Le système républicain n’est pas une démocratie

Contrairement à ce qu’on nous dit, le fonctionnement du système républicain ne correspond pas à la définition d’une démocratie puisque le seul vote auquel nous sommes conviés est d’élire des « représentants »: en faisant cela nous renonçons pendant 5 ans à tout pouvoir politique.  Pour que nous soyons en démocratie, il faudrait que nous puissions voter les lois et avoir un pouvoir de contrôle sur tous ceux qui ont pouvoir sur nous (policiers, fonctionnaires) alors que ceux-ci n’ont des comptes à rendre qu’à un exécutif tout puissant. En effet la plupart des « représentants » que nous élisons, aussi bien dans la majorité que dans l’opposition, appartiennent à la même caste et se répartissent dans une fausse séparation des pouvoirs : ce sont eux qui écrivent la constitution censée les contrôler, ce sont eux qui siègent au conseil constitutionnel chargé de veiller au respect de cette constitution, ce qui permet à l’exécutif de la violer impunément; le parlement est devenu une chambre d’enregistrement des lois imposées par l’exécutif et la justice faussement indépendante, déjà soumise à l’exécutif par les procureurs et le contrôle des carrières des juges, a été officiellement mise sous tutelle du gouvernement par Emmanuel Valls. Cette fausse séparation des pouvoirs qui a pu faire illusion au début montre aujourd’hui son vrai visage de dictature.

La république installée en 1789 n’a jamais voulu être une démocratie, de l’aveu même de l’abbé Sieyès, un de ses fondateurs : « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. »….« Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

Nous en sommes toujours là et cette dictature en cache d’autres où il n’y a même plus d’élections du tout pour les contrôler :

_la dictature de l’organisation appelée « Union Européenne » dirigée par une commission non élue, assistée d’un faux parlement qui n’a aucun véritable pouvoir, dont les « recommandations » sont en réalité des ordres donnés aux états membres qui ne contrôlent quasiment plus rien de leur politique intérieure. L’UE n’a jamais été une union des peuples; d’ailleurs les français l’avaient bien compris en disant non au référendum d’entrée dans ce système qui nous a été imposé par la suite par nos « représentants », preuve évidente que nous ne sommes pas en démocratie. Cette UE inféodée elle même aux intérêts américains montre de plus en plus son vrai visage de dictature des états européens comme le prouve son projet de modification des traités:

La commission des Affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État, effaçant la France et nos pays :

  • Commission européenne transformée en un gouvernement de l’UE,
  • Suppression de tous les droits de véto nationaux,
  • Environnement : désormais une compétence « exclusive » de l’UE,
  • Santé, Éducation : compétences nouvelles de l’UE,
  • Défense, politique étrangère, frontières : l’UE prend officiellement le pouvoir ! Vers une « armée européenne ».

Bien sûr tout ça sans élection, sans peuple européen, sans avoir demandé leur avis aux peuples !

_Et derrière tout cela, encore mieux cachée, la dictature des puissances d’argent : ce sont les lobbys qui déterminent les décisions de l’UE, ce sont ces puissances qui gèrent les élections des états en payant les campagnes des candidats qu’elles ont choisi et en assurant leur promotion dans les médias qu’elles possèdent, ce sont même des officines privées qui dictent à ces élus la politique à suivre (affaire Mac Kinsey). Bien sûr, on peut penser que chacune suit ses propres intérêts ; mais il est de plus en plus visible que tout cela est coordonné par des institutions mondiales, en particulier le forum économique mondial dont le président, Klaus Schwab, a écrit un livre explicitant le programme où ils veulent nous amener : en gros, une dictature numérique où nous serions contrôlés comme de véritables esclaves grâce à la numérisation de la monnaie et à l’intelligence artificielle.

A partir du moment où l’état n’est plus au service du peuple mais au service de puissances étrangères, le peuple est complètement piégé et n’a aucune possibilité constitutionnelle pour modifier cette orientation. Nous sommes dans la même situation que sous l’occupation allemande sauf que l’ennemi n’est pas entré avec des mitraillettes mais avec son argent.

Comment en est-on arrivé à ce que des individus privés possèdent de telles fortunes qu’ils soient devenus plus puissants que les états? Pourquoi devons nous payer de plus en plus de taxes et d’impôts pour de moins en moins de services publics? Pourquoi sommes nous devenus esclaves de l’argent alors que l’argent a été créé à l’origine pour faciliter les échanges? Pourquoi des états peuvent-t-ils se retrouver avec des dettes monstrueuses envers des individus privés?

Répondre à ces questions implique de comprendre comment fonctionne notre système monétaire, pas seulement dans l’usage quotidien, mais depuis le moment où l’argent est créé jusqu’au moment où il est détruit. Le fonctionnement de la finance est devenu tellement complexe qu’il est difficile à comprendre, même pour les économistes, mais nous nous intéresserons aux principes de base, beaucoup plus simples mais souvent ignorés, qui soutiennent et expliquent toute la construction.

Le système monétaire actuel

 

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