digne de confiance), il faut que soient remplies 3 conditions :

_La mesure doit être exacte, approuvée par celui qui donne et celui qui reçoit, et le système ne doit pas autoriser les faux-monnayeurs, ceux qui se fabriquent une monnaie ne correspondant à aucune richesse réelle vendue.

_Comme toutes les unités de mesure, elle doit être étalonnée sur quelque chose de stable et pouvoir se conserver dans le temps sans modifier sa valeur.

_Elle doit être acceptée par celui à qui on veut acheter, ce qui suppose un accord de toute la communauté pour l’utiliser, ou des lois rendant son acceptation obligatoire comme c’est le cas pour la monnaie légale.

Nous avons actuellement une monnaie légale qui n’est pas fiduciaire car les 2 premiers points ne sont pas respectés :

_Les banquiers privés ordinaires ou de banque centrale créent « ex nihilo » (non pas « à partir de rien », ce qui est normal, mais « ne reposant sur rien » c’est-à-dire sans richesse réelle associée, ce qui est scandaleux) la monnaie que les particuliers ou les états leur empruntent : c’est exactement la définition du faux monnayeur (comme le faisait justement remarquer Maurice Allais, prix Nobel d’économie). Dès leur création, les banquiers ont été des orfèvres devenus malhonnêtes en émettant plus de billets qu’ils n’avaient d’or en dépôt. Au début, ce n’étaient que de petites quantités, environ 30% des dépôts qui, en temps normal, n’était jamais retiré. Actuellement, ils peuvent créer 20 fois plus de fausse monnaie que ce qu’ils ont en dépôt, sans compter que la monnaie en dépôt est déjà probablement de la fausse monnaie d’une autre banque. Ceux qui utilisent ensuite cette monnaie ne se rendent compte de rien car elle va être utilisée pour mesurer de vraies richesses et elle pourra servir à acheter de vraies richesses puisque l’état rend son acceptation obligatoire. Les seuls au courant de l’arnaque sont les banquiers et les politiques complices.

Cette arnaque est invisible pour la majorité mais a des conséquences visibles très graves dont la majorité a du mal à comprendre les raisons : tout l’argent quasiment mondial étant créé de cette façon, tout l’argent qui circule dans le monde  appartient aux banquiers et doit leur être rendu ; l’argent des intérêts n’ayant pas été créé, les dettes ne peuvent même pas être remboursées. Comment expliquer sinon que la dette mondiale soit égale à 3 fois le PIB mondial ? (Sachant en plus que le PIB est beaucoup plus important que la masse monétaire en circulation puisque un même billet qui participe à plusieurs transactions est compté plusieurs fois dans le PIB), comment une telle dette pourrait être remboursée ? Comment est-il possible qu’une dette soit plus importante que la masse de monnaie en circulation ? Pour masquer l’arnaque, il faut une croissance permanente pour que les nouveaux  emprunts permettent de rembourser les intérêts des anciens. Quand la croissance n’est pas assez importante, le système ne peut que s’écrouler, ce qui est le cas actuellement. Il est maintenu sous perfusion par le « Quantitative Easing », c’est-à-dire une production énorme de fausse monnaie quasiment sans intérêt par les banques centrales pour empêcher les banques de s’effondrer mais, comme elles s’en servent pour spéculer, cela  ne fait qu’empirer le mal en gonflant des bulles qui ne pourront que crever.

Les dettes aux banquiers sont complètement fictives mais servent à asseoir le pouvoir des banquiers sur le monde. Quand un faux monnayeur vous donne de la fausse monnaie, vous lui devez si vous êtes complice le prix de la fabrication, c’est-à-dire pas grand-chose quand il s’agit de taper des chiffres sur un ordinateur, un petit peu plus quand il faut imprimer des billets. La vraie dette que vous avez n’est pas envers le banquier mais envers la société car vous achetez avec cette fausse monnaie de vraies richesses et il faudra que vous produisiez ensuite des richesses pour la même valeur.

Et quand il s’agit de l’état, les conséquences sont encore plus grave : ce sont les banquiers qui dirigent la politique des états, obligeant à des politiques d’austérité pour rembourser ne serait-ce que les intérêts d’une dette exponentielle ; ce sont eux qui décident des investissements à faire, choisissant les plus rentables pour eux et non les plus profitables à la société, ce sont eux qui obligent la nation à se vendre pour essayer de rembourser une dette fictive.

_Le deuxième point qui rend notre monnaie légale non fiduciaire est le fait qu’elle ne conserve pas la valeur initiale :

. Elle n’est plus étalonnée sur rien. Elle a longtemps été étalonnée sur l’or qui avait un cours relativement stable mais n’était pas un bon étalon non plus : à quoi sert de pouvoir acquérir de l’or si le prix des aliments flambe en période de mauvaises récoltes ? L’or n’était intéressant que pour les commerçants internationaux car il permettait un troc quasiment universel. Pour les peuples, le véritable étalon doit être un panel d’articles de première nécessité, comme celui grâce auquel on calcule l’inflation; ou le taux horaire du SMIG par exemple, comme dans les SEL.  A noter que la très légère inflation qu’on nous décrit est complètement fausse car l’indice est trafiqué et il n’est pas tenu compte de l’inflation boursière qui est énorme.

. Le prêt avec intérêts et la spéculation permettent de modifier la valeur de la richesse associée sans avoir apporté de richesse supplémentaire et sont donc immoraux. La conjugaison du droit de création monétaire avec la spéculation permet aux banquiers de créer des sommes astronomiques d’argent fictif qui alimentent les bulles boursières mais permettent aussi d’acheter toutes les richesses réelles. Actuellement, 95% de l’argent créé sert à la spéculation, 5% à l’économie réelle.

Grâce à cette arnaque non dévoilée depuis des siècles, les (grands) banquiers sont devenus  si riches qu’ils ont pu corrompre presque toutes les institutions démocratiques. Ils sont, grâce à la complicité ou l’ignorance des politiques, devenus plus puissants que les états et sont en train d’établir dans l’ombre une dictature mondiale de type mafieux qui, si elle s’installe complètement, conduira certainement l’humanité à sa perte. Mais si nous décidons de ne plus utiliser leur monnaie et créons la nôtre, leur pouvoir s’effondre

Que faudrait-il donc pour que notre monnaie soit fiduciaire ?

_D’abord interdire les faux monnayeurs, qu’ils soient privés ou d’état : la monnaie ne doit être créée qu’en échange d’une richesse réelle vendue. Dans les échanges entre particuliers, elle est créée chez le vendeur, détruite chez l’acheteur, le contrôle de la véracité est fait par les 2 protagonistes et l’opération peut être faite par un logiciel, pas besoin de banquiers ! Dans les échanges entre un particulier et l’ensemble de la communauté, un serviteur de l’état par exemple, c’est à la communauté de décider combien il doit être payé et il peut être payé par création monétaire, pas besoin d’impôts : il a donné des richesses réelles à la communauté, elle le rembourse en lui donnant des richesses réelles à hauteur de l’argent créé pour lui. C’est donc la communauté qui doit posséder la banque centrale seule habilitée à faire de la création monétaire et uniquement pour des investissements collectifs : autoroutes, hôpitaux, services publics, protection de l’environnement. Et c’est la communauté qui déciderait alors sans contraintes où il faut investir et créer des emplois. Cet argent plein qui n’aurait à être rendu à personne permettrait d’enrichir tout le monde sans avoir à recourir à l’impôt sous réserve que la production des biens fondamentaux soit suffisante pour subvenir à tous. Le fait que la création de monnaie soit assujettie à une circulation de richesse réelle ne devrait pas créer d’inflation et pour éviter que certains ou que l’ensemble de la population devienne trop riche, il suffirait de décider d’un revenu et d’une capitalisation maximum.

_Ensuite toute variation de la valeur initiale doit être combattue, ce qui veut dire interdire les prêts avec un intérêt supérieur à l’inflation et interdire ou taxer fortement la spéculation. Les religions l’avaient bien compris à leur origine car toutes (sauf la religion juive) interdisaient l’usure.

Ces 2 conditions existent dans les SEL (Systèmes d’Echange Locaux) et les monnaies locales ou complémentaires : c’est vers eux qu’il faut se tourner avant la crise inéluctable et imminente qu’on nous promet. Le bitcoin sécurise les échanges entre particuliers mais ne correspond pas à nos critères car sa création ne correspond pas à une richesse vendue (simplement à un « minage » de fonctionnement) et elle est spéculative. La monnaie « libre » est une monnaie pleine mais n’est pas non plus créée lors d’une richesse vendue. Je propose pour ma part la « monnaie pleine citoyenne », seule à ma connaissance à répondre aux 2 premiers critères.

 

Statuts provisoires de l’association « mieux vivre ensemble »

(Les statuts et le nom définitifs ainsi que la mise en forme réglementaire seront déterminés lors de la prochaine assemblée générale constituante)

La présente association a pour but de concevoir, expérimenter et promouvoir une organisation sociale à la fois démocratique, laïque, solidaire, pacifique, respectueuse de la liberté de chacun et de toute forme de vie sur terre.

Pour cela, elle se dote d’une charte constitutionnelle précisant cette organisation ainsi que les droits et les devoirs de chacun. Cette charte est votée lors de l’assemblée générale constituante et est modifiable lors d’une assemblée générale extraordinaire.

L’organisation comportera obligatoirement un bureau  exécutif et un comité éthique.

Le bureau exécutif est composé d’élus désignés (ne peuvent faire campagne pour eux-mêmes) ou tirés au sort parmi les volontaires et est mandaté pour appliquer les lois ou les objectifs votées par les membres. En cas de défaillance, Il peut être révoqué en totalité ou en partie en cours de mandat par un RIC à l’initiative de 10% des membres.

Un comité éthique veille au respect des lois et de la charte. Il est indépendant du bureau exécutif, et son accord est nécessaire à toute action à l’initiative de celui-ci. Il est constitué de membres en majorité tirés au sort chaque année. En cas de litige entre le bureau exécutif et le comité éthique, l’arbitrage est donné par l’ensemble des membres.

Tous ceux devant assumer une responsabilité administrative ou organisationnelle sont désignés, mandatés et élus à la majorité des membres. Ils sont révocables lors de chaque assemblée générale ou en cours de mandat par une majorité de membres.

Les assemblées générales auront lieu au moins une fois par an mais aussi à chaque décision importante en cours d’année à la demande du bureau exécutif, du comité éthique ou de 10% des inscrits. Elles pourront se faire par internet.

Tous ceux travaillant pour l’association le font bénévolement. Leur travail pourra cependant être évalué à l’aide d’une monnaie interne non convertible par l’assemblée générale.

Comme toute association déclarée, notre association peut recevoir des dons. 3 types de dons sont possibles :

_les dons gratuits, désintéressés, sans contrepartie.

_Les dons chiffrés en euros, donnant droit à un reçu et à une réduction d’impôts.

_Les dons chiffrés en monnaie interne donnant droit à recevoir d’autres dons chiffrés de la même manière pour la même valeur.

Les dons et les dépenses chiffrés en euros font l’objet d’une comptabilité publique.

La création de la monnaie interne qui sert à mesurer nos échanges est gratuite. Cette monnaie n’est pas convertible et est étalonnée sur le temps de travail ou les biens de première nécessité. Elle ne peut s’obtenir qu’en échange d’un don à un membre de l’association ou à l’association toute entière.

La cotisation et la participation aux activités sont libres, chacun pouvant donner ce qu’il peut sans en souffrir.

 

Commentaire explicatif : il n’est pas possible de faire fonctionner un groupe de façon cohérente sans un minimum de structure organisationnelle. Cette organisation reflète me semble-t-il ce que nous souhaitons à un niveau national: un exécutif mandaté et révocable par l’ensemble des membres, un judiciaire ne rendant des comptes qu’à la constitution et indépendant de l’exécutif, une constitution écrite par les membres et non par l’exécutif. Le fait d’être une association déclarée nous permet de recevoir légalement des dons. Le fait d’avoir une monnaie interne démocratique n’est pas un gadget mais un élément important de notre indépendance : cela permet d’améliorer le pouvoir d’achat, d’aider ceux en difficulté, de privilégier les échanges avec ceux qui partagent les mêmes valeurs, de ne plus être esclaves des banques.

Si vous souhaitez être parmi les constituants ou même seulement membres, indiquez le dans les commentaires ci-dessous.

 

Appel à Résistance

                                       

Nous sommes entourés de trop de moutons pour provoquer une insurrection avec des résultats immédiats. Ils sont souvent bien gentils, pas forcément bêtes mais complètement chloroformés par les médias : ils ont intégré une vision du monde complètement fausse qui ne peut pas se remettre en question car trop d’informations leur manquent ; ils croient être des privilégiés vivant en démocratie alors que nous sommes peut-être dans la pire des dictatures, profondément mortifère mais intelligente, ne se montrant pas à visage découvert, agissant à petits pas pour nous faire accepter progressivement l’inacceptable, notre perte totale de liberté.

Les Gilets Jaunes commencent à s’en rendre compte en subissant l’esclavage financier, la violence de la répression policière, la justice soumise à l’exécutif, la mauvaise foi des médias. Mais le coup d’état sur la démocratie ne date pas d’aujourd’hui, il commence à bien se voir car il approche de sa phase finale mais il a eu lieu il y a plus d’un siècle, en 1913, avec la loi sur la Réserve Fédérale qui mettait les USA sous le joug de quelques banquiers privés. Lesquels banquiers n’ont eu de cesse de s’approprier les banques centrales de presque tous les états de la planète en vue d’un gouvernement mondial. L’UE fait partie de ce plan puisque les banques centrales des états européens sont désormais contrôlées par la BCE, banque privée ne créant aucune monnaie pour les états, les obligeant à s’endetter sur les marchés financiers.

Le premier pas si nous voulons retrouver notre liberté sera donc de sortir de l’UE et pour cela il y a déjà un parti constitué dirigé par un politicien honnête et compétent : il suffit de voter pour l’UPR à toutes les élections.

Mais cela va prendre quelques années, que faire en attendant ? J’appelle tous ceux qui veulent résister à se réunir au sein d’une association non lucrative loi de 1901 dont la charte sera la constitution démocratique que nous voudrions avoir ( j’en propose une que vous pouvez commenter, enrichir ou amender), dont les membres pourront faire des échanges avec une monnaie interne indépendante des banques (voir ici pour comprendre pourquoi le problème de la monnaie est si important) et boycotteront tout ce qui n’est pas en accord avec notre charte. Nous aurions alors un vrai contre-pouvoir constructif.

Pour adhérer et participer à sa construction, il suffit de donner votre email mais pas sur FB, en me le donnant en mettant un commentaire sur ce site .

continuer autrement

Pour continuer efficacement le mouvement, il faut nous mettre d’accord d’abord sur ce que nous voulons, ensuite sur les moyens à mettre en œuvre pour l’obtenir.

Il me semble que nous sommes d’accord sur 2 objectifs fondamentaux : plus de pouvoir d’achat pour ceux qui ne font pas partie des 1%, et plus de démocratie, c’est-à-dire plus de pouvoir de décision au peuple.

Maintenant, comment l’obtenir ?

_Sur le premier point, il ne sert à rien de le demander à Macron : même s’il voulait, il ne pourrait pas l’accorder car il est missionné par ces 1% pour appliquer leur politique et il payerait très cher de faillir à son mandat. De plus, avec l’UE, notre politique économique ne nous appartient plus : elle est décidée par une commission européenne non élue avec d’énormes pénalités financières si on n’applique pas ses « recommandations ». Et, derrière tout cela, il y a un système monétaire truqué qui fait aller automatiquement l’argent des plus pauvres vers les plus riches et nous endette inexorablement. Comprendre l’arnaque est à la portée d’un enfant de 10 ans, je pourrais faire un atelier là-dessus si vous le souhaitez : en gros, nos politiques depuis Pompidou ont donné le pouvoir de création monétaire qui appartenait à notre Banque centrale à des banquiers privés qui nous prêtent la monnaie que nous pourrions créer en nous endettant : la dette qui leur permet de justifier les politiques d’austérité et de se prendre pour les rois du monde n’existerait pas sans cela.

Donc ce n’est pas Macron qu’il faut démissionner, ce sont les banquiers.

Une fois que l’on a compris cela, une seule solution s’impose : récupérer notre Banque Centrale qui nous a été confisqué par la BCE, banque privée au service des banques privées et non des peuples.

_Sur le deuxième point, il nous faudrait une constitution qui donne plus de pouvoir au peuple : toutes les constitutions jusqu’à présent ont été écrites par les gouvernants pour les gouvernants ; ce système ne pourra changer que le jour où ce sera le peuple qui écrira une constitution lui donnant plus de pouvoir. Et cela n’est pas si compliqué : nous pouvons l’écrire en langage simple et nous faire aider par des juristes acquis à notre cause pour la mettre dans les formes internationales.

Le RIC n’est pas suffisant car, noyé dans notre constitution et les traités européens, il n’aura plus grand pouvoir.

Se faire élire au parlement européen n’est pas une bonne solution car ce « parlement » n’a pas le pouvoir de proposer des lois ni même d’annuler celles de la commission.

Là encore, si nous voulons modifier notre constitution dans un sens plus démocratique, il faut d’abord sortir de l’UE.

Et si nous voulons sortir de l’UE, pourquoi créer un parti nouveau alors qu’il suffit de voter pour un rassemblement de gens compétents qui propose de le faire depuis 10 ans.

Est-ce à dire que nous ne pouvons rien faire en attendant ? Si :

_Maintenir la pression en continuant de porter des gilets jaunes tant que nos revendications ne sont pas satisfaites mais pas forcément sur les ronds-points ou à Paris, chaque fois que nous sommes dans un lieu public.

_Faire agir notre pouvoir de consommateurs : ne plus acheter aux multinationales, n’acheter qu’à des petits producteurs locaux ou entre nous, avec notre propre monnaie.

_Commencer à écrire la constitution que nous voulons et l’appliquer immédiatement entre nous.

Montons une association loi de 1901 à fonctionnement horizontal dans laquelle nous mettrions en œuvre ces 3 points.

comment continuer sans de nouveaux martyrs?

Jusqu’à quand les GJ vont-ils se regrouper pour battre les pavés parisiens ? Que peuvent-ils en espérer ? Une victoire physique sur les policiers qui leur permette de prendre d’assaut l’Elysée ? Peu probable, et même s’ils y arrivaient que feraient-ils après ? il faudrait au moins que l’armée soit avec eux pour faire un coup d’état.

Le coup d’état étant exclu, que faire contre ces usurpateurs qui n’ont manifestement pas l’intention d’entendre nos revendications et ne cherchent que les moyens de nous étouffer ou nous rendre (ou faire voir) violents pour nous disqualifier ?

D’abord nous n’avons pas rallié activement suffisamment de Français pour être une majorité actifs et ce n’est pas en nous regroupant que nous y arriverons, c’est en allant parler avec eux et pas par médias interposés, directement, en mettant un gilet jaune  individuellement chaque fois que nous sommes dans un lieu public , en faisant nos courses par exemple : cela permettrait à beaucoup plus de sympathisants de participer activement, montrerait notre nombre réel à tous, et surtout permet d’entamer le dialogue avec ceux dubitatifs, ni complètement pour, ni complètement contre. C’est ce que je fais au lieu d’aller à Paris.

Ensuite, il nous faut mûrir politiquement pour savoir comment obtenir ce que nous voulons : ce n’est pas en criant « Macron démission » qu’il va nous l’accorder ou que nous allons la lui imposer. Et, même s’il démissionnait, il serait remplacé par un autre appartenant au même système.

Nous voulons plus de pouvoir d’achat mais, même s’il le voulait, il ne pourrait pas nous l’accorder : il n’est qu’un pion qui obéit à ses commanditaires, les grands financiers et la commission non élue de l’UE. Il faudrait d’abord récupérer notre Banque Centrale, ce qui est interdit par les traités de l’UE.

Nous voulons aussi plus de démocratie mais, là encore, nous avons perdu notre indépendance politique avec les traités de l’UE. Le RIC dans la constitution actuelle n’aurait guère de pouvoirs et se faire élire au parlement européen est absurde car ce parlement est factice et n’a aucune des prérogatives d’un vrai parlement.

Autrement dit, nous n’avons qu’une revendication : sortir des traités de l’UE, non pas en les modifiant car c’est impossible vu qu’il faut l’unanimité de 26 pays aux intérêts différents, mais en quittant l’UE

Il n’y a qu’une seule solution légale : un référendum suivi de l’activation de l’article 50 et 2 ans de négociations. Ce référendum, ils ne vont pas l’organiser et ne le reconnaîtront pas valable si c’est nous qui l’organisons ; mais, à l’heure actuelle, ce n’est même pas sûr que nous obtiendrions une majorité.

Notre action fondamentale doit donc être de convaincre une majorité de Français de la nécessité de sortir de l’UE ; nous en avons donc pour longtemps encore à porter nos gilets jaunes. Mais ce ne sera pas la peine d’organiser nous-mêmes un référendum : il suffit de voter pour l’UPR, un parti pas comme les autres, pas corrompu par les banques, dirigé par quelqu’un GL avant l’heure et, en même temps, parfaitement au courant du fonctionnement politique. (qui promet la récupération de notre banque centrale, un programme inspiré de celui du conseil national de la Résistance avec un vrai RIC,  plus de démocratie et de justice sociale.

Ce qui ne veut pas dire que nous devons rester sans rien faire, nous avons des moyens d’agir par notre consommation : les puissances d’argent qui nous oppriment ne doivent leur puissance qu’au fait que nous travaillons pour elles ou que nous achetons leurs productions : cessons de le faire, n’achetons qu’à des petits producteurs locaux ou, au moins, français, refusons d’acheter à ou travailler pour des multinationales, ne commerçons qu’entre nous en créant notre propre monnaie pour échapper à leur racket et à la crise financière qu’ils nous préparent.

Et prenons du temps pour écrire nous-mêmes la constitution que nous voulons car ils tiennent aussi leur puissance d’une constitution qu’ils ont écrit pour eux qui leur donne tous les droits et aucun pour le peuple.

Il faut donc nous préparer à continuer encore la mobilisation pendant longtemps mais sous une autre forme.

 

Bienvenue aux gilets jaunes

Ce site est ouvert  à tous ceux qui veulent résister à la dictature insidieuse qui se met progressivement en place et qui ont envie d’une véritable démocratie (qui ne peut être que directe, la dite « démocratie représentative » est en réalité une « dictature élective »), qui soit aussi sociale et solidaire, respectueuse de la vie en général et de notre environnement.

Il me semble que c’est cela qui est au cœur des revendications des gilets jaunes. Je suis donc moi-même un gilet jaune depuis 1968 car, contrairement à beaucoup, je n’ai jamais renoncé aux idéaux qui sous-tendaient ce mouvement. 1968 a été un échec (sinon nous n’en serions pas là) car, après une courte embellie, le système s’est petit à petit refermé pour arriver à une perte de liberté bien pire qu’à cette époque.

Il ne faut donc pas se contenter de revendications salariales difficilement accordées et vite récupérées, c’est tout ce système oppressif qu’il faut changer. Et, pour le changer, il faut d’abord comprendre comment il fonctionne.

Ce système dépasse largement M. Macron : celui-ci n’est qu’un petit soldat au service de plus puissants que lui. Comme ses prédécesseurs, sa mission est de détruire l’état social, accroître les lois répressives, préparer la disparition de la nation France en vendant ses industries, en signant le pacte de Marrakech pour faire rentrer beaucoup d’immigrés et lui faire perdre son identité, en signant le traité d’Aix la Chapelle avec l’Allemagne pour lui offrir ce qu’il reste de la France et préparer la formation d’euro régions plus facilement gérables par un gouvernement mondial .

Tout le monde se rend compte qu’il est au service des riches et ce n’est pas la peine de lui demander de changer de cap : il ne le peut pas, ses commanditaires lui feraient chèrement payer son abandon. Il est soumis politiquement et économiquement à l’UE, elle-même soumise aux grosses multinationales, elles-mêmes soumises à ceux qui les financent : les grands banquiers. Et à leur tête, on trouve la dynastie Rothschild dont la fortune, évaluée à plusieurs centaines de milliards de milliards, leur permet de s’acheter le monde entier, y compris les médias et les gouvernements avec leurs services secrets et leurs armées.

Nous ne pouvons pas lutter contre cette oligarchie en nous battant contre des CRS qui ne sont que leurs boucliers utilisables en dernier recours. Ils ont des armes beaucoup plus puissantes qui seront toujours là, même si nous obtenons la destitution de Macron, et dont nous devons nous protéger :

_La possession des médias qui leur permet de manipuler l’information pour que la majorité de la population se croie encore en démocratie. Internet et les réseaux sociaux ont ouvert une brèche que nous ne devons pas laisser se refermer.

_La perversion du système monétaire pour que l’argent aille automatiquement des plus pauvres vers les plus riches et endette irrémédiablement les états. Le système capitaliste est par nature injuste et anti-démocratique, je le savais depuis longtemps, mais j’ai découvert assez récemment l’énormité de l’arnaque qui met les états et les peuples sous la domination des banquiers. Vous trouverez de nombreux articles sur ce site sur cette question, par exemple « l’arnaque de la monnaie dette »

_Une constitution écrite par eux et pour eux qui ne donne aucun pouvoir réel au peuple.

C’est sur ces 3 axes que nous devons non seulement organiser la résistance mais contre-attaquer.

Pour le premier, ceux qui s’informent sur internet, sont sur VK ou ici ont commencé la résistance. Pour contre attaquer nous devons continuer à informer les autres en parlant, en affichant, en portant un gilet jaune partout, pas seulement dans des manifestations de groupe.

Pour le deuxième, une fois qu’on a compris l’arnaque, on peut trouver des systèmes monétaires démocratiques (comme « la monnaie citoyenne ») et s’en servir entre nous : cela existe déjà dans les SEL et monnaies locales. Ces systèmes augmentent notre pouvoir d’achat et permettraient de vivre dans l’abondance, sans taxes ni impôts s’ils étaient appliqués à l’échelon national.

Pour le troisième point, il est absolument nécessaire que ce soit nous qui écrivions la prochaine constitution ; demander le RIC ne suffit pas, cette constitution soumise aux règles de l’UE le dénaturerait complètement. J’en propose une sur laquelle vous pouvez mettre des commentaires que j’intègrerais. Il y a d’autres sites qui le font, celui d’Etienne Chouard ou « J’écrislaconstitution »

Mais, avant d’appliquer cela à la nation, ce qui va demander du temps, et pour que le mouvement ne s’éteigne pas, j’ai une proposition applicable immédiatement qui permettrait d’inscrire le mouvement dans la durée sans aller se geler les week-ends sur les ronds-points : créer une association loi de 1901 porteuse de l’essentiel de nos revendications (par exemple « association pour la promotion d’une démocratie directe, sociale et solidaire ») qui commencerait à appliquer en interne le système monétaire et la constitution que nous voudrions voir appliquer sur le plan national : cela serait légal, donnerait une image positive du mouvement susceptible de rallier les indécis, et, surtout, serait une action de résistance efficace qui ferait vivre le mouvement. En attendant que la constitution soit écrite, j’ai rédigé une « charte constitutionnelle, sorte de résumé de ce que devra être la constitution, qui pourrait permettre de démarrer en l’adaptant au projet associatif. (voir article suivant)

Tout cela peut se mettre en place très rapidement, on peut créer une telle association sans président, avec juste un collectif d’animation, qui fonctionne en démocratie directe. Si vous êtes intéressés, merci d’en faire part dans les commentaires du site.

 

Charte Gilets Jaunes

    Charte constitutionnelle d’une association de gilets jaunes                                  

Notre association a pour but la satisfaction des besoins matériels et immatériels de ses membres et la recherche du bonheur. Elle respecte la vie sous toutes ses formes et ne l’ôte que dans la stricte nécessité vitale ou alimentaire en veillant à ne jamais détruire une espèce entière. La vie humaine ne peut être amputée qu’en cas de légitime défense, lorsqu’aucune autre solution n’est possible.

Notre organisation est

_ démocratique : toute personne exerçant un pouvoir de quelque nature que ce soit sur d’autres doit être mandatée et révocable par la majorité de ceux sur qui ce pouvoir s’exerce, même en cours de mandat si elle ne le respecte pas. Nul ne peut avoir un pouvoir lui permettant d’agir contre l’avis de la majorité.

_ laïque : toutes les religions sont autorisées dans la mesure où elles ne s’opposent pas à cette charte.

_solidaire : elle vise à aider ceux qui se trouvent en difficulté.

_respectueuse de la liberté de chacun dans la mesure où celle-ci ne porte pas atteinte à la liberté des autres.

Tout membre, quelle que soit sa fonction,  peut être à l’initiative d’une proposition de loi interne. Les lois ne peuvent être appliquées qu’après avoir été votées par la majorité des membres concernés.

Le bureau exécutif est composé d’élus désignés (ils ne peuvent faire campagne pour eux-mêmes) et est mandaté pour appliquer les lois ou les objectifs votées par les membres. En cas de défaillance, Il peut être révoqué en totalité ou en partie en cours de mandat par un RIC à l’initiative de 1% des membres.

Un comité éthique veille au respect des lois et de la charte. Il est indépendant du bureau exécutif et constitué de membres en majorité tirés au sort.

Chaque membre est libre de s’exprimer et peut avoir accès à des moyens lui permettant d’être entendu par tous les autres. La liberté d’expression n’est pas la liberté de parole et les paroles délibérément mensongères ou d’incitation à la haine entraîneront des sanctions pour leurs auteurs.

La création de la monnaie interne qui sert à mesurer nos échanges est gratuite. Cette monnaie a la même valeur approximative actuellement que l’euro mais n’est pas convertible. Elle ne peut s’obtenir qu’en échange d’un don à un membre de l’association ou à l’association toute entière.

La valeur des échanges est déterminée librement par les protagonistes. Nul ne peut s’enrichir ou s’endetter au-delà des limites fixées en assemblée générale. L’usure et la spéculation sont parasitaires et taxés en conséquence

Cette charte s’impose à tous et ne peut être modifiée qu’à une majorité des 2/3.

Le Système d’Echanges Libres

Synthèse des SEL (Système d’Echanges Locaux),  des monnaies complémentaires et locales et de l’économie du don, ce système permet tous les types d’échange : ceux en monnaie officielle (euro), en monnaie interne (grains), ou gratuits (dons)

Il fonctionne à l’intérieur d’un réseau, une association loi de 1901 à but non lucratif dont les membres souhaitent se regrouper pour partager des valeurs communes, par exemple s’engager à avoir un comportement éthique respectueux des autres, de l’environnement et de la vie en général. . Ils s’engagent aussi à se fournir pour leurs besoins privés ou professionnels de préférence auprès des autres membres de l’association.

Indépendamment de leur compte en banque habituel en euros, les membres doivent ouvrir un compte interne sur un logiciel libre accessible par internet et par smartphone.

Les échanges en euros se font normalement sur les comptes bancaires individuels indépendamment des grains.

Les grains servent à mesurer la valeur des dons faits à un membre de l’association ou à l’association toute entière. Ils sont créés pour celui qui donne, débités pour celui qui reçoit, sauf s’il s’agit de l’association toute entière qui rembourse en nature par d’autres dons. Ils n’ont aucune valeur marchande et ne sont pas convertibles en euros.

Celui qui donne ainsi des richesses en nature n’est pas sûr de recevoir en retour. Il s’agit donc bien sur le plan légal d’un don. Si l’association est d’intérêt général concourant à la défense de l’environnement  par exemple, les dons déclarés (évalués alors en euros) donnent droit à un crédit d’impôt de 66%. (Le don réel en nature correspond à la valeur positive en grains restant sur le compte à la fin de l’année ; s’il donne droit à un crédit d’impôts, il est débité de sa valeur en grains).

Celui qui a des grains sur son compte peut échanger avec quelqu’un qui les accepte (cette monnaie est libre et peut être refusée). Les acheteurs ont droit à un découvert sans frais fixé en assemblée  générale.

Celui qui a plus de grains qu’il n’en dépense peut donner sans compter en grains car celui qui produit plus que ce qui est nécessaire  à ses besoins peut se permettre de donner gratuitement sans en souffrir,  cela s’appelle la solidarité.

La forme de l’échange ainsi que sa valeur sont déterminés librement par les 2 protagonistes et leurs 2 signatures sont nécessaires pour valider la transaction et les points correspondants en monnaie interne.(Cela peut se faire par smartphone ou sur internet). Les grains peuvent éventuellement prendre la forme de bons papiers mais le fonctionnement est alors plus lourd.

Celui qui donne (en nature) collectivement à l’association reçoit des grains dont le montant doit être déterminé en assemblée générale.

Les grains sont l’équivalent de bons d’achat et ne sont pas soumis à la même règlementation que l’euro. Ils ne sont pas convertibles en euro et ne peuvent ni se prêter avec intérêts, ni servir à la spéculation

Quel est l’intérêt de faire les échanges en grains plutôt qu’en euro ?

Les grains vous permettent de privilégier les échanges avec des gens qui partagent les mêmes valeurs que vous.

Les grains augmentent votre pouvoir d’achat car vous pouvez monnayer en grains des compétences que vous ne pourriez pas monnayer en euros. Il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir de l’argent pour commencer à échanger, ce sont les échanges qui créent les grains.

Les grains sont une monnaie pleine qui vous a été donnée en échange d’une richesse vendue et qui vous appartient pleinement alors que, par sa conception, l’euro est une monnaie dette vide qui doit être rendue au banquier et n’est que virtuelle sur votre compte en banque : si la banque fait faillite, vous n’avez plus rien alors que vos grains ne peuvent pas disparaître. En cas de crise bancaire  grave, on peut continuer à échanger en grains.

Le SELibre fait référence à la « théorie de la monnaie pleine citoyenne » développée sur le site ….. http://democratie-sociale.fr/le-systeme-monnaie-pleine-citoyenne/

Il a montré son efficacité dans les SEL locaux et représente une extension permettant d’inclure les commerçants déclarés, comme pour les monnaies locales mais dans un groupement pas forcément local. Plus facile à mettre en œuvre qu’une monnaie locale car l’association n’a pas besoin de stocker des euros ni de faire des conversions.

Ce système fait exactement l’inverse de ce que font les banquiers : les banquiers détruisent la monnaie pleine (celle qui correspond à des dons de richesse réelle) et créent de la fausse monnaie dette (créée sans production de richesse correspondante). Le système SEL remplace la monnaie officielle (fausse monnaie dette des banquiers) par une monnaie pleine (les bons d’achat) à l’abri de la spéculation et de la faillite inéluctable des banques.

 

Quelle différence avec la monnaie libre G1 ?

Le logiciel où s’écrivent les échanges n’est pas le même : Duniter utilise une blockchain décentralisée, sécurisée mais gourmande en énergie. Ici, le logiciel est sur un seul serveur (2 par sécurité) et la sécurisation repose sur la confiance que l’on a dans l’administrateur. Etant en association démocratique, celui-ci est élu, contrôlé par d’autres et remplaçable si l’on n’est pas satisfait.

Dans G1, la création monétaire est mathématiquement programmée et répartie également sur tous, ce qui représente 2 inconvénients :

_La quantité de monnaie créée limite les possibilités de production alors qu’ici ce sont les productions qui créent la monnaie  correspondante en quantité juste suffisante.

_Tout le monde n’a pas les mêmes besoins de monnaie : celui qui vit presque en autarcie satisfait presque tous ses besoins lui-même et a besoin de moins d’échanges avec les autres que celui qui est très spécialisé dans un domaine mais dépend de beaucoup d’autres pour satisfaire  ses besoins.

Il n’y a pas dans G1 la possibilité de création monétaire pour ceux qui donnent à la collectivité.

Corrigé du quizz monétaire

 1_Faux : depuis 1971, les banques centrales n’ont aucune limite de création de monnaie (mais déjà auparavant elles ont toujours émis beaucoup plus de billets qu’elles n’avaient d’or).

2_Vrai : chaque fois que vous empruntez à une banque, celle-ci crée l’argent qu’elle vous prête simplement en l’écrivant sur votre compte.

3_Faux : la plupart des banques centrales sont privées à l’instar de la FED (Réserve Fédérale Américaine). En France, la banque centrale appartient à l’état mais les règlementations européennes lui interdisent de s’en servir, elle est sous le contrôle de la BCE qui, d’après les traités, a interdiction de prêter aux états.

4_Vrai légalement: ces faux monnayeurs-là sont poursuivis.

5_Vrai intrinsèquement : mais avec cette définition on peut comprendre que les banquiers sont des faux monnayeurs légaux.

6_Faux : l’état est en dette parce qu’il a emprunté aux banquiers l’argent qu’il aurait dû créer.

7_vrai dans le système actuel car il faut rembourser des intérêts qui n’ont pas été créés mais faux dans un système où l’état est le seul habilité à créer la monnaie.

8_Faux : un découvert indique simplement que l’on a dépensé avant de produire mais que l’on va se remettre à niveau  prochainement ; il n’y a aucune raison de rajouter des pénalités.

9_Faux : ceux qui travaillent pour la collectivité peuvent être payés par la collectivité par création monétaire d’état : la collectivité rembourse leur travail en les nourrissant.

10_Faux : les monnaies locales et celles des SEL ont l’équivalent d’une banque centrale appartenant à la collectivité. Elles sont un modèle de ce que pourrait être une monnaie démocratique.

Explications plus détaillées sur le site :

http://democratie-sociale.fr/2018/larnaque-de-la-monnaie-dette/

les défauts du capitalisme

Le capitalisme a remplacé la notion de propriété d’usage, qui est saine et compatible avec la démocratie par la notion de propriété spoliatrice : le premier arrivé, ou le plus fort, ou le plus riche s’accapare des terres, ou des industries qu’il est incapable d’exploiter seul et oblige ensuite ceux qui n’en ont pas à travailler pour lui aux conditions que lui fixe, les privant, eux, de leur droit d’être propriétaires de leur moyen de production. Le système capitaliste a remplacé l’esclavage aux USA sans en détruire le principe qui est l’exploitation de la majorité de la population par une petite minorité. Il était plus rentable finalement de payer les esclaves « libérés » juste assez pour qu’ils puissent survivre sans avoir à s’occuper d’eux à les nourrir, les loger, les soigner. Ce n’est pas la «  propriété privée des moyens de production » comme on se plait à le dire pour empêcher toute contestation, qui caractérise  le capitalisme: il semble tout à fait sain que chaque travailleur puisse posséder ses outils de travail et, à défaut, les louer : qu’un créateur d’entreprise en soit propriétaire semble normal jusqu’à une certaine taille. Ce qui ne l’est pas, c’est qu’un actionnaire qui ne travaille pas dans l’entreprise ait le pouvoir de lui imposer ses orientations stratégiques comme de s’endetter pour mieux  rémunérer les actionnaires, de se délocaliser ou de licencier son directeur qui ne lui convient pas. Le droit de propriété doit s’arrêter à la propriété d’usage, la dérive vient du pouvoir exorbitant accordé à des propriétaires  souvent illégitimes qui ont tiré leur richesse d’on ne sait où.

_Le capitalisme fausse ainsi la loi de l’offre et de la demande puisque celui qui offre un emploi est en position de force par rapport à celui qui en demande et peut lui imposer les conditions qu’il veut. Normalement, ce devrait être celui qui offre son travail qui devrait négocier ses conditions et cela n’est plus possible que pour certains emplois très spécialisés et très demandés. Avec des rapports égalitaires, les travaux les plus pénibles devraient être les mieux payés : c’est le contraire qui se produit. De même, ce ne sont pas les producteurs qui décident du prix auquel ils doivent vendre leur production mais ceux qui la distribuent, ou qui possèdent une partie de leurs instruments de travail, ou qui spéculent sur la valeur des produits; les producteurs doivent leur donner des royalties considérables, disproportionnées aux services que ceux-ci rendent.

_Le capitalisme exploite la majeure partie de la population au profit de quelques’uns : qu’il y ait des riches et des plus pauvres ne gêne personne à condition que les pauvres le soient de façon juste et aient quand même suffisamment pour satisfaire leurs besoins fondamentaux et que les riches méritent cette richesse en rendant de plus grands services à la collectivité. Ces 2 conditions ne sont pas remplies par le système capitaliste : il y a 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté, beaucoup plus aux USA. Si ce qu’on gagne était proportionnel aux compétences, nous devrions avoir comme courbe des salaires une courbe de Gauss, à peu près symétrique, comme celle que l’on obtient lorsqu’on mesure n’importe quelle capacité d’une population. Au lieu de cela, nous voyons une courbe écrasée sur les bas salaires et une asymptote quasiment illimitée sur les hauts revenus.

_Le système économique capitaliste accroit automatiquement les inégalités : à partir d’un certain seuil, la masse monétaire que détient un particulier ou une entreprise augmente automatiquement sans qu’il y ait eu production d’une richesse quelconque, par le seul fait de prêter avec intérêts ou de spéculer avec. Ce système rend automatiquement les riches toujours plus riches et accroît continuellement les inégalités. L’idée que l’argent doit rapporter de l’argent est contre nature puisque cela modifie la mesure de la valeur de la richesse que représente cet argent (voir le chapitre sur la monnaie)

_Le système capitaliste ne respecte pas l’égalité des chances puisqu’il permet la transmission héréditaire de grosses fortunes. A rajouter au fait que les riches peuvent donner une meilleure éducation à leurs enfants et souvent un sérieux coup de pouce dans leur carrière professionnelle. Autant il parait normal d’hériter de biens ayant une valeur affective, la maison ou la reprise de l’entreprise familiale par exemple, autant rien ne justifie d’hériter d’une entreprise (ou de sa valeur) si on n’y travaille pas.

_L’obligation de travailler pour vivre ou survivre liée à l’impossibilité de pouvoir donner du travail à tous ceux qui en sont capables : les progrès techniques et l’amélioration des rendements des travailleurs permettent de fournir tout ce dont nous avons besoin avec de moins en moins de main d’œuvre. Le système capitaliste étant peu redistributif, ceux qui ne travaillent pas sont livrés à la misère et il faut constamment inventer de nouvelles productions inutiles pour vivre décemment en grévant les coûts de production par une publicité agressive pour forcer les ventes.

_Les contradictions du système : payer le moins possible les salariés pour s’enrichir en  monnaie mais, comme les salariés sont aussi les consommateurs des produits fabriqués, obligation de vendre moins cher, donc de rogner sur la qualité et les salaires, ….Un cercle vicieux destructeur.

_La créativité dans la production de gadgets plus ou moins inutiles mais qui rapportent de l’argent tout en empêchant les inventions bénéfiques à l’humanité moins lucratives.

_L’obligation d’une croissance permanente pour empêcher le système de s’effondrer (voir le chapitre sur la création monétaire) alors qu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible.

_La production de masse qui se fait au détriment de la qualité, du respect des individualités, de la vie végétale, animale et humaine.

_L’absence de limites à l’accumulation monétaire : le système capitaliste ne met aucune limite à la capitalisation et à l’enrichissement des personnes et des entreprises : le super-enrichissement des uns se fait forcément au détriment des autres, va bien au-delà de la  satisfaction des besoins et n’est plus qu’un instrument de pouvoir.

 _La création monétaire privée : en d’autres temps, on aurait appelé ceux qui s’y livraient des faux-monnayeurs et l’état les aurait sévèrement punis ; il est en effet immoral que quelqu’un qui ne fait rien d’autre que fabriquer de l’argent puisse s’acheter toutes les richesses réelles qu’il veut sans avoir rien produit d’équivalent. Grâce à l’aveuglement ou à la corruption de nos politiques, ces faux monnayeurs sont devenus légaux et ont pris le nom de banquiers. Ce point étant largement ignoré de la plupart d’entre nous fait l’objet d’un chapitre complet.

_La perte de la liberté d’information : l’ensemble des médias d’un pays, ce qui est le cas en France et aux USA, peut être acheté par un petit groupe de personnes appartenant toutes à la même classe sociale profitant du système qui peuvent, grâce au pouvoir des propriétaires, orienter l’information pour minimiser ou occulter les défauts du système.

_La difficulté à s’opposer à l’idéologie dominante: le système économique capitaliste s’accompagne d’une idéologie disant que seuls les meilleurs  réussissent. Cela est manifestement faux et tous ceux qui s’opposent à cette idéologie sont réduits au silence par les médias aux ordres ou même discrètement éliminés. Mais même ceux qui veulent lutter contre cette idéologie en sont prisonniers : l’industriel honnête, qui cherche la qualité plus que l’enrichissement, est racketté par les actionnaires, soumis à une compétition sévère qui l’oblige à faire toujours plus en réduisant au maximum les salaires.

_La perte de la démocratie par la corruption généralisée et la manipulation de l’opinion publique: l’osmose est de plus en plus évidente entre la classe dirigeante industrielle et les politiques ; la manipulation de l’opinion par les médias permet de faire élire ceux préalablement choisis par celle-ci. L’alliance des puissances d’argent et des politiques  permet de gangréner toutes les institutions, y compris l’enseignement et la santé.

_Le capitalisme détruit les valeurs humaines : il a remplacé la recherche de la satisfaction de nos besoins (matériels et immatériels) par la recherche d’argent quelles que soient les façons de l’obtenir, y compris les plus immorales et les plus machiavéliques. Ce sont même les plus immoraux et les plus machiavéliques qui en obtiennent le plus et prennent ainsi le pouvoir sur les autres, avec en tête les grands banquiers, ceux qui prêtent aux états et spéculent (voir le chapitre sur la monnaie).

_Le capitalisme détruit le vivant non producteur d’argent (mais producteur de richesses gratuites) pour le remplacer par de l’artificiel producteur d’argent (mais destructeur des richesses naturelles) : c’est ainsi que les médicaments naturels sont remplacés par des médicaments chimiques, que les sols, l’eau et notre nourriture sont pollués par des engrais chimiques et des pesticides, que même notre santé devient gênante car il est plus rentable de nous rendre malade et de nous soigner ensuite.

Le capitalisme néo-libéral est un cheval de Troie pour détruire les nations :

Le capitalisme traditionnel s’est assorti depuis 1973 environ de l’adjectif « néo libéral » qui coïncide avec ce que l’on a appelé la « mondialisation » présentée comme étant purement économique alors qu’elle est aussi politique.

Ce capitalisme néo libéral va rajouter aux défauts du capitalisme ceux du ‘libéralisme ». Qu’est-ce qui caractérise en plus le « néo-libéralisme » ? C’est un système monétaire, économique et financier qui demande aux états d’abaisser leurs barrières douanières protectrices et de laisser faire la « loi du marché » en intervenant le moins possible.

Le mot « libéral » sonne bien avec son air de liberté : qui peut s’opposer à plus de liberté contre ces vilains états répressifs ? Sauf que la liberté des uns n’est pas forcément la liberté des autres, et que lorsqu’il n’y a plus de lois régulatrices, on en revient à la loi du plus fort, ce qui a comme conséquences :

_L’hyper compétitivité : les états qui ont abaissé leurs barrières douanières sont soumis à la concurrence d’industries étrangères plus puissantes car plus grosses ou travaillant dans des pays où la main d’œuvre est moins chère car moins protégée socialement : il y a ainsi nivellement social mondial par le bas, ce qui augmente les profits des multinationales mais dégrade les conditions de travail et le pouvoir d’achat des salariés qui sont aussi les consommateurs: il y a là un cercle vicieux : pour maximiser les profits, on minimise les salaires, mais comme les salariés sont aussi les acheteurs on doit faire les prix les plus bas possibles en minimisant la qualité des produits mais aussi la qualité de vie des salariés, en pillant les ressources pour un profit immédiat sans souci du lendemain..

_La destruction du tissu industriel des pays au profit de multinationales de plus en plus grosses.

_La destruction de l’état social : l’endettement des états à cause de la création monétaire privée et de leur désindustrialisation les oblige à l’austérité sociale et à vendre tout ce qui était public au privé.

_L’augmentation de l’état répressif : conséquence de la destruction de l’état social, pour contenir le mécontentement de la population.

_La concentration des moyens de production dans un nombre de plus en plus réduit d’ entreprises gigantesques qui deviennent plus puissantes que les états.

_L’évasion fiscale : la liberté de mouvement des capitaux rend facile pour les multinationales et les très riches la dissimulation des bénéfices pour éviter les impôts dûs.

_Le cancer de la finance : la dérégulation financière a permis à la finance des montages de produits dérivés de plus en plus sophistiqués et la dérégulation monétaire a permis de financer une hausse boursière quasi permanente malgré quelques crashs. Actuellement, plus de 95% de l’argent créé va au casino boursier et la bourse, qui servait au départ à financer l’économie réelle, se nourrit actuellement sur elle au point de la détruire.

Tous ces défauts peuvent se résumer ainsi : le système capitaliste néolibéral est un système économique et idéologique qui permet de concentrer la richesse monétaire entre les mains d’un petit nombre d’individus au mépris des valeurs morales, de la démocratie, de la solidarité sociale et même de la vie sur terre. Il aboutit à placer ce petit nombre d’individus au-dessus de la vie politique des états.

Au sommet de la pyramide, il y a les grands banquiers : mais pourquoi donc ont-ils tant de pouvoir ? D’où tirent-ils tout cet argent qui leur permet d’endetter le monde entier, d’acheter toutes les richesses du monde et de contrôler la politique des états par le chantage à la dette ?

C’est là que se situe une escroquerie monumentale qui rend leur pouvoir illégitime et qui mérite un chapitre entier car elle est largement méconnue. Pour comprendre cela il est nécessaire d’avoir d’abord une réflexion sur ce qu’est la monnaie et comment fonctionne un système monétaire.

L’arnaque de la monnaie dette

 

Le capitalisme détruit la vie sur terre et conduit l’humanité à sa perte.

Les signaux d’alerte ne manquent pas au niveau mondial: nous détraquons le climat de façon incontrôlée, nous faisons disparaitre de nombreuses espèces animales et végétales, nous détruisons l’environnement, nous venons d’apprendre que nous avons épuisé les ressources annuelles de la planète en aout et cependant nous continuons le même train de vie.

Pourtant, chacun individuellement ne se sent pas responsable de tout cela et souhaite vivre plus en harmonie avec la nature ; de plus en plus nombreux sont ceux qui mettent en acte leurs convictions, se tournent vers l’agriculture bio, les énergies renouvelables, le respect de l’environnement. Est-ce suffisant pour arrêter un système fou qui broie et détruit tout ce qu’il touche et se permet même de récupérer des initiatives qui allaient à son encontre ?

Nous baignons dans ce système depuis des siècles et avons du mal à en imaginer un autre, d’autant plus que les autres systèmes de par le monde ne semblent pas mieux : le capitalisme nous est présenté associé avec la liberté et la démocratie alors que les autres systèmes le sont comme des dictatures, même le « communisme ».

Et si tout cela était faux ? Un mythe qui ne correspond pas à la réalité ? Nous allons montrer que le système capitaliste est incompatible avec la liberté, la démocratie, l’écologie et qu’il peut exister des systèmes économiques et politiques démocratiques qu’il serait possible de mettre en place s’il y avait une volonté politique ou populaire pour le faire.

On a coutume de définir le capitalisme par la notion de propriété individuelle et propriété de ses instruments de travail en l’opposant au « communisme » où tout est collectif, comme s’il n’y avait que ces 2 alternatives. Tout ceci est très manichéen car, d’une part le communisme est associé à la dictature stalinienne qui n’avait plus aucun rapport avec l’idéal communiste originel et d’autre part le capitalisme a bien d’autres caractéristiques que la propriété individuelle qui le rendent particulièrement nocif pour l’avenir de l’humanité, à commencer par l’idéologie qui le sous-tend.

Il y a en effet toujours corrélation entre le système économique d’une société  et son organisation sociale : un système économique est une création humaine et obéit donc à l’idéologie de ceux qui l’ont créé. Réciproquement, une fois créé et imposé à tous, il oblige l’ensemble de la société à adopter de plus ou moins bon gré cette idéologie.

L’idéologie qui sous-tend le système capitaliste est simple : elle postule que les humains ne sont pas égaux, que la société est une jungle où il n’y a pas de bonne place pour tous et où les « meilleurs » peuvent non seulement s’accaparer toutes les richesses, quitte à en laisser beaucoup d’autres dans la misère, mais aussi exercer leur pouvoir sur les autres.. Pire, elle ne définit aucune moralité pour parvenir à être au-dessus des autres et les « meilleurs » en question peuvent être les plus voyous. . Cela crée un climat social de violence et d’exclusion : imaginez l’ambiance qui règnerait dans une famille si les parents disaient aux enfants que les premiers arrivés pourraient tout manger et que les derniers n’auraient rien.

Cette idéologie irrigue le système économique et s’oppose à une autre idéologie à l’origine du désir de vivre en société : une idéologie démocratique où tous ont les mêmes droits, où la répartition du travail permet une coopération entre les individus plutôt qu’une compétition, où les plus faibles ont le droit d’être protégés des plus forts. Cette idéologie irrigue le système associatif et est censée irriguer aussi le système politique mais tout le monde peut se rendre compte désormais que ce n’est plus le cas : les politiques se disent soumis au système économique comme si celui-ci faisait partie des lois immuables de la nature. L’idéologie capitaliste semble avoir gagné et contamine tous les aspects de la vie sociale, mais que se passerait-il si nous inversions la vapeur, si nous appliquions au contraire l’idéologie démocratique à l’économie en créant un système économique compatible ?

Un tel système existe, c’est ce que nous allons démontrer après avoir analysé comment le système économique capitaliste concrétise une idéologie inégalitaire et destructrice.

Les défauts du capitalisme

Comment se libérer de l’arnaque de la monnaie dette et de la dictature bancaire

Nous avons vu que le pouvoir des banquiers repose essentiellement sur leur pouvoir de création monétaire qu’ils utilisent de façon malhonnête en créant de la fausse monnaie dette. Il faut leur reprendre ce pouvoir qui est comme la lampe d’Aladin : c’est celui qui le possède qui peut accomplir tous ses désirs.

Créer un système monétaire démocratique qui ne fonctionne qu’avec de la monnaie pleine n’est pas difficile : il suffit que la banque centrale appartienne et soit dirigée par les citoyens et ne crée (gratuitement) que de la monnaie pleine. Il y a plusieurs façons de créer de la monnaie pleine :

_Pour celui qui vient de vendre une richesse si l’acheteur est à découvert (en dette envers la société). Au lieu de considérer que l’un donne à l’autre, on peut considérer que l’on crée de la monnaie pleine chaque fois que l’on donne et qu’on en enlève chaque fois que l’on achète, avec la possibilité d’avoir un compte négatif jusqu’à un certain point et pendant un certain temps.

_Pour celui qui travaille pour la collectivité : il a produit des richesses pour elle, donc elle va le rembourser en produisant des richesses pour lui ; et, pour que ce soit possible, il faut lui donner l’argent correspondant. C’est un point très important : l’impôt pour payer ceux qui travaillent pour le collectif fait partie de l’escroquerie du système précédent, c’est une double peine car on travaille pour les nourrir et on les paye en plus. Dans ce système, l’état sous contrôle citoyen est payé par création monétaire et il n’y a plus besoin d’impôts et de TVA pour la majorité des citoyens. Pour ne pas créer trop de monnaie, il faudra cependant créer un impôt pour les très riches qui pourra consister simplement à l’établissement d’un revenu maximum autorisé.

_Pour verser un revenu de base correspondant au revenu minimum vital à tous les citoyens. Cet argent sera forcément dépensé donc sera plein pour ceux qui le recevront.

Ce système est développé dans le chapitre « monnaie pleine citoyenne ». Qu’on ne dise pas qu’il est irréaliste ou utopique : il fonctionne parfaitement dans les SEL (Systèmes d’Echange Locaux), ne nécessite pas d’être toujours en croissance, permet aux citoyens de choisir là où ils veulent investir, permet de protéger l’environnement et de faire de grands travaux collectifs car l’état peut alors être employeur en dernier recours.

Bien sûr, les banquiers ne vont pas si facilement renoncer à un pouvoir mondial qu’ils ont mis 2000 ans à conquérir : les SEL ne sont autorisés que pour les particuliers, pas pour les professionnels ; les monnaies locales doivent être adossées à leur fausse monnaie. Mais il faut quand même les développer le plus possible, c’est autant de monnaie qui ne peut pas être utilisée par la finance.

Un système monétaire citoyen n’acquiert cependant sa pleine efficacité que si la collectivité qui l’installe est autosuffisante sur les besoins fondamentaux. Il n’y a guère que 2 solutions :

_Ne plus se laisser manipuler par les médias et élire un président courageux et honnête qui a pour programme de reprendre le contrôle de notre Banque Centrale, ce qui nécessite de sortir au préalable de l’UE qui nous l’interdit et d’avoir rédigé auparavant une nouvelle constitution. Pour éviter les coups fourrés de l’UE pendant les négociations de sortie, il sera possible de créer immédiatement une monnaie nationale complémentaire selon les principes de la monnaie pleine citoyenne.

_Qu’une partie suffisamment importante de citoyens entre en résistance et développe une économie parallèle soit avec sa propre monnaie démocratique (mais celle-ci risque d’être rapidement interdite), soit dans une économie par le don. L’économie par le don est la forme la meilleure sur le plan des relations humaines. Après tout, si on a voulu introduire la monnaie pour mesurer la valeur des échanges, c’est pour voir si chacun donnait autant qu’il recevait ; mais cela n’est de toutes façons pas possible : il y en aura toujours qui donneront plus qu’ils ne recevront et d’autres qui recevront plus qu’ils ne donnent, ne serait-ce que les handicapés, les malades ou les chômeurs. Autant accepter de ne pas mesurer exactement et que chacun donne ce qu’il peut donner sans en souffrir. Ce système désarmerait complètement les banquiers.

Un autre système hybride auquel nous réfléchissons: créer une association à but non lucratif réunissant tous ceux qui s’engagent à respecter une chartre éthique et à produire dans le respect de la vie et de l’environnement. Les échanges entre les membres sont gratuits ou monétisés normalement dans la monnaie nationale mais donnent lieu en plus à des « points verts » qui permettent d’échanger gratuitement avec les autres membres.

   L’arnaque de la monnaie dette

    Si vous croyez que la monnaie que vous recevez des banquiers, qu’elle soit scripturale sur votre compte bancaire ou matérielle en billets de banque centrale est une monnaie pleine, c’est-à-dire une monnaie qui représente la valeur d’une richesse réelle donnée, vous vous trompez, plus exactement vous êtes trompés par ceux qui ont en charge de créer et réguler cette monnaie.

L’arnaque ne date pas d’aujourd’hui, elle a commencé il y plus de 2000 ans, quand les orfèvres sont devenus banquiers. L’or avait l’intérêt d’être une sorte de monnaie internationale de même valeur à peu près partout et de même valeur que la richesse donnée, ce qui évitait les faux-monnayeurs : on échangeait les richesses d’un pays contre de l’or que l’on transportait dans un autre pays pour y acquérir d’autres richesses ; c’était plus un double troc qu’une monnaie. A noter que, déjà à cette époque, à l’intérieur d’un pays ou même d’une communauté, il n’était pas nécessaire d’avoir une monnaie or : en effet, la monnaie ne sert qu’à mesurer la valeur d’une richesse donnée  de façon à conserver en mémoire cette valeur pour avoir le droit d’acquérir d’autres richesses de même valeur. (J’entends par richesse réelle tout ce qu’on peut donner dans un échange monétisé : bien, service, savoir, savoir faire, temps de travail….. La vraie richesse n’est pas l’argent que l’on possède mais ce que l’on a donné pour l’avoir et ce que l’on peut obtenir avec).Dans une petite communauté, la mémoire peut suffire et il n’y a même pas besoin de monnaie, nous mesurons intuitivement si nous sommes ou non en dette envers les autres et avons un sentiment qui nous pousse à rétablir l’équilibre, c’est ce qui se passe dans un groupe d’amis. Donc n’importe quoi peut servir de monnaie à condition qu’il n’y ait pas des tricheurs qui fabriquent de la monnaie sans avoir donné de richesse (les faux-monnayeurs) et que tout le monde soit d’accord pour accepter cette monnaie ; il y avait par conséquent à l’époque beaucoup de monnaies locales. L’or a été imposé comme monnaie nationale par les riches commerçants internationaux et par les souverains qui ont vu là un excellent moyen d’asservir les populations : le seul moyen d’acquérir cette monnaie or était de travailler pour le souverain, le seul autorisé à la créer ; et, pour rendre ce travail obligatoire, pour accroître le racket et pour en récupérer un peu, il demandait qu’on lui en rende une partie sous forme d’impôts. Mais cette monnaie or qui a si bien permis d’asservir les populations a aussi piégé ces souverains car l’or étant en quantité finie, ils ont été obligés d’aller en chercher chez ceux qui le stockaient, les orfèvres puis les banquiers.

Les orfèvres sont devenus banquiers quand, voyant  que la plupart des déposants s’échangeaient leurs billets sans venir rechercher leur or, ils ont commencé à émettre plus de billets qu’ils n’avaient d’or : cela nous est présenté comme étant quasiment normal mais constitue déjà une tromperie, une fabrication de fausse monnaie et de  dette illégitime. Il y avait donc en circulation un mélange de monnaie pleine et de fausse monnaie dette, les 2 ayant exactement la même apparence. La supercherie n’était dévoilée que si tous les déposants perdant confiance venaient rechercher leur or en même temps : le banquier faisait alors faillite.

L’or étant toujours en quantité finie et le besoin de monnaie de plus en plus grand, la valeur des billets a été déconnectée de la valeur de l’or, n’étant plus qu’indexée sur l’or. Il faut dire qu’à partir du moment où la confiance dans la monnaie papier (et pièces) s’instaurait, la référence à l’or ne présentait plus guère d’intérêt pour la majorité de la population puisque la valeur du papier et des pièces n’était de toutes façons pas la même que la valeur de la richesse correspondante. Le fait d’avoir établi auparavant une équivalence entre les richesses réelles et l’or a fait que la monnaie symbolique a été rattachée à l’or au lieu d’être rattachée à la richesse réelle et que l’or est devenu un « étalon » alors que le véritable étalon d’une monnaie d’échange devrait être un panel d’articles de première nécessité. La confiance en une monnaie symbolique repose sur la croyance que cette monnaie n’est pas fausse, mais qu’est-ce qu’une fausse monnaie ? Une monnaie qui n’est pas étalonnée sur l’or ? Ou une monnaie qui ne représente pas la valeur d’une richesse réelle échangée ? Ce tour de passe-passe a permis aux banquiers de créer de la fausse monnaie (puisqu’elle ne représentait aucune richesse réelle échangée) mais « étalonnée » sur l’or. Sans compter qu’ils pouvaient même tricher sur l’étalonnage or de leur monnaie car personne n’allait vérifier leur réserve d’or. Celui qui se sert de cette fausse monnaie croit posséder de la monnaie pleine, peut l’utiliser comme une monnaie pleine mais ne sait pas qu’elle doit être rendue au banquier, avec en plus des intérêts en monnaie pleine.

L’arrivée au pouvoir des banquiers date de l’époque où des souverains ignorants des choses économiques ont cessé de créer leur propre monnaie pour s’adresser aux banquiers lorsqu’ils en manquaient ; auparavant, un état ne pouvait pas être en dette envers quelqu’un, sauf éventuellement avec un autre état si sa balance commerciale était déséquilibrée. Mais lorsqu’un  banquier prête de la monnaie à un état, ce qui fut l’idée de Mayer Amschel Rothschild, encore plus quand il prend la place de sa banque centrale, il se place au-dessus de cet état (la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit). On prête à M. de Rothschild (de son vrai nom Bauer) la formule : « donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me moque de qui fait les lois ». On pourra  voir dans le chapitre « histoire de la création monétaire » comment la dynastie Rothschild en est arrivée à posséder presque toutes les banques centrales de  tous les états de la planète et peut envisager d’être à la tête d’un gouvernement mondial. Ce qui nous intéresse ici est de comprendre pourquoi la possession privée d’une banque centrale est incompatible avec la démocratie et amène l’état à s’endetter irrémédiablement quelle que soit sa gestion.

Après la dernière guerre de 39-45, les dernières réserves d’or s’étaient concentrés aux USA et seul le dollar restait indexé à l’or, ce qui lui a donné un statut de monnaie internationale à tort, car la «  Réserve Fédérale », banque privée malgré son nom, ne se gênait pas pour produire plus de billets qu’elle n’avait d’or. Quand des états comme la France de De Gaulle ont commencé à demander la conversion de leurs dollars en or, Nixon, en 1971, a supprimé l’indexation du dollar sur l’or. La monnaie aurait pu alors retrouver sa fonction originelle d’être un pur symbole, la simple écriture de la mesure de la valeur d’une richesse réelle donnée. Au lieu de cela, on a continué à faire comme si la monnaie était en quantité finie et symbolisait de l’or, que les banques centrales étaient des réservoirs de cette monnaie insuffisante et devaient déléguer par le système des réserves fractionnaires la création monétaire aux autres banques privées.

On est finalement arrivé à un système, aux USA d’abord, en Europe ensuite où il n’y a plus que des banques privées qui créent de la monnaie et qui ne peuvent le faire  que lorsqu’on s’endette : comme il n’y a plus de souverain pour créer de la monnaie pleine, toute la monnaie créée  qui circule dans le pays et dans la presque totalité du monde est de la monnaie dette qui doit être rendue aux banquiers avec les intérêts qui, eux, n’ont pas été créés. Donc, si tout le monde voulait rembourser ses dettes, non seulement il n’y aurait plus d’argent dans le monde, mais il en manquerait. Si nous voulons rembourser ne serait-ce qu’une partie de la dette, ou même seulement les intérêts qui s’accroissent exponentiellement et deviennent exorbitants, nous devons vendre toutes nos richesses aux banquiers (et cela ne suffira pas) ; c’est ce qui est arrivé à la Grèce, c’est ce qui nous arrive maintenant. Le système monétaire a été complètement perverti dans la mesure où la monnaie, dont la fonction est de mesurer une valeur positive, ne mesure maintenant que des valeurs négatives : elle mesure les dettes au lieu de mesurer les richesses et les accroît avec des intérêts non créés qui obligent à s’endetter davantage, d’où la nécessité d’une croissance permanente pour pouvoir payer les intérêts. La dette, évidemment irremboursable dans ce système, n’est qu’un artifice comptable, elle est la façon perverse d’écrire la monnaie pleine que nous aurions dû créer.

Par exemple, Alain veut acheter une maison à Bernard : il n’a pas cet argent et l’emprunte au banquier. Le banquier n’a pas cet argent mais le crée sur le compte d’ Alain en tapant quelques chiffres sur son ordinateur. Il a créé beaucoup d’argent sans grand effort, comme un faux-monnayeur, et fait croire que c’est de l’argent plein, qui va circuler comme de l’argent plein mais devra lui revenir un jour où l’autre. Autrement dit, quelqu’un qui n’a pas d’argent va demander à quelqu’un qui n’en a pas non plus de lui faire un faux en écriture ; et, en échange de ce service, celui-ci vous demande de le payer à la valeur de ce qu’il a écrit plus les intérêts ; vous avez payé le faux monnayeur plus cher que s’il vous avait donné de la vraie monnaie;  pour masquer sa turpitude, il détruit l’argent plein que vous lui donnez et ne garde que les intérêts ; mais cela a quand même pour résultat de remplacer dans la masse monétaire en circulation la monnaie pleine par sa fausse monnaie et de diminuer à cause des intérêts cette masse monétaire en circulation ; quand elle va devenir trop faible, il va falloir s’endetter auprès du banquier d’une fausse monnaie qu’on ne pourra pas rendre.  Dans notre exemple, Bernard aurait pourtant droit à de la monnaie pleine : on aurait pu décider de créer de la monnaie pleine pour Bernard, gratuitement si on considère que la création monétaire, simple écriture, est un service public , et inscrire quelque part la dette d’Alain sans création de monnaie ; on s’apercevrait alors qu’Alain est en dette non pas avec le banquier mais avec la société. Son devoir est de gagner suffisamment ensuite pour que son compte devienne nul ou positif, il n’y a aucune raison de demander en plus des intérêts. La monnaie qui circule alors est de la monnaie pleine qui ne doit être rendue à personne.

Une banque centrale n’est pas un réservoir de monnaie mais un lieu de création-destruction de la monnaie : la monnaie n’est que l’écriture (ou la matérialisation symbolique) d’une mesure de valeur de richesse : écrire ce qu’on vient de mesurer, la valeur de ce qu’on vient de donner, ou créer de la monnaie est équivalent. Le particulier ne peut pas le faire lui-même car il pourrait tricher ; il faut donc que cette écriture soit certifiée par quelqu’un d’autre : dans un échange entre particuliers, chacun peut authentifier l’écriture de l’autre, comme cela se fait dans les SEL ; ou l’échange peut être écrit de façon transparente et inviolable dans une block-chain comme dans les crypto-monnaies. Mais dans les échanges entre un particulier et la collectivité, celle-ci doit être représentée et ne peut l’être que par une banque centrale mandatée démocratiquement par l’ensemble des citoyens: c’est elle qui paye, par création monétaire, ceux qui travaillent pour la collectivité, et la collectivité rembourse ceux qui lui ont donné des richesses en leur donnant d’autres richesses pour la valeur correspondant à l’argent créé. (On s’aperçoit alors que nous demander des impôts pour cela est une escroquerie). Quel intérêt avons-nous à demander à quelqu’un d’écrire à notre place la mesure que nous venons d’effectuer? Surtout si ce quelqu’un dit qu’il n’écrira cette mesure que si quelqu’un d’autre promet de lui donner autant et même plus que ce qu’il écrit. On nage dans l’absurde et pourtant c’est notre quotidien. Un banquier aurait  juste le droit d’être rémunéré pour son travail d’écriture (la tenue du compte), pas par un pourcentage sur ce que représente cette écriture. (Tout ceci concerne les banquiers et non les établissements financiers qui, eux, rendent un vrai service en prêtant de l’argent plein (ou qui devrait l’être).

Le système monétaire est pour la société ce que le système sanguin est pour notre corps : il permet les échanges. Nous produisons des globules rouges en nombre suffisant pour que toutes les cellules puissent recevoir de l’oxygène, sinon c’est l’anémie. Si nous fonctionnions comme notre système monétaire, nous confirions la production de nos globules à quelqu’un qui voudrait bien nous en produire mais en les prêtant seulement et nous devrions en rendre plus qu’il n’en a prêté : pour survivre, nous devrions être dans une dette exponentielle envers lui et si un jour il nous demande de rembourser cette dette, nous mourrons. C’est avec cette épée de Damocles au-dessus de la tête que les banquiers dirigent de fait la politique des états. Actuellement où la croissance est insuffisante pour rembourser seulement les intérêts, nous perdons des globules chaque jour et nous nous anémions. Le système ne survit que grâce à des perfusions de la BCE qui crée de l’argent à tour de bras pour les banques en espérant qu’un peu nous arrivera ! Mais cet argent créé ne sert qu’à faire enfler la boule cancéreuse de la spéculation qui nous tuera lorsqu’elle éclatera (95% de l’argent créé sert à la spéculation).

Cette arnaque a permis aux banquiers de s’enrichir inconsidérément de façon malhonnête et de prendre le pouvoir sur tous les états qui commencent un jour à leur emprunter. Aucune morale ne les guide, tous les coups sont permis pour s’enrichir encore plus en argent sans rien produire grâce à la spéculation: ainsi, Nathan Rothschild multiplia sa fortune déjà considérable par 2 grâce à un mensonge, en faisant croire à la victoire de Napoléon à Waterloo , ce qui fit chuter les titres anglais qu’il racheta à bas prix avant que la vérité ne les fasse remonter; et, par la suite, tous les grands banquiers ont profité des crises périodiques engendrées par la bourse pour racheter tout ce qu’ils pouvaient à bas prix. Ils s’enrichissent aussi sur les guerres, prêtant aux 2 belligérants pour qu’ils s’arment, prêtant ensuite pour reconstruire. Ils affament les pays africains en leur prêtant leur fausse monnaie pour obtenir toutes leurs richesses en échange. Le pouvoir que leur donne tant d’argent leur permet de corrompre  les institutions démocratiques et d’installer subrepticement leur dictature.

On peut craindre que ceux qui pervertissent ainsi le système économique et politique soient eux-mêmes des pervers qui conduisent l’humanité à sa perte. Et leurs actes laissent à penser qu’ils n’ont aucune considération pour le commun des mortels dont ils voudraient voir une grande partie, inutile pour eux, disparaître, ni pour la vie en général qu’ils sont prêts à détruire si elle leur rapporte de l’argent. Ils empoisonnent délibérément notre nourriture, l’eau douce, les océans et l’air (avec les épandages aériens de particules chimiques), détruisent les écosystèmes, et proposent de nouveaux produits chimiques pour donner l’illusion de réparer. Les grands banquiers contrôlent les grands industriels et les grands spéculateurs qui contrôlent les médias et les hommes politiques qui contrôlent la population. On fait croire au peuple qu’il vit en démocratie parce qu’on lui fait élire celui qui a préalablement été choisi par la caste, mais il s’agit en réalité d’une dictature hyper violente et perverse car les vrais dictateurs ne se montrent pas et se contentent de tirer les ficelles des pantins qui gesticulent sur le devant de la scène politique. Leur pouvoir devenu mondial est lié au système économique qui asservit la majorité des  populations, au contrôle des médias qui permet de manipuler les opinions, au contrôle de la majorité des politiques qu’ils corrompent et au contrôle des armées et des services secrets  qui bénéficient d’un budget illimité pour détruire ceux qui résistent.

Comment donc leur résister ?

Charte constitutionnelle démocratique

La France est un pays souverain, indivisible et démocratique.

Sa souveraineté s’exerce dans tous les domaines, y compris sur le plan monétaire.

Nul étranger ne peut posséder une partie du territoire Français. Le droit de propriété des citoyens est réservé à la propriété d’usage. Aucun groupement d’intérêts privés ne peut devenir plus puissant que la puissance publique.

La démocratie étant définie comme le gouvernement du peuple pour le peuple par le peuple, il en résulte que toute personne exerçant un pouvoir sur le peuple ou une partie du peuple doit pouvoir être choisie librement, mandatée et révocable par ceux sur qui ce pouvoir s’exerce. Les élections se font selon la méthode du jugement majoritaire. Tous les citoyens qui le désirent sont consultés et participent au vote des lois qui les concernent.

Les pouvoirs fondamentaux ne peuvent être cumulés et sont sous contrôle citoyen :

_Le pouvoir législatif appartient au peuple : chaque proposition de loi est étudiée par une commission spécifique composée de citoyens compétents élus au jugement majoritaire et est votée par l’ensemble des citoyens concernés ou par une assemblée composée de représentants de tous les groupements d’intérêt existants.

_Le pouvoir exécutif est mandaté par le législatif: chaque ministère est confié à des personnes préalablement reconnues pour leur compétence dans leur domaine, élues par la méthode du jugement majoritaire. Le président est élu au suffrage universel par la méthode du jugement majoritaire. Toute collusion passée, présente et à venir entre l’exercice de ce pouvoir et des intérêts privés est interdite.

_Le pouvoir militaire est sous les ordres du peuple:  tout engagement de l’armée dans des opérations extérieures ou intérieures doit être voté par référendum. Le rôle essentiel de l’armée est de défendre le pays contre des agressions extérieures.

_Le pouvoir judiciaire est indépendant des autres et exercé majoritairement par des citoyens tirés au sort. Le droit régissant la France est le droit civil. Le droit civil est soumis au droit naturel et s’impose sur le droit commercial. Il respecte la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Les lois sont les mêmes pour tous et ne peuvent restreindre la liberté d’un individu que lorsqu’il est prouvé qu’elle met en danger la liberté des autres. La police est sous les ordres du pouvoir judiciaire.

_Le pouvoir de création monétaire, le plus important de tous car il conditionne l’organisation sociale, appartient exclusivement au peuple qui l’exerce à travers sa Banque Centrale. La création de la monnaie nationale, qui sert à mesurer la valeur de certains de nos échanges, est un service public gratuit qui se fait pour le vendeur sous le contrôle de l’acheteur (qui est débité de la même somme). La banque Centrale peut en outre créer de la monnaie  pour les personnes travaillant pour le bien collectif ou pour les projets d’intérêt collectif votés par l’ensemble des citoyens; ceux-ci votent également le budget et les salaires de ceux qui travaillent pour la collectivité . La monnaie étant un instrument de mesure des richesses produites ne doit pas pouvoir varier en l’absence de celles-ci : en conséquence la spéculation est interdite ou fortement taxée. Aucune autre banque ne peut créer de la monnaie nationale.

_Le pouvoir de s’exprimer doit être libre. En conséquence, les médias d’information doivent être indépendants les uns des autres et financés uniquement par leurs utilisateurs. Le média public est financé par création monétaire et géré démocratiquement par l’ensemble des citoyens. La liberté d’expression n’est pas la liberté de parole et les paroles mensongères ou visant à manipuler l’opinion et le comportement des autres sont interdites. Nul ne peut être condamné pour avoir dénoncé des agissements contraires à l’intérêt collectif.

Cette charte s’impose à toute constitution présente et à venir, à tout contrat ou traité passé, présent et à venir.  Les politiques ayant ratifié des contrats ou traités contraires à l’intérêt national peuvent être poursuivis en justice pour crime de haute trahison et ces contrats ou traités dénoncés. Elle s’applique à chacun dès qu’elle est signée et à l’ensemble de la nation dès qu’elle est votée par une majorité de citoyens. Est alors élu pour 5 ans un conseil constitutionnel composé de 100 citoyens en majorité tirés au sort et un conseil national de transition par la méthode du jugement majoritaire mandaté pour gérer son application en mettant toutes nos institutions en conformité avec elle.

Le conseil constitutionnel  constitué en majorité de citoyens tirés au sort, renouvelable en partie tous les 5 ans, veille au respect de cette charte, organise la justice, les élections et la mise en place d’une écriture citoyenne de la nouvelle constitution. Il valide ce que propose l’exécutif ou organise un référendum pour les décisions importantes.  Il doit également en organiser un s’il est demandé par 100 000 citoyens. Le RIC (référendum d’initiative citoyenne) est aussi habilité à faire des propositions qui s’imposent à l’exécutif et peut révoquer des élus en cours de mandat si celui-ci n’est pas respecté.

Transition

Le système monétaire décrit précédemment parait complètement révolutionnaire et il l’est car il se réfère à une organisation démocratique qui n’a jamais existé. Un système monétaire et économique n’est pas indépendant du politique, il reflète exactement l’organisation sociale : la nôtre peut être qualifiée de ploutocratique, donnant tout pouvoir à quelques riches qui, de plus, nous ont confisqué le pouvoir de création monétaire.

Il peut paraître irréalisable ou utopique mais sa réalisation ne demande qu’une volonté politique : le pouvoir de création monétaire est comme la lampe d’Aladin, dès qu’elle change de main, le possesseur précédent perd tous ses pouvoirs. Ce système est parfaitement fonctionnel et peut déjà être expérimenté avec succès dans les SEL car la création monétaire pour ceux qui travaillent pour la collectivité y est possible.

Pour l’appliquer sur le plan national, il n’y a guère que 2 solutions :

_Une révolution populaire, peu probable, car la grande majorité de la population est mal informée et peu consciente de la dictature fourbe qui se met en place au niveau mondial.

_L’utilisation de la constitution actuelle pour élire un politique prêt à reprendre le contrôle de la banque centrale, ce qui nécessitera la sortie de l’UE. Pendant les 2 ans de négociations, il suffira de créer une monnaie complémentaire démocratique nationale pour être à l’abri des éventuelles sanctions de l’UE.

Mais, dans les 2 cas, il sera nécessaire d’avoir informé suffisamment de personnes pour atteindre la masse critique nécessaire à l’action. Et, avant de passer à l’action, il faudra avoir rédigé au préalable une nouvelle constitution démocratique donnant réellement le pouvoir aux citoyens et applicable immédiatement ; l’article sur la monnaie pourrait être rédigé ainsi :

Le rôle de la monnaie est de symboliser et mesurer la valeur d’une richesse matérielle ou immatérielle échangée (bien, service, temps de travail, transmission de savoir ou de savoir-faire). Elle peut être scripturale ou matérielle.

La création monétaire et sa régulation sont un service public gratuit contrôlé par un organisme public appelé « banque centrale » indépendant de l’Exécutif et du Parlement et lui-même sous contrôle de l’ensemble des citoyens.

La monnaie qui sert à nos échanges ne peut être créée que pour ceux qui donnent une richesse (monnaie pleine) et cette mesure ne doit pas varier ensuite . Seule la Banque Centrale est autorisée à faire en plus des prêts par création monétaire pour des projets décidés par l’ensemble des citoyens et susceptibles de dégager des bénéfices. Les faux monnayeurs présents, passés et à venir sont condamnés à rembourser intégralement en monnaie pleine les sommes indûment créées.

 le budget de l’état comprenant le salaire des fonctionnaires, les investissements et missions d’intérêt public, les limites à l’enrichissement, est préparé en commissions et voté ligne par ligne à la majorité par tous les électeurs. Le salaire de ceux qui travaillent pour la collectivité ainsi que de grands travaux d’intérêt public peuvent être financés par création monétaire de la Banque Centrale.

Chaque citoyen ne peut avoir que 3 comptes : un courant, un professionnel et un de capitalisation. Ces 3 comptes sont créés ou dupliqués à la banque centrale.

La banque centrale assure le contrôle des changes. Les taux de change entre les monnaies de 2 pays sont déterminés politiquement par les 2 pays en fonction de leurs revenus minimum vitaux respectifs ou de la valeur respective du temps de travail.

La Banque Centrale et l’état garantissent que la valeur de la monnaie légale est relativement constante, qu’elle n’est pas contrefaite, et qu’elle ne puisse pas être refusée en paiement.

Le prêt avec intérêts et la spéculation qui modifient la valeur d’une richesse donnée sans avoir apporté de plus-value sont parasitaires et taxés en conséquence.(Le fait de prêter de l’argent plein mérite d’être rémunéré en tant que service mais les  intérêts ne sont légitimes que dans la mesure où ils compensent une inflation).

Le premier travail est donc d’écrire une constitution démocratique simple, compréhensible par tous, et de l’imposer par un vote national.

Voir la page « constitution »

Le système monnaie pleine communautaire

La monnaie doit pouvoir être attribuée ou créée de façon sécurisée chaque fois qu’une richesse est donnée et les échanges doivent être le plus libre possible.

Plusieurs cas de figure sont à envisager :

_Dans les échanges entre individus possédant déjà de l’argent, ce qui est le cas  le plus général, la monnaie est créée sur le compte du vendeur, adossée à la valeur de la richesse vendue, contrôlée par l’acheteur qui doit détruire la même quantité de monnaie sur son compte. Il suffit que chacun ait un compte contenant sa monnaie et qu’il y ait un système permettant de réaliser ces opérations simultanément. C’est ce que nous faisons avec nos comptes bancaires mais ces comptes n’ont pas besoin d’être dans une banque : ils peuvent être contenus dans un smartphone inviolable, ou inscrits dans une block Chain, ou placés à la banque centrale ; le transfert se fait de façon automatique sans autre intervention que l’accord des 2 protagonistes.

_Si celui qui reçoit n’a pas suffisamment de monnaie à transmettre, ce qui n’est pas grave s’il est capable d’en gagner plus tard ou s’il est considéré comme pouvant être pris en charge par la société, il y a alors création monétaire pour celui qui donne et découvert (sans frais) pour celui qui reçoit. (Un découvert est sans frais mais ne peut dépasser une limite autorisée et ne peut pas être converti en monnaie matérielle). Le découvert autorisé peut être remplacé par un revenu de base en monnaie pleine ou par un capital initial.

_Par contre, dans les échanges entre ceux qui travaillent pour la collectivité et cette même collectivité représentée par sa banque centrale, la sécurisation est plus difficile : il est exclu qu’ils puissent décider et se virer eux-mêmes leur salaire (comme c’est le cas actuellement), c’est à la collectivité de le faire : la banque centrale doit donc être un organe exécutif à la comptabilité publique, sous contrôle citoyen indépendant de l’exécutif et du parlement. L’échelle des salaires de tous ceux qui travaillent pour la collectivité devrait faire l’objet d’un débat et d’un vote national.

La banque centrale étant indispensable pour la création monétaire dans les projets collectifs et pour  sa régulation, et ne pouvant pas, me semble-t-il, rentrer dans une block Chain, c’est autour d’elle que va donc s’articuler tout le système. Comme d’autre part elle doit pouvoir avoir une vision d’ensemble de la circulation monétaire afin que celle-ci puisse être régulée, le plus simple serait que chacun ait un compte unique à la banque centrale (ou ailleurs mais dupliqué à la banque centrale).

Les autres banques ne sont que des établissements financiers qui ne peuvent prêter que leur argent ou celui de leurs déposants avec leur accord et en partageant les bénéfices.

La banque centrale ne prête (à taux zéro) que pour des entreprises rentables d’intérêt public, l’intérêt public étant défini par une majorité de citoyens.

Hormis ce cas, elle ne peut créer de la monnaie que pour payer ceux qui travaillent pour la collectivité : fonctionnaires, enseignants, soignants, …..,services publics (poste, transports, distribution d’énergie, d’eau…..qui pourront être gratuits ou simplement subventionnés), toutes les constructions publiques (autoroutes, hôpitaux, mairies,…) ou dans des missions non rentables d’intérêt public (aide aux handicapés, chômeurs, malades, personnes âgées…) ou de grands travaux d’intérêt public (dépolluer l’environnement par exemple) déterminées par une majorité de citoyens.

Cette création de monnaie pleine va progressivement augmenter la masse monétaire en circulation et il arrivera un moment ensuite où il faudra en détruire ou arrêter d’en créer pour éviter qu’une trop grande masse monétaire provoque de l’inflation. A noter que le fait de créer de la monnaie uniquement lorsqu’il y a production de richesse est beaucoup moins inflationniste qu’une création à l’aveugle comme cela est fait actuellement car l’inflation résulte d’un déséquilibre entre la masse monétaire en circulation et les capacités de production. Ici, la quantité de monnaie créée correspond exactement à la production. Avec les comptes uniques, la banque centrale sera en mesure de réguler le système en proposant d’instituer taxes et impôts pour détruire de la monnaie, soit un impôt  progressif en fonction du revenu, soit seulement instaurer un revenu maximum (forcément lié à une capitalisation maximum)

Cette deuxième solution où tout revenu dépassant le maximum serait automatiquement  affecté à une caisse de redistribution apporterait une liberté extraordinaire à l’immense majorité des citoyens sans gêner beaucoup : cela veut simplement dire que, quand on est suffisamment riche, on n’a plus besoin d’être payé encore plus pour ce qu’on fait. Pour les autres,  les transactions seraient entièrement libres, sans taxes ni impôts associés, il n’y aurait plus de notion de travail au noir.

Peut-on avec ce système établir un revenu inconditionnel par création monétaire ? Cela voudrait dire que la collectivité donne à chacun de quoi vivre sans qu’il soit obligé de rendre en retour un service quelconque à la collectivité. Cela pose un problème éthique et entre en contradiction avec notre définition de la monnaie. Bien sûr, on sait que l’idéal qui préside à la création de la monnaie, à savoir que chacun produit autant qu’il consomme, n’est jamais réalisé : il y en a qui produisent beaucoup plus que leurs besoins et d’autres qui n’arrivent pas à produire suffisamment, par exemple les malades, les handicapés, les chômeurs. Il faut donc trouver un système de compensation pour redistribuer le trop plein de richesses et cela n’est possible que si on établit des impôts progressifs ou un revenu maximum : tout ce qui le dépasse sert à financer le revenu de base inconditionnel. (Cela revient à dire que l’on ne peut pas consommer globalement plus que ce que l’on produit, les impôts représentent la valeur de la richesse produite en trop qui peut être redistribuée).

Par contre, ce qui est possible par création monétaire, et nous le faisons dans le SEL, c’est d’offrir à tout nouvel arrivant dans l’association (ou dans l’âge adulte dans la société) une allocation de base unique égale par exemple à la valeur moyenne entre le revenu minimum et le revenu maximum ; les comptes vont alors osciller entre zéro et la valeur maximum, ce qui évite le sentiment désagréable d’être en dette. La valeur d’équilibre des comptes est alors cette valeur de base.

(voir le chapitre « revenu de base »).

Dans ce cas les entreprises deviendront plus compétitives car les salaires seront moins élevés et il y aura moins de salaire indirect versé. Les seules « charges «  restantes seront les cotisations chômage et accidents du travail pour l’employeur et chômage et retraite complémentaire pour le salarié. Mais, de fait, la compétitivité ne sera plus autant nécessaire car les entreprises nationales seront protégées de l’extérieur par les taux de change; la seule compétition restante sera entre des entreprises privées et des entreprises d’état, ce qui permet de réguler les salaires dans le privé sans avoir besoin de contrôles inquisiteurs.

Chacun ayant suffisamment d’argent, on pourrait oublier la monnaie et vivre à sa guise comme dans l’économie du don. La monnaie servirait seulement pour ceux en charge de gérer la société à mieux l’organiser pour adapter besoins et productions. La seule question à se poser est de savoir si la société est capable d’assurer les besoins fondamentaux de ceux pris en charge par la collectivité, ce qui ne devrait pas poser problème car le capitalisme nous a plutôt poussé à surproduire pour enrichir en monnaie les ploutocrates. (Mais cela imposera d’abord de réindustrialiser le pays que nos politiques actuels vendent à la découpe)

Nous avons examiné jusqu’à présent une société fermée suffisamment autosuffisante mais ce système est tout aussi adapté au commerce avec d’autres sociétés et permet même un commerce éthique puisqu’il n’y a plus besoin d’aller piller les autres pour trouver l’argent qui manque chez soi. Si on veut échanger avec un pays étranger, le taux de change se calcule en comparant les étalons, c’est-à-dire les panels d’articles de première nécessité dans les 2 pays ou les valeurs de l’heure de travail comme dans les SEL. Cela veut dire que nous payerions plus cher les produits venant de pays avec un niveau de vie inférieur ; ce serait difficilement supportable dans le système actuel car la plupart des gens n’ont pas un revenu suffisant, mais pas dans un système démocratique où chacun a largement de quoi vivre quand on a supprimé toutes les dépenses inutiles, tout ce que nous coûtent les banquiers et l’état. Par contre, cela protège nos industries et nous encourage à produire nous-mêmes. De plus la quantité d’échange est règlementée pour que la balance commerciale soit équilibrée avec chaque pays. Une monnaie internationale serait plus pratique mais devrait être construite sur les mêmes principes et n’existe pas à l’heure actuelle.

En l’absence de monnaie internationale, les échanges entre 2 pays sont du troc et doivent être équilibrés.

Une monnaie internationale devrait répondre aux mêmes critères de création monétaire: une banque mondiale émettant de la monnaie uniquement pour des objectifs internationaux et gérée par l’ensemble des nations. Le dollar, qui est une monnaie nationale des USA ne peut jouer ce rôle honnêtement (d’autant plus que c’est, d’après nos critères, une fausse monnaie). Le faisant, il s’assure la suprématie sur tous les autres états.

Contrairement à ce qui semble nous arriver actuellement, ce n’est pas le système économique qui dirige l’organisation politique mais l’organisation politique qui crée le système économique. La monnaie mesure quand elle n’est pas trafiquée, mais ce que nous faisons de cette mesure est politique et nous voyons ce qu’une volonté démocratique pourrait en faire. Le système actuel ne peut perdurer qu’avec le soutien des politiques qui ne souhaitent pas la démocratie mais une gouvernance mondiale de quelques privilégiés.

Le système économique présenté ci-dessus devra obligatoirement s’accompagner d’une nouvelle constitution qui placera les 5 pouvoirs fondamentaux sous contrôle citoyen : la banque centrale doit être un organisme exécutif indépendant de l’Exécutif politique reposant sur un contrôle citoyen plus large encore que le parlement.

Comment faire la transition

 

Comprendre le système économique sans être économiste

      Tout système économique est lié à l’utilisation d’une monnaie.

Nous croyons tout savoir sur la monnaie car nous la manipulons tous les jours mais savons-nous comment elle est créée ? Par la banque centrale ? Ou par un faux monnayeur ?

Quelle est la différence entre un faux monnayeur et un vrai monnayeur ?

_Le faux monnayeur fabrique de la monnaie qui ne correspond à aucune richesse vendue.

_Le faux monnayeur fabrique des billets qui ne sont pas légaux.

2 définitions différentes qui ne sont pas équivalentes et que l’on peut donc réunir en une seule phrase : le faux monnayeur fabrique de la monnaie non légale qui ne correspond à aucune richesse vendue.

Par opposition, le vrai monnayeur fabrique des billets légaux qui correspondent à une richesse vendue.

Et bien, maintenant, on ne doit plus dire faux monnayeur mais banquier : tous les banquiers, en effet, fabriquent de la fausse monnaie quand ils vous font un prêt, simplement en tapant des chiffres sur leur clavier d’ordinateur ; et ils n’ont même pas l’équivalent en monnaie de banque centrale : ils ont une petite réserve de billets et peuvent vous en donner au distributeur à condition que vous n’en demandiez pas trop, pas plus de 5%. Si le banquier fait faillite, vous ne pouvez même pas réclamer votre argent car il n’existe pas en monnaie de banque centrale.

Mais il y a pire : même la banque centrale peut être qualifiée de fausse monnayeuse : elle fabrique de la monnaie légale certes, elle est seule habilitée à imprimer des billets, mais l’argent qu’elle fabrique ne correspond à aucune richesse réelle créée et vendue par elle : ce serait vrai seulement si elle donnait cet argent créé à quelqu’un qui vient de vendre une richesse. Or, elle ne donne rien, elle prête, on doit le lui rendre avec les intérêts en plus.

Mais, comme l’argent des intérêts n’a pas été créé, il est impossible de rembourser les intérêts, sauf si on emprunte encore, mais cela va générer de nouveaux intérêts qu’il sera encore plus difficile de rembourser : vous avez là l’explication de la nécessité d’une croissance constante et de l’augmentation exponentielle de notre dette. (voir le chapitre « comment créer un système monétaire »)

Vous pensez à ce stade qu’il n’est pas possible qu’un système aussi absurde et malhonnête ait été mis en place par nos élus, qu’il y a toute une science économiste qui ne dit pas cela, qu’il est impossible que tous se trompent !

_Tous ne se trompent pas : Maurice Allais, prix Nobel d’économie, l’a dit en son temps, mais ses propos ont été étouffés : c’est seulement vous qu’on trompe.

_Les économistes nous abreuvent de formules mathématiques pour essayer de trouver des lois dans un système totalement dérégulé qui peut s’emballer dans l’inflation boursière ou dans des crashs simplement par réaction en chaine à partir de menus indices. (La seule théorie mathématique qui pourrait s’appliquer est la bien nommée théorie du chaos). Ce n’est pas une science mais une idéologie qui cherche juste des arguments pour justifier le système néo-libéral mais n’étudie jamais les conséquences sur le système de la façon dont est créée cette monnaie. Pour bien comprendre ce point, voir le chapitre « comment créer une monnaie dans une société où elle n’existe pas encore ».

_On ne vous le dit pas de cette façon et ce n’est pas un secret  mais on le présente comme une évidence (les plus gros secrets ne sont pas ceux que l’on cache). Et, si on ne vous dit pas que votre billet est faux, et si  vous trouvez quelqu’un d’autre qui l’accepte, les transactions se font comme si c’étaient de la monnaie pleine ; la valeur propre d’une monnaie n’a aucune importance, un système monétaire fonctionne surtout sur la confiance.

_L’escroquerie est masqué dans un fonctionnement fractionné hérité du temps où la monnaie était basée sur l’or, où chaque acteur ne se rend pas forcément compte du fonctionnement global.(Pour ceux que cela intéresse, de nombreuses vidéos expliquent cela).

_Beaucoup de politiques ne comprennent rien à l’économie et font confiance aux « économistes » ; les autres profitent du système car les banquiers font leur fortune personnelle et payent leurs campagnes électorales.

Mais il y a quand même des conséquences : le banquier, surtout celui de la banque centrale lorsqu’elle est privée, qui peut créer autant de monnaie qu’il veut, s’acheter tout ce qu’il veut, prêter à qui il veut, au taux qu’il veut, qui peut se permettre d’endetter les états et de leur imposer l’austérité, a tendance à se prendre pour Dieu et à vouloir imposer ses volontés au monde entier grâce à ce qu’on a appelé « la mondialisation » (voir le chapitre « explication de la « crise »)

Tout cela ne nous arrive pas par hasard : les banquiers préparent leur coup d’état depuis des siècles.(voir le chapitre « histoire »)

L’heure est grave : la mondialisation du système néo-libéral cache une dictature des puissances d’argent avec à leur tête les quelques banquiers qui possèdent presque toutes les banques centrales de la planète.

Mais il est encore possible d’en sortir en reprenant le contrôle de nos banques centrales : la mise en place d’un système monétaire démocratique éradiquerait la misère, permettrait de prendre soin de nous et de la planète (voir : « un autre monde est possible »)

Le capitalisme néo-libéral : un cheval de Troie pour détruire les nations

          

On a l’habitude de caractériser le capitalisme par la propriété privée, y compris celle des moyens de production et de l’opposer au collectivisme bolchévique où on ne possède plus rien.

Et, pour le rendre plus attrayant, on lui a ajouté ces dernières années le qualificatif « néo-libéral » qui a une consonance de liberté.

Qui donc voudrait renoncer à la liberté et à la propriété privée ? Personne ! C’est pour ne pas perdre cela qu’on  garde ce système. Et pourtant, 99% de la population ressent bien qu’il n’est pas satisfaisant, par les inégalités abyssales qu’il génère, par la destruction des états sociaux et le pillage de la planète. N’y aurait-il pas moyen d’avoir liberté et propriété privée sans ces inconvénients ?

Nous allons donc chercher à comprendre ce qui rend le capitalisme néo-libéral néfaste pour la majorité d’entre nous et quelles peuvent être les solutions pour construire une démocratie qui conserve la propriété privée mais assure plus d’égalité et de liberté entre les citoyens.

Méfions-nous du détournement de sens des mots :

_Le « néo-libéralisme » n’est pas « libéral » pour tout le monde : il faut se méfier des abus de langage car de quelle liberté parle-t-on ? De celle de chaque citoyen ou de celle de quelques’uns ? Le néo- libéralisme se caractérise par une dérégulation généralisée, l’affaiblissement de l’état social, et le passage au privé de tout ce qui était public. Or, que se passe-t-il lorsqu’on supprime toutes règles ? On en revient à la loi de la jungle, à la loi du plus fort, à la liberté pour le plus fort d’écraser le plus faible ; seules les armes ont changé, le plus fort n’est pas le plus puissant physiquement mais le plus riche ; et, dans notre système économique,  le plus riche n’est pas le plus méritant : il y a des tricheurs, nous analyserons cela en détail. A partir du moment où la liberté de 1% de la population va à l’encontre de celle des 99% autres, doit-on parler de liberté ou de dictature ? La démocratie n’est pas une organisation naturelle, elle a besoin de mettre des lois pour protéger les plus faibles des plus forts et la liberté des uns doit s’arrêter là où commence la liberté des autres.

Quels sont donc les défauts du système capitaliste néo-libéral qui permettent cette dictature ?

_Ce n’est pas la «  propriété privée des moyens de production » comme on se plait à caractériser le capitalisme pour empêcher toute contestation : il semble tout à fait sain que chaque travailleur puisse posséder ses outils de travail et, à défaut, les louer : qu’un créateur d’entreprise en soit propriétaire semble normal, qu’il y ait une part dans sa  rémunération pour amortir les outils qu’il prête à ses salariés l’est aussi. Ce qui l’est moins, c’est qu’un actionnaire qui ne travaille pas dans l’entreprise ait le pouvoir de lui imposer ses orientations stratégiques comme de s’endetter pour mieux le rémunérer, de se délocaliser ou de licencier son directeur qui ne lui convient pas. Le droit de propriété doit s’arrêter à la propriété d’usage, la dérive vient du pouvoir exorbitant accordé aux propriétaires illégitimes qui ont tiré leur richesse d’on ne sait où.

Qu’il y ait des riches et des plus pauvres ne gêne personne à condition que les pauvres aient quand même suffisamment pour satisfaire leurs besoins fondamentaux et que les riches méritent cette richesse en rendant de plus grands services à la collectivité. Ces 2 conditions ne sont pas remplies par le système capitaliste : il y a 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté, beaucoup plus aux USA, et la quantité d’argent reçue n’est pas toujours associée à la qualité du service rendu à cause de quelques mécanismes pervers du système :

_La transmission héréditaire de la richesse n’est pas démocratique car elle ne respecte pas l’égalité des chances : il est logique d’hériter de biens ayant une valeur affective, y compris la maison familiale mais pas d’une entreprise (ou de sa valeur) si on n’y travaille pas.

_L’emprise du capital sur la production: ce ne sont pas les producteurs qui décident du prix auquel ils doivent vendre leur production mais ceux qui la distribuent, ou possèdent une partie de leurs instruments de travail, ou spéculent sur la valeur des produits; il faut leur donner des royalties considérables, disproportionnées aux services qu’ils rendent.

_L’obligation de travailler pour vivre ou survivre liée à l’impossibilité de pouvoir donner du travail à tous ceux qui en sont capables : les progrès techniques et l’amélioration des rendements des travailleurs permettent de fournir tout ce dont nous avons besoin avec de moins en moins de main d’œuvre. Le système capitaliste étant peu redistributif, ceux qui ne travaillent pas sont livrés à la misère et il faut constamment inventer de nouvelles productions inutiles en grévant les coûts de production par une publicité agressive pour forcer les ventes.

_L’obligation d’une croissance permanente pour maintenir l’équilibre du système (voir le chapitre sur la création monétaire) alors qu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible.

_ L’hyper compétitivité due à la « mondialisation » capitaliste : la quasi disparition des barrières douanières, permet, grâce aux délocalisations, de niveler les salaires par le bas, ce qui augmente les profits des multinationales mais dégrade les conditions de travail et le pouvoir d’achat des salariés qui sont aussi les consommateurs:  il y a là un cercle vicieux car le fait de sous payer les salariés oblige à vendre moins cher, donc à baisser la qualité et surexploiter davantage les salariés.

_La concentration des moyens de production dans un nombre de plus en plus réduit d’ entreprises gigantesques qui deviennent plus puissantes que les états.

_La production de masse qui se fait au détriment de la qualité, du respect des individualités, de la vie végétale, animale et humaine.

_le pouvoir donné à l’accumulation monétaire : le système néo-libéral ne met aucune limite à la capitalisation et à l’enrichissement des personnes et des entreprises : le super-enrichissement des uns se fait forcément au détriment des autres, va bien au-delà de la  satisfaction des besoins et devient un phallus qui peut rendre plus puissant que l’état et renverser la démocratie au profit d’une petite classe sociale aux intérêts convergents

_Le cancer monétaire : à partir d’un certain seuil, la masse monétaire que détient un particulier augmente automatiquement sans qu’il y ait eu production d’une richesse quelconque, par le seul fait de prêter avec intérêts ou de spéculer avec. Ce système rend automatiquement les riches toujours plus riches et accroît continuellement les inégalités. L’idée que l’argent doit rapporter de l’argent est, par nature, antidémocratique (cela était interdit par toutes les religions autrefois, sauf par la religion juive). Elle n’a pu s’imposer que parce qu’elle permettait à ceux qui voulaient épargner de se protéger de l’inflation, mais se protéger de l’inflation ne veut pas dire s’enrichir indûment. De plus, l’inflation est le signe d’une mauvaise régulation du système monétaire . Elle pourrait être évitée dans un système monétaire mieux régulé mais une légère inflation n’est pas si grave en soi car elle tend à décourager la capitalisation qui engorge l’économie.

_La création monétaire privée : en d’autres temps, on aurait appelé ceux qui s’y livraient des faux-monnayeurs et l’état les aurait sévèrement punis ; il est en effet immoral que quelqu’un qui ne fait rien d’autre que fabriquer de l’argent puisse s’acheter toutes les richesses réelles qu’il veut sans avoir rien produit d’équivalent. Grâce à l’aveuglement ou à la corruption de nos politiques, ces faux monnayeurs sont devenus légaux et ont pris le nom de banquiers. Ce point étant largement ignoré de la plupart d’entre nous fait l’objet d’un chapitre complet.

_La perte de la liberté d’information : l’ensemble des médias d’un pays, ce qui est le cas en France et aux USA, peut être acheté par un petit groupe de personnes appartenant toutes à la même classe sociale profitant du système néo-libéral qui peuvent, grâce au pouvoir des propriétaires, orienter l’information pour minimiser ou occulter les défauts du système.

_L’interdiction de s’opposer à l’idéologie dominante: le système économique néo-libéral s’accompagne d’une idéologie disant que seuls les meilleurs  réussissent et que le marché s’autorégule sans l’intervention des états. Cela est manifestement faux: le marché ne s’autorégule pas et est contrôlé de fait par un  nombre de plus en plus réduit d’acteurs, ce ne sont pas les meilleurs qui réussissent mais souvent les plus malhonnêtes, et tous ceux qui s’opposent à cette idéologie sont réduits au silence par les médias aux ordres ou même discrètement éliminés. Il y a ceux qui profitent du système et qui n’ont aucun état d’âme sur les souffrances qu’ils infligent aux autres. Mais même ceux qui veulent lutter contre cette idéologie en sont prisonniers : l’industriel honnête, qui cherche la qualité plus que l’enrichissement, est racketté par les actionnaires, soumis à une compétition sévère qui l’oblige à faire toujours plus en réduisant au maximum les salaires.

_La perte de la démocratie par la corruption généralisée et la manipulation de l’opinion publique: l’osmose est de plus en plus évidente entre la classe néo-libérale et les politiques, la manipulation de l’opinion par les médias permet de faire élire ceux préalablement choisis par celle-ci. L’alliance des puissances d’argent et des politiques  permet de gangréner toutes les institutions, y compris l’enseignement et la santé.

Tous ces défauts peuvent se résumer ainsi : le système néolibéral est un système économique et idéologique qui permet de concentrer la richesse monétaire entre les mains d’un petit nombre d’individus au mépris des valeurs morales, de la démocratie, de la solidarité sociale et même de la vie sur terre.

Nous décrivons là une organisation immorale et destructrice. Nous verrons qu’elle est même mafieuse car le petit nombre de ceux à qui elle profite n’hésite pas à détruire la vie, terrestre et humaine pour imposer son pouvoir.

Vous avez remarqué que tout se ramène à des problèmes d’argent, mais qui maîtrise les problèmes d’argent ? Qui a voulu cette mondialisation, cet abaissement des frontières douanières  qui vide les états de leurs richesses industrielles, les rend faibles et endettés ? Qui peut se permettre d’être au-dessus de toutes les nations et d’envisager une gouvernance mondiale ? Il est temps de considérer la gigantesque escroquerie qui est au cœur du système : le pouvoir privé de création monétaire.

Et pour comprendre pourquoi la création monétaire privée est une escroquerie, il faut d’abord se demander à quoi sert la monnaie, pourquoi doit on en créer et comment peut fonctionner un système monétaire.

Préambule

 

La présente constitution s’impose à tous les citoyens français : c’est une constitution écrite par le peuple pour le peuple afin de concrétiser la notion de démocratie. La démocratie parfaite serait celle où chaque citoyen pourrait participer aux décisions qui le concerne, choisir et révoquer tous ceux qui ont pouvoir sur lui.

Sans atteindre la perfection, cette constitution vise à éviter que trop de pouvoirs soient réunis sur trop peu de personnes et à placer sous contrôles citoyens indépendants les 5 pouvoirs fondamentaux : le pouvoir judiciaire, le pouvoir  législatif, le pouvoir exécutif, le pouvoir monétaire et le pouvoir informatif.

Les postes de pouvoir  sont accessibles de plusieurs façons :

_par élection quand les candidats sont connus des électeurs, désignés par eux, et que ceux-ci sont en mesure de contrôler l’action des élus. (Par exemple maires des petites communes). Les candidats sont désignés et ne peuvent faire campagne pour eux-mêmes.

_Par élection ou tirage au sort de candidats présélectionnés pour leur compétence.

_Par tirage au sort quand le poste ne demande pas des compétences professionnelles particulières: chambre des députés, conseil des sages.

Les élections se font toujours avec mandat impératif avec possibilité de révocation en cours de mandat. Les modalités de l’élection doivent permettre de choisir le candidat le plus consensuel et non seulement entre les 2 premiers du premier tour. Le contrôle des citoyens s’exerce par la capacité de choisir les candidats, de voter pour le candidat de leur choix et par le référendum d’initiative populaire qui peut proposer ou abroger des lois et abréger des mandats non respectés.

Cette constitution ne peut être modifiée que dans un sens plus démocratique uniquement par référendum national à la majorité des 2/3 des inscrits.

 

Article 1

Introduction

La démocratie n’est pas un tout ou rien, il y a des degrés. Un état est d’autant plus démocratique que les 5 pouvoirs  fondamentaux sont sous le contrôle des citoyens. Ces 5 pouvoirs sont :

_le législatif

_L’exécutif

_Le judiciaire

_Le contrôle des moyens d’information

_Le pouvoir de création monétaire (voir l’article correspondant).

S’il ne nous reste presque plus rien de démocratique, c’est parce que le cinquième pouvoir, le plus important, n’est pas sous le contrôle des citoyens, il est aux mains d’un petit groupe de banquiers privés, et il a réussi à contaminer tous les autres :

_Ces banquiers ont permis à quelques amis de contrôler les principaux médias.

_Le contrôle des médias a permis de manipuler sans qu’elle s’en rende compte la majorité des citoyens.

_Cette majorité vote donc pour des candidats aux législatives et à l’exécutif présélectionnés par les médias, donc par ce petit groupe, pour leur dépendance à l’idéologie dite « néo-libérale » qui leur assure le pouvoir.

Finalement, au lieu d’être sous contrôle citoyen, la grande majorité des pouvoirs est sous le contrôle d’un petit groupe d’individus : ce n’est plus une démocratie mais une oligarchie, ou, plus exactement une ploutocratie puisque ce petit groupe est constitué des plus riches.

Pour revenir, ou tout simplement venir à plus de démocratie, il est nécessaire de changer de constitution puisque c’est la constitution qui règle l’équilibre des pouvoirs et que celle de 1958 a montré ses failles en négligeant le pouvoir des médias et le pouvoir monétaire et en accordant trop de pouvoir à l’exécutif, ce qui a permis ces dérives aussi importantes.

Cette constitution n’a pas à être écrite dans un jargon juridique incompréhensible pour la plupart des citoyens : elle doit être à la fois simple et précise pour être bien comprise par tous, donc tout un chacun peut participer à son élaboration. C’est ce que je propose sur ce site ; j’ai construit un canevas indiquant les points essentiels, à savoir les moyens d’un contrôle citoyen des 5 pouvoirs, qui va s’enrichir au fur et à mesure de vos commentaires.

Et, en attendant que cette constitution soit au point, nous pouvons nous contenter pour un gouvernement de transition de cette charte constitutionnelle, plus concise, plus simple, mais qui donne les grandes lignes et les garde fou de ce qu’il faut faire pour empêcher qu’une telle évolution vers la dictature se reproduise. Elle chapeautera la future constitution.

 

 

Chartre constitutionnelle

La monnaie citoyenne

                              

Mieux, à mon avis, que la monnaie M, les crypto-monnaies ou la monnaie « libre », je propose « la monnaie citoyenne », beaucoup plus simple et facilement compréhensible, expérimentée avec succès dans les SEL et monnaies locales :

_Les échanges sont libres, obéissant à la loi de l’offre et la demande, sans taxes ni impôts associés. (Ce qui supprime la notion de « travail au noir »). Leur valeur est évaluée avec une unité étalonnée sur une richesse nécessaire à tous ( baguette de pain, temps de travail, panel d’articles de première nécessité…..Ce ne peut être l’or qui n’est pas nécessaire à tous).

_Ce sont les échanges qui créent la monnaie en quantité juste suffisante, sans création de monnaie- dette matérielle : lors d’un échange de richesse (j’entends par « richesse » tout ce qui peut être échangé : biens, services, savoirs, savoir-faire, tout ce qui peut représenter une valeur pour le receveur) à une valeur convenue entre les 2 échangeurs, le compte du donneur est automatiquement crédité lorsque celui du receveur  est débité. Ces comptes sont en monnaie scripturale ou électronique qui  peut être convertie en monnaie matérielle quand ils sont positifs mais il n’y a pas de monnaie matérielle-dette émise s’ils sont négatifs ; les dettes sont simplement enregistrées, doivent être remboursées mais ne donnent pas lieu à pénalités jusqu’au maximum individuel autorisé.

La monnaie est réduite à son rôle principal qui est de mesurer la valeur des échanges ; cette mesure  doit pouvoir être possédée de façon inaliénable et non modifiable par l’utilisateur : on doit pouvoir imaginer un logiciel inviolable contenu dans un smartphone dédié de chaque utilisateur ou dans des serveurs centralisés. La blockchain peut être une solution mais il doit en exister d’autres moins coûteuses en énergie.

Il n’y a plus de banques privées et les prêts avec intérêt sont interdits ( l’écriture d’une mesure est nominative, elle ne peut se modifier quand on la prête ).Par contre, pour réguler finement le système monétaire et gérer la collectivité, il est nécessaire qu’un organisme sous contrôle citoyen possède un double de ces transactions et un accès au logiciel pour résoudre des problèmes politico-économiques tels que :

_Organiser la production pour qu’il y ait équilibre entre les offres et les demandes.

_Créer de la monnaie pour ceux qui travaillent pour la collectivité.

_Adapter la masse monétaire aux capacités de production en jouant sur la création monétaire et d’éventuels impôts ou taxes destructeurs de monnaie pour qu’il n’y ait ni inflation, ni récession.

_Résoudre le problème de ceux qui ne produisent pas suffisamment pour assurer leurs besoins fondamentaux.

_limiter ceux qui capitalisent trop

_Financer des missions d’intérêt collectif: recherche, protection de l’environnement, grands travaux, …….

Exemples de solutions possibles :

Au-delà du découvert maximum autorisé, ou même avant s’il y a demande, la situation du déficitaire est examinée par les services sociaux :

*S’il est capable de rembourser un jour, avec ou sans accompagnement, son découvert plancher est abaissé.

* S’il en est incapable (handicapé, chômeur, malade par exemple), il mérite d’être pensionné par la société.

*Un particulier peut même aider quelqu’un dans le besoin sans passer par les services sociaux en rendant son aide gratuite : lui est crédité mais l’autre compte n’est pas débité (c’est de la création monétaire citoyenne).Pour éviter les abus, cette possibilité est limitée.

Tout cela peut être remplacé par un revenu de base universel par création monétaire, représentant le minimum nécessaire pour vivre sans autres aides. Le revenu de base a l’avantage d’aider ceux dans le besoin sans passer par les services sociaux, peut permettre à ceux qui ne veulent ou peuvent pas travailler de vivre sans avoir  à rendre de comptes. Il fait beaucoup de création monétaire qu’il convient de réduire soit par des impôts proportionnels à la richesse, soit par une limite supérieure des revenus et des possibilités de capitalisation. Par exemple, on peut permettre des salaires libres dans le privé mais limités, compris dans la fourchette 1 000&/10 000& mensuels sans taxes ni impôts. Cela limite automatiquement la capacité de capitalisation à 5M (ce que pourrait capitaliser quelqu’un gagnant le salaire maximum toute sa vie professionnelle, soit 42 ans où 500 mois, et ne dépensant que le minimum vital). Lorsque les 5M sont atteints, il n’est plus possible d’épargner ou de capitaliser et tout ce qui dépasse 10 000& dans le compte courant est automatiquement supprimé. Ces restrictions ne touchent que les très riches (moins de 10% des Français). Pour eux, ces chiffres peuvent paraître faibles mais il faut se rendre compte qu’il s’agit de salaires nets qui s’ajoutent au RB, que les entreprises payeront des salaires moins élevés exempts de « charges » et que le prix de toutes les marchandises devrait considérablement baisser par la réduction drastique de la part du capital et la disparition des intérêts payés aux banquiers.(Voir l’article sur le revenu de base dans un système monétaire démocratique)

_Ceux qui travaillent pour le collectif (fonctionnaires, enseignants, soignants, services publics…), qui font des réalisations ou remplissent des missions d’intérêt général (hôpitaux, autoroutes, grands travaux, protection de l’environnement,…), ou qui sont pensionnés par solidarité ( handicapés, chômeurs, malades, retraités,…)  peuvent être payés  par création monétaire : en effet, c’est la société toute entière qui est en dette envers eux, dette non pas financière mais d’échange de richesses : elle rembourse en fournissant les richesses dont ils ont besoin, dont la quantité a été fixée démocratiquement par la quantité d’argent créée pour eux. Cela  remplace les impôts, enrichit ceux qui fournissent et n’appauvrit pas les autres.

_La principale critique formulée contre ce système est qu’il va générer une immense inflation en créant trop de monnaie : cette critique est formulée par ceux que l’immense inflation actuelle ne gêne pas car elle permet à la bourse d’atteindre des sommets. Elle n’a pas lieu d’être ici car ce système s’autorégule automatiquement : l’inflation ne peut se produire que si la demande est supérieure à l’offre, les producteurs en profitant alors pour augmenter leurs prix. Dans ce cas, l’état peut intervenir en augmentant la production dans ce secteur par des entreprises d’état aux salaires règlementés : cela empêche que les salaires privés s’envolent. Ce système a effectivement tendance à enrichir tout le monde, mais, comme les revenus et les capitalisations sont limitées par un plafond, l’argent sera détruit pour ceux qui le dépassent, au pire plus de monde atteindra ce plafond mais pourquoi pas ? Et, s’il y a trop de riches, les prix ne pourront augmenter qu’en payant mieux les salariés.

Les inflations brutales et catastrophiques ne peuvent se produire que lorsqu’il y a perte de confiance ou spéculation sur la monnaie quand ceux qui contrôlent les marchés veulent attaquer économiquement un pays dépendant beaucoup de ses importations (comme le Venezuela actuellement). Cela n’est pas possible ici car cette monnaie n’est pas spéculative : sa valeur par rapport à la monnaie d’un autre état est fixée au niveau politique proportionnellement aux Revenus minimum Vitaux de ces 2 pays : si le RmV de l’un est 1000 et l’autre 500, la monnaie du premier vaudra 2 fois celle du second). (On comprend qu’une monnaie commune dans une UE où de telles disparités existent est ingérable). En l’absence de monnaie internationale fiable, ces échanges sont assimilables à des trocs et doivent être équilibrés.

Enfin, les inflations n’ont pu exister jusqu’à ce jour que parce qu’aucune théorie économique précédente n’a rattaché impérativement la création monétaire à la création de richesse : si la création monétaire est faite « par hélicoptère », comme disent les économistes néo-libéraux (ce qui évite de se poser la question de la création monétaire privée), c’est-à-dire au hasard, sans savoir sur qui elle tombe, il y a de grandes probabilités que cela tombe mal.

Ce système nécessite seulement que chaque citoyen ait un compte unique géré personnellement mais dupliqué dans une banque centrale sous contrôle citoyen. Les processus de création peuvent être largement automatisés. L’état peut lui aussi s’endetter à la banque centrale pour financer des entreprises productives. Le contrôle citoyen est cependant nécessaire pour déterminer le salaire de ceux qui sont payés par création monétaire et quelles sont les missions d’intérêt public. Il devra  aussi s’exercer avec l’aide de l’état pour réguler le système de façon qu’il n’y ait ni inflation ni récession, sans impôts mais avec des taxes judicieusement choisies pour les biens dont on veut freiner la consommation. Tout cela est inchiffrable avec les données actuelles reposant sur un fonctionnement trop différent, mais le compte unique permettra à la banque centrale d’avoir toutes les données pour effectuer la régulation.

La création monétaire citoyenne ne résout pas à elle seule tous les problèmes de la démocratie mais elle donne les outils pour y parvenir en inversant les raisonnements qui nous aliènent : au lieu de se demander comment nous pouvons gagner de l’argent en travaillant pour des maîtres avant de pouvoir faire ce que nous voulons, c’est ce que nous voulons et commençons à faire qui nous fait créer l’argent dont nous avons besoin.

Pour aller plus loin dans la compréhension :

_S’exercer à construire un système monétaire dans une communauté fermée autosuffisante fonctionnant par le don: comment créer un système monétaire démocratique

Les incroyables bienfaits d’un système monétaire démocratique.

Le revenu de base dans un système monétaire démocratique

Etudier le revenu de base dans le système monétaire actuel n’est qu’un pis-aller pour masquer l’absurdité de celui-ci et n’empêchera pas sa faillite car sa conception assèche inexorablement la masse monétaire consacrée à l’économie, donc aux œuvres sociales de l’état. Pour avoir un sens, le revenu de base doit représenter le revenu minimum vital qui, actuellement, ne peut être inférieur à 1000€. Il est impossible actuellement d’arriver à cette somme avec des impôts; certains proposent des taxations sur les transactions financières, mais c’est accepter cette emprise de la finance sur l’économie. Or, cette emprise n’est possible que parce que la création monétaire des banques centrales est exclusivement au service des banques privées; avec ce système, aucune création monétaire n’est faite dans le circuit économique; pire, l’argent n’étant créé par les banques privées que sous forme de dettes devant être remboursées avec intérêts, même pour l’état, non seulement il n’y a pas création monétaire dans le circuit économique, mais il y a ponction des banques privées dans la masse monétaire du circuit économique: c’est là la principale explication de notre dette abyssale car, pour compenser, l’état doit emprunter toujours davantage et s’endetter toujours davantage. La seule vraie solution pour sortir de ce cercle infernal qui nous fait vivre l’austérité pour essayer de rembourser une dette irremboursable est de remettre la création monétaire de la banque centrale au service de l’état et des citoyens; c’est l’idée du « quantitative easing for people » qui est un début de solution mais ne va pas assez loin: c’est une miette donnée au peuple pour qu’il ne se révolte pas tout en gardant la création monétaire pour des intérêts privés. La création monétaire doit être totalement sous contrôle citoyen et interdite aux banques privées.J’ai étudié dans un autre chapitre ce que pourrait être une « monnaie citoyenne », au service exclusif de l’économie réelle, dans laquelle la création monétaire n’est possible que lorsqu’elle symbolise une richesse réelle vendue: toute richesse vendue crée de la monnaie, toute richesse achetée détruit de la monnaie. La monnaie, en effet n’est qu’un symbole. Elle symbolise la valeur de la vraie richesse que l’on vient de vendre (bien, service, savoir ou savoir-faire, tout ce qui représente un travail) pour nous permettre d’acheter d’autres richesses de valeur équivalente. Créer de la monnaie alors qu’on a rien fait d’autre pour la gagner est l’oeuvre des faux monnayeurs, sévèrement punis lorsque ce sont des particuliers mais tolérés par un état complice lorsque ce sont des banquiers.

Les conséquences en seraient révolutionnaires et permettraient non seulement un revenu de base conséquent mais aussi une liberté d’échanges extraordinaire:

_Tout particulier qui fait spontanément n’importe quel travail, même rendre service à ses voisins, a le droit d’être rémunéré; la valeur de l’échange est estimée de gré à gré, marquée en positif sur le compte du vendeur, en négatif sur celui de l’acheteur. Pour éviter les fraudes, chacun doit certifier ce que fait l’autre. C’est ce qui se fait actuellement dans les SEL et aussi dans les banques mais avec des taxes et des impôts qui n’ont plus lieu d’être, nous verrons pourquoi ultérieurement.

_Les comptes positifs peuvent avoir leur équivalent en monnaie matérielle (billets, pièces), pas les comptes négatifs. Cela évite la création de « monnaie dette » qui est une monnaie que l’on croit posséder mais qui doit être rendue à la banque (toute notre monnaie actuelle est de la monnaie-dette). Les comptes négatifs correspondent à des comptes à découvert qui doivent être autorisés dans certaines limites sans frais (les frais actuels pris sur les découverts par les banques sont un scandale). Nous verrons que le revenu de base permet d’éviter les comptes négatifs.

_Tous ceux qui travaillent pour la collectivité (fonctionnaires, enseignants, personnels de santé, entreprises d’intérêt public) produisent des richesses pour la collectivité, donc c’est à la collectivité de leur rendre d’autres richesses. Comment? On nous fait croire que l’impôt est nécessaire et cela parait effectivement logique si on ne raisonne que sur l’argent: comme ils travaillent pour la collectivité, c’est à la collectivité de payer leur travail. Mais si on raisonne sur ce que l’argent symbolise, les richesses échangées, la solution est tout autre: comme ils donnent des richesses à la collectivité, c’est à la collectivité de leur donner des richesses en retour, celles dont ils ont besoin. On voit alors que l’impôt représente une double peine: il n’y a aucune raison de donner de l’argent à quelqu’un pour qu’il puisse nous acheter; chacun a droit à être rémunéré pour ce qu’il fait. Si la banque centrale est au service de la collectivité, c’est donc à la banque centrale, représentant la collectivité, de payer ces fonctionnaires par création monétaire pour qu’ils puissent acheter dans la collectivité l’équivalent de ce qu’ils ont produit. Et les vendeurs qui n’ont pas à être lésés sur ce qu’ils vendent sont rémunérés à leur juste prix.

(ce système monétaire est expliqué plus en détail dans le chapitre sur la monnaie citoyenne et  « comment créer un système monétaire« ).

Mais, même dans un système monétaire démocratique, il est inévitable que les productions de chacun n’aient pas toutes la même valeur, ou que certaines soient très demandées et pas d’autres , ou que certains ne soient pas en capacité de produire quoi que ce soit; le revenu de base permettrait alors de résoudre un certain nombre de  ces difficultés .

De plus, nous arrivons à un stade où nous produisons de plus en plus de richesses avec de moins en moins de main d’œuvre : il y a, ou il y aura objectivement pas assez de travail pour tout le monde. Le système actuel oblige chacun à en trouver un coûte que coûte, quitte à surproduire ; un système démocratique peut résoudre ce problème car  il nous permet de créer de la monnaie pleine pour quelqu’un qui ne produit rien si la communauté  décide de le prendre en charge.

Dans un système monétaire démocratique, créer de la monnaie pour quelqu’un (ou effacer une dette, c’est équivalent), ne coûte rien en monnaie aux autres  et leur permet au contraire de s’enrichir.(cela leur coûte en richesse réelle mais leur rapporte de l’argent).Au lieu de raisonner sur l’argent disponible, il convient de se demander s’il y a assez de richesses en France pour satisfaire les besoins fondamentaux de tout le monde et, si oui, comment adapter le système monétaire pour que cela se réalise. Si les échanges de richesses sont possibles, la monnaie citoyenne s’y adaptera automatiquement car ce sont les échanges de richesses qui créent cette monnaie, au contraire de ce qui se fait actuellement.

Cette possibilité de création monétaire modifie complètement toutes les simulations qui ont pu être faites jusqu’à présent, basées uniquement sur une autre répartition de l’impôt dans un système où l’argent est créé et capitalisé par les banquiers et se raréfie inexorablement dans le système économique. Ce revenu remplace toutes les aides existantes actuelles et est obligatoirement entièrement dépensé puisqu’il représente le minimum nécessaire. Par contre, s’ajoutant aux salaires, il va augmenter la masse monétaire qu’il conviendra de réguler; 2 solutions sont possibles:

_Un système d’impôts progressifs pour détruire l’argent créé en trop. La plupart des simulations actuelles accordent un revenu pour tous associé à un impôt important dès le premier gain, de l’ordre de 30% ; cela aboutit à des revenus en augmentation pour les plus pauvres et en légère diminution pour les plus riches. Si S est le salaire et R le revenu, R=7S/10+1000 ; le revenu est en légère augmentation si 3S/10<1000, soit S<3333F et en légère diminution si S>3333F mais cela ne réduit guère les inégalités.

Je proposerais plutôt un SMIG à 1000F (payé par l’entreprise + 1000F de RB, ce qui fait 2000F net) et pas d’imposition pour ceux qui font des « petits boulots » et gagnent moins de 1000F, ce qui évite une grande partie du travail « au noir ». L’imposition ne se fait que sur la partie du salaire qui dépasse 1000F, ce qui donne: R=2000+(S-1000)x7/10 . Les revenus sont plus importants que le salaire jusqu’à 4333F

On pourrait aussi faire un taux progressif. Par exemple, le taux serait de 0% entre 0 et 1 SMIG, 5% entre 1 et 2 SMIG, 10% entre 2 et 3 SMIG, 15% entre 3 et 4 SMIG, …..95% entre 19 et 20 SMIG, 100% au-delà, ce qui ferait un revenu maximum net d’impôts de 10 SMIG .

_Au lieu de mettre des impôts, on pourrait plus simplement convenir d’un revenu maximum interprofessionnel: aucun impôt avant, 100% après. Outre le fait de supprimer les impôts et de donner une liberté d’échange extraordinaire, cela aurait l’avantage de réduire les inégalités tout en laissant aux plus riches un revenu confortable: par exemple, les salaires pourraient être libres dans le privé mais compris dans la fourchette 1000F/10 000F net d’impôts et de la plupart des cotisations salariales puisque les services publics sont financés par création monétaire. Cela ne pénaliserait pratiquement personne puisque, d’après l’INSE, moins de 1% des français gagnent plus de 7350e par mois. Par contre, le revenu  limite automatiquement aussi la capacité de capitalisation à 500S (ce que pourrait capitaliser quelqu’un gagnant le salaire S toute sa vie professionnelle, soit 42 ans où 500 mois, et ne dépensant que le minimum vital).). Par exemple, pour un salaire moyen de 2000F (soit un revenu de 3000F avec le RB) il est possible de vivre avec 2000F et de capitaliser 1000F par mois, soit 500 000F dans une vie, ce qui permet d’acheter une belle maison (les crédits immobiliers peuvent être gérés par la banque centrale et gratuits). En vivant plus chichement, la possibilité de capitalisation s’élève à 1M. Même avec un haut revenu, ou un salaire irrégulier qui peut dépasser 10000F par moments (pour les artistes par exemple), personne ne pourrait capitaliser plus de 5M.  Ces restrictions ne toucheraient que les plus riches. Pour eux, ces chiffres peuvent paraître faibles mais à quoi peuvent servir des fortunes qui se chiffrent en milliards ? Il faut se rendre compte qu’il s’agit de salaires nets, que les entreprises payeront des salaires moins élevés exempts de « charges » et que le prix de toutes les marchandises devrait considérablement baisser par la réduction drastique de la part du capital et la disparition des intérêts payés aux banquiers. Si on veut un système en équilibre, il faut de toutes façons encadrer les salaires de telle sorte que la masse salariale totale ne soit guère supérieure à la valeur totale des biens produits. Les chiffres actuels sont inutilisables car le PIB intègre les gains spéculatifs qui ne sont pas des valeurs de production. Les propositions précédentes pourraient permettre de démarrer et seraient affinées lorsque les chiffres réels seraient connus.

_La principale critique formulée contre ce système est qu’il va générer une immense inflation en créant trop de monnaie : cette critique est formulée par ceux que l’immense inflation actuelle ne gêne pas car elle permet à la bourse d’atteindre des sommets. Elle n’a pas lieu d’être ici car ce système s’autorégule automatiquement : l’inflation ne peut se produire que si la demande est supérieure à l’offre, les producteurs en profitant alors pour augmenter leurs prix. Dans ce cas, l’état peut intervenir en augmentant la production dans ce secteur par des entreprises d’état aux salaires règlementés : cela empêche que les salaires privés s’envolent. Ce système a effectivement tendance à enrichir tout le monde, mais, comme les revenus et les capitalisations sont limités par un plafond, l’argent sera détruit pour ceux qui le dépassent ; ce sera à la banque centrale de proposer le plafond correspondant au niveau de production du pays qui devra être voté démocratiquement. Au pire ce sont les salaires inférieurs qui augmenteront et dévalueront un peu la monnaie jusqu’à ce que l’équilibre se fasse. Mais, une fois atteint, l’équilibre sera très stable.

Les inflations brutales et catastrophiques ne peuvent se produire que lorsqu’il y a spéculation sur la monnaie quand ceux qui contrôlent les marchés veulent attaquer économiquement un pays dépendant beaucoup de ses importations (comme le Venezuela actuellement). Cela n’est pas possible ici car cette monnaie n’est pas spéculative : sa valeur par rapport à la monnaie d’un autre état est fixée au niveau politique proportionnellement aux Revenus minimum Vitaux de ces 2 pays : si le RmV de l’un est 1000 et l’autre 500, la monnaie du second vaudra 2 fois celle du premier). (On comprend qu’une monnaie commune dans une UE où de telles disparités existent est ingérable). En l’absence de monnaie internationale fiable, ces échanges sont assimilables à des trocs et doivent être équilibrés.

Toutes ces données pourraient être intégrées dans un logiciel qui déterminerait automatiquement chaque mois le revenu de chacun. Il faut pour cela que ce logiciel soit à la fois sécurisé inviolable et transparent pour qu’il y ait contrôle citoyen, et que chaque citoyen ne puisse avoir que 2  comptes nominatifs, un compte courant et un compte d’épargne-capitalisation.(Les « block-chain » sont intéressantes bien que très lourdes mais le bitcoin n’est absolument pas une monnaie démocratique car ses règles de création monétaire ne sont pas les bonnes et sa valeur est spéculative ; le Duniter est une amélioration du Bitcoin mais, là encore, les règles de création monétaire ne sont pas bonnes)). Chaque début de mois, à la réception ou non du salaire, le logiciel ferait le calcul et ne créditerait que la part nette d’impôts ou inférieure aux plafonds.

La principale objection faite au revenu de base est que trop de personnes risquent de se contenter de ce revenu et ne pas vouloir  travailler : si on n’a pas besoin d’eux, où est le problème ? L’argument selon lequel celui qui travaille ne veut pas payer pour celui qui ne travaille pas ne tient plus puisque ce n’est pas lui qui finance : l’argent que la société globale a donné par l’intermédiaire de la Banque Centrale aux « fainéants » sert au contraire à enrichir ceux qui travaillent. Et, si on a besoin d’eux, on peut alors donner à l’état le droit de réquisitionner ceux dont la société a besoin. Mais beaucoup voudront vivre mieux que ce minimum et ce sera d’autant plus facile qu’il sera possible de monétiser tous les services qui ne l’étaient pas auparavant. L’argent deviendra si peu contraignant qu’on pourra presque l’oublier.

Un professionnel bien rémunéré qui se retrouve au chômage peut ne pas pouvoir se contenter du revenu de base car il a engagé un train de vie supérieur : il est donc nécessaire de conserver des cotisations complémentaires chômage pour une caisse gérée et alimentée à la fois par les entreprises et les salariés qui lui fournira des allocations complémentaires pour atteindre un revenu équivalent, comme dans le système actuel.

Par contre, d’autres cotisations ne sont plus nécessaires : l’assurance maladie et la plupart des cotisations de l’URSSAF car ceux qui travaillent dans la santé sont l’exemple type de ceux qui travaillent pour la collectivité et sont donc rémunérés directement par création monétaire : nous les payons en les « nourrissant », ce qui nous rapporte. Toutes les allocations pour l’enfance, les adultes handicapés, les aides sociales, l’assurance vieillesse, sont remplacées par le revenu de base.

Resterait seulement :

_A la charge de l’employeur : chômage, accident du travail et éventuellement financement des organisations syndicales.

_A la charge du salarié : chômage et retraite complémentaire.

Plus besoin de TVA ou CSG : ne seraient taxés que les produits dont on veut limiter la consommation : alcool, tabac, essence, …

Libérés de toutes ces charges, les rapports économiques deviendraient beaucoup plus simples, les salaires plus importants et les entreprises plus compétitives, même si la compétition ne serait plus aussi nécessaire car elles seraient protégées par un taux de change douanier. Le but d’une entreprise ne serait plus d’accumuler un maximum d’argent puisqu’il n’y aurait pratiquement plus de spéculation possible et que les bénéfices seraient limités, mais d’assurer la qualité de leur production et les revenus de ceux qui y travaillent.

La vie retrouverait alors tout son sens : chacun ne travaillerait que lorsque cela serait socialement nécessaire et ce sont les citoyens, et non un employeur ou un banquier, qui détermineraient démocratiquement ce qui est nécessaire.

Tout cela peut paraitre utopique mais ne nécessite que 3 conditions réalisables :

_réindustrialiser le pays pour être le plus possible auto-suffisants et protéger nos industries par un taux de change juste.

_récupérer notre banque centrale et notre monnaie propre.

_Réorganiser fondamentalement toutes les institutions pour installer une véritable démocratie qui redonne le pouvoir au peuple. Il est évident que la première étape sera de sortir d’une UE qui nous étouffe et nous détruit.

 

 

Les extraordinaires bienfaits d’une monnaie démocratique

 

 Qu’elle soit locale, complémentaire ou nationale, une monnaie démocratique modifie complètement notre rapport à l’argent.

Nous avons pris l’habitude de considérer que la monnaie existe en dehors de nous, est en quantité limitée, et que nous ne pouvons en obtenir que de la part de ceux qui en ont déjà. Tout cela est faux ! La monnaie n’est que l’écriture (ou la symbolisation matérielle) d’ une mesure: elle mesure la richesse réelle (bien, service, travail…..) que nous venons de donner ou de recevoir. Elle peut donc être créée chaque fois qu’il y a un échange de richesses, en positif si nous avons vendu, en négatif si nous avons acheté. Et nous n’avons pas besoin de banquiers pour la créer, nous pourrions la créer nous-mêmes de la même façon que nous écrivons les longueurs, les poids, les volumes,…..Et, de la même façon, nous avons besoin pour le faire d’un étalon et d’un vérificateur pou éviter les fraudes.

Les mètres, balances, et pompes (à essence par exemple) que nous utilisons sont comparés à des étalons définis par l’état et vérifiés régulièrement par des organismes d’état.

La monnaie est difficile à étalonner car le prix des richesses obéissant généralement à la loi de l’offre et de la demande est variable. Elle change également de valeur quand il y a inflation. L’étalon or était surtout intéressant pour les commerçants internationaux mais pas pour les peuples. Pour les peuples, le véritable étalon est le revenu minimum vital. Actuellement, nous étalonnons intuitivement l’euro par exemple sur le prix d’une baguette, ou d’un café.

L’état est censé faire la chasse aux faux-monnayeurs, ceux qui écrivent des chiffres (ou impriment des billets) ne correspondant à aucune richesse échangée. Mais, curieusement, il ne contrôle pas les plus gros faux-monnayeurs que sont les banquiers: en effet, la monnaie que créent les banquiers quand ils font un prêt ne correspond à aucune richesse de leur part. C’est cette escroquerie  qui est à l’origine de l’immense pouvoir que les banquiers ont pris sur les nations et qu’une monnaie démocratique doit corriger.

Il n’est d’ailleurs pas nécessaire que ce soit l’état qui vérifie l’exactitude de l’écriture de la mesure: le mieux placé pour le faire est l’acheteur puisque la même somme lui est débitée. Un logiciel libre peut faire le même travail que les banquiers.

Le problème est plus compliqué pour ceux qui travaillent pour la collectivité: comment la collectivité peut-elle les payer? La solution actuelle est de demander à la collectivité de s’endetter auprès des banquiers et de travailler beaucoup pour rembourser les banquiers plus les intérêts, plus les impôts pour payer les fonctionnaires. Alors que tout devient beaucoup plus simple si c’est la collectivité qui possède la banque centrale et crée la monnaie à laquelle les fonctionnaires ont droit. La collectivité paiera sa dette envers eux non pas avec de l’argent mais en leur fournissant les richesses dont ils auront besoin. L’argent créé n’a servi qu’à mesurer le troc de richesses.

A noter que c’est la collectivité qui doit posséder la banque centrale et non l’état: l’état étant en effet composé de fonctionnaires, il ne peut créer lui-même son propre salaire, la fraude serait trop tentante, il doit être contrôlé par le peuple

Il y a 2 façons de créer la monnaie :

_Soit sous forme d’argent-dette, de l’argent prêté qui  correspondra à une richesse donnée par le vendeur mais pas produite par l’emprunteur et qui doit donc être remboursé par celui-ci. Ceci doit être marginal car l’argent créé sous forme de dette est toujours de la fausse monnaie. Il vaudrait mieux donner directement l’argent au vendeur (comme la banque le fait quand on achète une maison ou une voiture) et inscrire seulement la dette. La dette de l’emprunteur n’est pas envers celui qui a créé l’argent mais envers la collectivité et il doit montrer à celle-ci qu’il peut travailler pour gagner au moins autant que ce qu’il a emprunté.

_Soit sous forme d’argent plein donné par l’acheteur ou créé par la banque centrale pour quelqu’un qui vient de vendre sa richesse.

Nous avons démontré dans le chapitre « comment créer un système monétaire » les propositions suivantes :

_Si l’argent est créé uniquement sous forme d’argent-dette, il ne peut pas être demandé d’intérêts car l’argent des intérêts n’est pas créé et il ne reste plus d’argent en circulation quand tous les prêts sont remboursés. De plus, il est impossible de lever des impôts et de rémunérer ceux qui travaillent pour la collectivité.

_Le banquier central, comme tous ceux qui travaillent pour la collectivité, ne peut donc être rémunéré que par création monétaire pleine puisque l’argent des impôts n’existe pas. C’est le cas des fonctionnaires, enseignants, soignants, services publics. Cette création monétaire pleine remplace la plupart des impôts et taxes. Elle peut aussi être utilisée pour payer des réalisations collectives ou des missions d’intérêt général. La seule condition pour qu’il n’y ait pas inflation est que la communauté soit capable de produire suffisamment pour satisfaire la plupart des besoins de la population. Les impôts n’interviennent que pour redistribuer l’argent de ceux qui deviennent trop riches.

La différence avec notre système actuel est énorme :

_Les créateurs d’entreprise d’utilité publique peuvent obtenir facilement des prêts à taux zéro: c’est le peuple qui choisit dans quoi il veut investir et non les banquiers.

_Tous les services publics peuvent être gratuits sans qu’il soit nécessaire de lever des impôts ou des taxes telles que la TVA, ils sont payés par création monétaire. Ce point est probablement le plus choquant tant il parait juste de payer des impôts pour payer ceux qui travaillent pour la collectivité. L’erreur de raisonnement vient du fait que nous avons pris l’habitude de raisonner d’abord sur l’argent pour faire le lien avec les richesses ensuite alors qu’il convient de raisonner d’abord sur les richesses pour adapter le système monétaire ensuite. Les impôts constituent une double peine car nous payons les fonctionnaires 2 fois : une fois en leur fournissant de l’argent et une autre fois en leur fournissant des richesses en échange de cet argent. (Voir là aussi le chapitre « comment créer un système monétaire »).

_Il en est de même pour les réalisations qui appartiendront à la collectivité : autoroutes, hôpitaux, …Nous payons ceux qui les ont réalisées en satisfaisant leurs besoins et c’est tout.

_Il en est de même pour les missions d’intérêt général : protection de l’environnement, retraites et pensions pour les personnes en difficulté (handicapés, malades, chômeurs).

_L’état peut devenir employeur en dernier recours pour ces missions d’intérêt général.

_Il est même possible, si la collectivité le décide et est assez riche en production de richesses, de financer un revenu de base par création monétaire : cela suppose que la communauté accepte que ce soient les individus qui décident s’ils veulent ou peuvent travailler sans avoir besoin d’une autorité supérieure pour l’accorder. La production devenant de plus en plus robotisée, il deviendra de plus en plus impossible de faire travailler tout le monde et cette solution s’imposera. (Voir le chapitre « revenu de base »)

_Les transactions entre les particuliers sont simplifiées : plus de taxes, la notion de travail au noir disparaît.

_Les relations employeurs-employés sont simplifiées, il n’y a plus de salaire indirect sous forme de « charges » et les entreprises sont plus compétitives.(Il ne resterait que l’assurance chômage et la retraite complémentaire).

On  peut penser que toute cette création monétaire va produire de l’inflation. Mais l’inflation ne se produit que quand il y a trop de demandes par rapport aux offres : les producteurs en profitent alors pour augmenter leurs prix. Ce sera à l’état et à la Banque de gérer l’équilibre pour qu’il y ait suffisamment mais pas trop de monnaie en circulation en fonction des capacités de production; au départ, il y aura beaucoup de création monétaire nécessaire car, actuellement, pratiquement tout l’argent existant est de l’argent-dette qu’il faudra rembourser, mais, plus tard, quand certains accumuleront trop d’argent,  il sera possible de lever des impôts qui viendront en déduction de la création monétaire.

Notre rapport à l’argent est complètement transformé: ce sont les échanges de richesse qui créent l’argent et non le contraire. L’argent n’est plus un but, un instrument de pouvoir, mais le sang qui irrigue la société.

Cet exposé peut paraître incroyable et appelle immédiatement plusieurs questions :

_Pourquoi notre système ne peut pas fonctionner comme cela ?

Parce que nos politiques ont donné la banque centrale à des banquiers privés (ou se sont interdits d’être financés par la banque centrale, ce qui revient au même) : ces banquiers créent de l’argent pour spéculer mais ne créent jamais d’argent pour le circuit économique : ils créent celui qu’ils  prêtent mais demandent d’en rembourser plus qu’ils en ont prêté, ce qui revient à soutirer de l’argent du circuit économique sans jamais en remettre, d’où la dette et l’austérité. (Voir le chapitre  explication de la « crise »). Ce système met les états sous la dictature de quelques banquiers (voir le chapitre « pourquoi nous ne sommes plus du tout en démocratie »)

_Pourquoi les théories des économistes ne disent pas cela ?

Parce que les économistes néo-libéraux se contentent d’étudier les flux financiers sans jamais se poser la question des conditions dans lesquelles la monnaie est créée et de leurs conséquences. La « main invisible du marché » n’est autre que la main cachée de quelques grands banquiers. Des économistes comme Maurice Allais, prix Nobel d’économie, ont bien dit que les banquiers se comportaient comme de faux monnayeurs, mais leur voix a été étouffée.

_Comment en est-on arrivé au système actuel ?

C’est une longue histoire de plusieurs siècles : voir le chapitre sur «  l’histoire de la création monétaire »

_Comment en sortir ?

Ce ne serait pas si difficile si nous élisions des politiques non corrompus déterminés à nous rendre le contrôle de la banque centrale (ce qui suppose de sortir de l’UE) ; voir le chapitre « un monde meilleur est possible avec un système monétaire démocratique »

 

                  Echanges commerciaux avec une autre société

 

Le système monétaire démocratique peut fonctionner sans nécessité de croissance dans une société autosuffisante, mais il n’exclut pas les échanges avec d’autres sociétés.

En l’absence d’une monnaie démocratique internationale, les échanges entre 2 sociétés ne sont que du troc et doivent donc veiller à être équilibrés.

Les 2 sociétés devront trouver un étalon commun (par exemple le minimum vital) pour établir un taux de change. Par exemple, si le revenu minimum vital est 500u dans l’un et 1000v dans l’autre, v=2u

Une monnaie démocratique internationale supposerait de trouver un étalon commun à tous  et, surtout, une banque centrale internationale démocratique, au service de toutes les nations. Cela permettrait des réalisations mondiales financées par création monétaire internationale.

Le dollar ne peut jouer ce rôle car ce n’est pas une monnaie démocratique. Le fait qu’on le lui fait jouer quand même place tous les états qui le font sous la dépendance des banquiers de la réserve fédérale, qui sont des banquiers privés. Avec la banque mondiale actuelle, le monde entier serait sous la dictature de quelques banquiers.

 

  Monnaies locales et complémentaires 

 

Ce sont des îlots de monnaie démocratique dans un système qui ne l’est pas. Il faut créer une banque démocratique de monnaie locale seule habilitée à la créer dans les mêmes conditions que celles décrites plus haut.

Par définition, les productions locales ne sont pas suffisantes pour couvrir l’intégralité des besoins ; donc, seule une partie du salaire, variable pour chacun peut être convertie en monnaie locale.

Pour qu’il puisse y avoir création monétaire, il faut que les producteurs locaux satisfassent aussi une partie de leurs besoins en monnaie locale ; comme ils risquent de vendre plus en monnaie locale que ce qui est nécessaire à leurs besoins, cette monnaie doit être convertible pour eux au taux de 1 pour 1 dans le sens ML-E. (Elle n’est pas convertible dans ce sens pour les seuls acheteurs). Cela limite les possibilités de création monétaire au niveau local à la même quantité que ce qu’il reste de monnaie nationale à la fin de l’exercice. Mais, si, par exemple, les producteurs arrivent à utiliser 10% de la monnaie locale reçue pour leurs besoins, il est possible de créer 10% de ML supplémentaire ; autrement dit, il est possible d’avoir un taux de conversion E-ML de 110% : les acheteurs font 10% d’économie sur leurs achats en ML et les producteurs ne perdent rien.

Cette possibilité ne semble pas être utilisée dans les monnaies locales créées jusqu’à présent qui restent au taux de 1pour1 dans les 2 sens et ne font pas de création monétaire locale. Pourtant, rien ne semble légalement l’interdire.

L’état actuel oblige à garder en euros la même quantité que la ML créée comme « fond de garantie », ce qui est ironique car la vraie garantie d’une monnaie, c’est:

_Qu’elle ne soit pas produite par de faux monnayeurs

_qu’elle garde une valeur stable

_qu’elle ne puisse pas être refusée pour un achat

Donc, ce qui garanti effectivement la monnaie locale, c’est l’engagement des producteurs à l’accepter et l’honnêteté de ceux qui gèrent la banque locale; et cette garantie est bien meilleure que celle de l’euro qui est produit par de faux monnayeurs et risque de s’effondrer sous peu.

Si les producteurs recyclent plus de 10% de ML, il est possible de participer à des prêts à taux zéro pour des créateurs d’entreprise ou de financer en partie ceux qui travaillent pour la collectivité dans des missions décidées collectivement.

 

Les SEL

 

Les Systèmes d’Echange Locaux utilisent une monnaie démocratique convertible seulement dans un sens : on peut convertir des euros en grains, avec la parité que l’on veut, mais pas des grains en euros.

Toutes les créations monétaires internes décrites au début sont possibles : pour rémunérer ceux qui travaillent pour la collectivité, pour des réalisations ou des missions collectives, pour instaurer un revenu de base.

Pour limiter leur portée, l’état interdit l’usage des SEL par des professionnels.

 

Etude complète sur : http://democratie-sociale.fr/dictature-bancaire-ou-systeme-monetaire-democratique-a-vous-de-choisir/