Archives mensuelles : juillet 2023

Définition de la monnaie et son rôle dans l’organisation des échanges

 

L’humanité n’a pas toujours eu besoin de monnaie mais a toujours eu besoin de faire des échanges:

Les humains sont des êtres sociaux qui ont très rapidement compris l’intérêt de vivre en groupe communautaire : le groupe apporte sécurité par rapport aux dangers extérieurs et permet la répartition des tâches grâce à des échanges coopératifs.

Les petits groupes, tels les tribus n’ont pas besoin de monnaie car tout le monde se connaît et peut voir la façon dont chacun participe à la vie du groupe.

L’apparition de la monnaie, scripturale ou matérielle, pour mesurer la valeur de certains échanges ne s’est faite que dans des groupes plus importants. La première monnaie dont on ait la trace est une écriture sumérienne dans un bloc d’argile comptabilisant la quantité et la valeur du blé fourni. Les pièces de métal sont apparues plus tard.

Dans les 2 cas, la monnaie permet de se souvenir d’un échange, pour un troc différé dans le temps par exemple, mais elle permet surtout de dépasser le troc en mutualisant les échanges: on peut donner à un membre du groupe et recevoir d’un autre. Les échanges sont aussi bien matériels qu’immatériels (transmission de savoir ou de savoir faire) et ce qui peut être échangé avec de la monnaie dépend des conventions sociales (il fut un temps où on pouvait acheter des femmes ou des esclaves). D’autres échanges importants ne sont pas monnayables, les échanges affectifs en particulier.

La monnaie, du point de vue des échanges économiques, peut donc se définir de la façon suivante:

La monnaie est une convention sociale qui permet de mesurer, de façon scripturale ou matérielle, la valeur de certains échanges, de façon à conserver cette valeur dans le temps et l’espace pour que celui qui a donné à quelqu’un puisse avoir le droit de recevoir de lui (troc)ou de n’importe quelle personne du groupe (échange communautaire) pour la même valeur. Celui qui a commencé par recevoir doit rendre pour la même valeur (dette).

Donc la monnaie est avant tout un instrument de mesure et, comme tout instrument de mesure, elle doit obéir à certaines règles pour être fiable:

_être étalonnée: un étalon est une unité officielle dont tout le monde peut posséder une copie pour faire sa mesure (c’est le mètre pour les longueurs, le kilo pour les poids, le mètre cube pour les volumes,…..).

_être certifiée: il faut être certain que celui qui écrit la mesure n’a pas triché (les mètres, balances, pompes à essence, sont régulièrement vérifiés par un organisme d’état).

_conserver sa valeur dans le temps et l’espace (sur plusieurs années et d’un bout du pays à l’autre). Lorsqu’on parle de la valeur d’une monnaie, il faut savoir de quoi on parle car une monnaie a toujours 3 valeurs : la valeur propre (la valeur qu’elle a quand on ne s’en sert pas comme monnaie), la valeur qu’elle a ou qu’elle symbolise au moment où on la crée ou on la reçoit (celle de la richesse qu’on vient de vendre) et la valeur que les autres lui accordent lorsqu’on veut acheter (qui devrait être la même mais peut être différente s’il y a inflation, voire nulle si les autres n’ont pas confiance ou, au contraire bien plus importante que la valeur de départ dans le cas par exemple d’une fausse monnaie).

Nous entendons par fausse monnaie une monnaie dont la valeur de création est très inférieure à la valeur du pouvoir d‘achat. Attention aux mots qui empêchent de penser : les économistes appellent monnaie fiduciaire (de confiance) la monnaie de banque centrale et fausse monnaie la monnaie qui imite la monnaie de banque centrale ; de telles définitions empêchent de penser qu’il puisse y avoir de la fausse monnaie de banque centrale, or nous verrons que c’est pourtant le cas. Cette fausse monnaie là est indétectable pour les utilisateurs tout en rapportant énormément aux faussaires et ne s’appréhende que si on connaît les modalités de création et le fonctionnement global du système monétaire.

De la même façon, les économistes et les financiers ne définissent la valeur de la monnaie que par son pouvoir d’achat sans jamais s’occuper de la valeur de création alors que les 2 valeurs doivent être identiques; cela leur évite de voir que la monnaie des banquiers est une fausse monnaie. 

Du point de vue économique, Il y a donc 2 sortes de monnaies:

_celles dont la valeur propre est aussi importante que la richesse réelle échangée, comme l’était la monnaie Or à ses débuts,

_ et celles dont la valeur propre est différente et sans importance mais qui mesurent exactement la valeur d’une richesse échangée.

_La monnaie qui a une valeur propre égale à la richesse vendue ne permet en réalité que de faire du troc et il faut 2 trocs pour pouvoir faire un échange : richesse vendue contre monnaie-richesse puis monnaie-richesse contre richesse achetée. Cette monnaie a existé dans les communautés paysannes (un animal ou un aliment que tout le monde possédait pouvait servir de monnaie d’échange), mais aussi chez les marchands internationaux qui utilisaient l’or comme monnaie internationale d’échange, puis chez les souverains qui ont utilisé l’or ou divers métaux précieux comme monnaie nationale ( à noter que l’or n’est pas un étalon de mesure, contrairement à ce qui est dit, car il n’en possède pas les propriétés: il n’est pas reproductible et tout le monde ne peut pas en posséder une copie. C’est un équivalent monétaire sous sa forme matérielle, ou celui qui permet de créer la monnaie sous sa forme papier-titre de propriété. Le véritable souverain dans ce cas est le métal précieux et n’importe qui qui en possède est l’égal du souverain. C’est donc une espèce de dieu créateur et il n’est pas étonnant qu’on en ait fait une religion).

 Ces monnaies en métaux précieux ont la particularité de ne pas être possédées par tout le monde et mettent automatiquement ceux qui n’en possèdent pas  (le peuple) sous la domination de ceux qui en ont : elles obligent ceux qui n’en ont pas à travailler d’abord pour les possesseurs-créateurs de monnaie avant de pouvoir échanger entre eux: nous pourrions les appeler » monnaies troc souveraines ». Elles ont été utilisées correctement au début par les souverains qui les distribuaient vraiment en échange de services rendus à l’état puis frauduleusement par les banquiers qui ont ainsi pris frauduleusement la place des souverains (la monnaie or symbolique sous forme de billets ne peut plus être considérée comme une monnaie fiable à partir du moment où les banquiers ont émis plus de billets qu’ils n’avaient d’or, autrement dit dès le début). Cette fraude non réprimée a permis à terme aux banquiers de prendre la place des souverains: la révolution de 1789 en France n’est pas une révolution populaire mais un coup d’état de la bourgeoisie et des banquiers sur la royauté (un des premiers décrets de la nouvelle république a été de permettre le prêt avec intérêt contre lequel les rois avaient toujours lutté). Aux USA, elle a permis le développement du capitalisme et de la finance qui a remplacé sous une autre forme l’esclavagisme: ce sont ceux qui possèdent les capitaux (les banquiers et ceux à qui ils veulent bien prêter) qui décident des conditions de travail et du salaire du peuple. Elle leur a permis de considérer une monnaie sans valeur propre comme un actif (une richesse réelle) et donc de faire varier sa valeur en fonction de l’offre et la demande et du taux d’intérêt: aucune des crises économiques n’aurait eu lieu sans cela.                  

                      

_La monnaie dont la valeur propre est sans importance mais qui symbolise précisément la valeur de la richesse vendue qui a permis sa création ou son obtention (une écriture, un coquillage, un billet, …). Nous pourrions l’appeler monnaie mesure. Elle aussi peut se présenter sous une forme matérialisée (pièces et billets dont la valeur propre est infime) ou scripturale (écrite ou numérisée). Cette monnaie doit répondre à tous les critères d’une mesure fiable. Cette monnaie doit être étalonnée et sa valeur ne doit pas pouvoir se modifier dans l’espace et le temps, ce qui exclue son utilisation dans la finance.

Pour chacune de ces monnaies, c’est le mode de création qui va déterminer si elle sera souveraine ou communautaire: si elle est crée par un seul individu, ou groupe d’individus, elle est souveraine car ce sont eux qui vont déterminer le droit des autres à faire des échanges. Elle est communautaire si c’est ceux qui échangent qui peuvent la créer.

Au total, il ne peut donc y avoir que 4 sortes de monnaies fiables possibles conformes à notre définition de la monnaie :

_La monnaie troc souveraine comme la monnaie Or des rois.

_La monnaie troc communautaire : poule que tout le monde possède , mesure de céréales, pour les sociétés paysannes.

_La monnaie mesure souveraine, comme celle de l’Egypte ancienne et des sumériens où un employé de l’état écrivait la mesure de ce que chaque travailleur faisait.

_la monnaie mesure communautaire où ce sont ceux qui échangent qui déterminent la valeur de l’échange et en écrivent la mesure.

Nous pouvons donc maintenant juger de la fiabilité des monnaies actuelles ou alternatives qui nous sont proposées:

 

Le système monétaire actuel ne remplit aucune des conditions de fiabilité:

_ il n’y a pas d’étalon, ce qui permet une variation des prix propice au développement de la finance.

_  il n’y a aucune certification, ce qui permet aux banquiers de faire de la fausse monnaie.

_ la valeur de création est nulle et la valeur d’achat fixée par la finance.

De plus, il place frauduleusement les banquiers en position de souverains. Ce système est en train de s’effondrer car il n’est pas viable, il pompe l’économie vers la finance et il y a un moment où ce n’est plus possible. Si l’on compare le système monétaire qui irrigue les échanges au sein d’une société au sang d’un organisme, demander à un banquier de produire notre monnaie, c’est comme demander à un médecin de produire notre sang: et ce médecin nous demanderait de lui rendre le sang prêté, pas tout pour ne pas nous tuer complètement, mais suffisamment pour qu’on soit obligé de lui en demander encore, et si nous ne lui obéissons pas dans ce qu’il nous demande, il arrête de nous en fournir, nous sommes devenus son esclave, c’est ce que nous subissons aujourd’hui.

Les mondialistes vont proposer la monnaie numérique souveraine possédant les mêmes caractéristiques, la possibilité des espèces en moins, ce qui nous mettra définitivement en esclavage puisqu’ils la créeront et la distribueront à leur guise, pouvant la rendre fondante (à utiliser avant une date donnée) ou valable seulement sur certains articles,  ou sur certains espaces pour limiter nos déplacements, et ils pourront même supprimer les comptes des opposants politiques pour leur ôter toute vie sociale (cela a déjà commencé: Nigel Farage, un opposant politique anglais, s’est vu supprimer son compte en banque car « ses valeurs ne correspondaient pas à celles de sa banque »; il peut encore changer de banque mais que faire quand il n’y aura plus qu’une seule banque mondiale dirigée par les Rothschild?).

Les états patriotes qui s’opposent aux mondialistes proposent de revenir à la monnaie Or battue par les états: cela fera des états souverains qui pourront créer de la monnaie autrement que par la dette mais:

_de façon limitée par leurs réserves d’Or: pourquoi être obligé de passer par l’Or, ce qui oblige à devoir acheter de l’Or avant de pouvoir échanger en interne? Pourquoi un état qui ne possède pas d’Or ne pourrait-il pas créer de monnaie pour ses échanges internes?

_ces états ne seront pas forcément démocratiques : on revient à la monnaie Or des rois, symbolique cette fois, qui place ceux qui dirigent l’état en position de souverains. Tout dépend alors de la façon dont ces souverains dépendent du peuple, donc de la constitution du pays. De plus, il y aura toujours la tentation de créer plus de monnaie qu’il n’y aura d’or en réserve, ce qui rend la monnaie non fiable.  

D’autres parlent des cryptomonnaies pour s’affranchir des banques car les échanges sont certifiés par les blockchains et cryptés pour les rendre anonymes. Mais, d’après Snowden, elles ne donnent que l’illusion d’échapper aux banques: les créateurs de ces cryptomonnaies subissent de telle pressions qu’ils sont obligés de donner les noms de leurs utilisateurs aux banquiers, même le créateur du Bitcoin a été obligé de céder. Outre cette particularité, elles ne possèdent aucun des autres critères d’une monnaie fiable: examinons par exemple le bitcoin et la June.

Le Bitcoin

_il n’est pas étalonné, donc très sensible à la spéculation, ce qui fait d’ailleurs son principal attrait pour certains.

_les échanges sont certifiés mais par une blockchain très coûteuse en énergie. C’est une monnaie uniquement numérique: que se passe-t-il en cas de panne d’électricité ou de piratage informatique?

_sa valeur n’étant pas stable, il est impropre à être une mesure de valeur fiable. Il ne correspond d’ailleurs pas à la définition d’une monnaie utilisable dans l’économie: sa création n’est pas liée aux échanges, elle est réservée aux » mineurs « mais de façon aléatoire et ne mesure donc  pas exactement la valeur de leur travail. C’est une monnaie souveraine qui place l’utilisateur sous la dépendance d’un souverain inconnu: un logiciel programmé par qui et comment?

Ce n’est donc pas une monnaie mais un actif boursier que l’on s’échange.

La June

_comme le bitcoin, elle n’est pas étalonnée, donc de valeur variable selon les utilisateurs.

_les échanges sont certifiés par une blockchain moins gourmande en énergie que celle du bitcoin. C’est aussi une monnaie uniquement numérique.

_Sa valeur variable est une gêne pour en faire une mesure fiable mais dans des proportions moindres actuellement que pour le bitcoin car le fait qu’elle soit distribuée de la même façon à tout le monde la rend moins spéculative.

Son principal défaut pour en faire une véritable monnaie économique est que sa création n’est pas liée à la valeur des échanges: elle est faite par un logiciel de façon égalitaire en fonction du nombre d’utilisateurs. Pourquoi rémunérer tout le monde pareil alors que les besoins en monnaie sont liés aux besoins d’échanges et ne sont pas les mêmes pour tous ? (quelqu’un qui vit presque en autarcie n’a pas les mêmes besoins d’échange que celui qui a un travail très spécialisé et dépend beaucoup des autres pour satisfaire ses besoins).

Ce n’est pas à proprement parler une monnaie car sa création n’est pas liée à des  productions vendues, ce n’est qu’une distribution programmée de bons d’achat: quel intérêt ont alors les producteurs à produire? Et qu’est ce qui prouve que la quantité créée est adaptée à la quantité de production pouvant être achetée? De plus, cela ne marche bien que si tous les utilisateurs ont des besoins de même valeur. La June permet actuellement d’échanger en dehors des banques partout dans le monde, mais elle serait inadaptée pour en faire la monnaie d’un état.

Les monnaie locales: elles sont adossées à l’euro et ne font que le dupliquer, donc ne sont pas différentes. Leur seul intérêt est de renforcer l’identité locale, d’inciter à consommer localement, et d’être sûr que cet argent là ne sera pas utilisé par la finance.

Aucune de ces monnaies n’a toutes les propriétés d’une véritable monnaie mesure communautaire telle que nous l’avons définie : on ne la retrouve que dans les SEL (Systèmes d’Echange Locaux)

_elle est étalonnée sur le temps de travail, ou temps de vie consacré aux autres. Par souci d’égalité, la valeur de l’heure de travail dans les SEL est la même pour tous mais, si on adoptait cet étalon dans une monnaie nationale, on pourrait multiplier le temps par un coefficient individuel lié à la compétence ou la pénibilité.

_elle est certifiée par celui qui reçoit, qui est débité de la même somme. Sa création est gratuite et ne peut être faite que pour quelqu’un qui donne de son temps à la collectivité ou pour aider quelqu’un sur décision de l’assemblée générale.

_elle est insensible à la spéculation et n’a aucune raison de varier entre le moment de sa création et celui de son utilisation.

Contrairement à la June, sa création est réellement faite par le peuple et s’adapte parfaitement aux capacités de production. Les SEL constituent une excellente expérimentation d’une monnaie « Simple Mesure de la Valeur des Richesses Vendues » prouvant que tout ce qui sera dit par la suite n’est pas utopique et fonctionne (Rien n’empêcherait, si les banques ne l’interdisaient pas, de donner aussi à la monnaie des SEL la forme de pièces et billets). Cela fonctionne d’autant mieux que la communauté est large et contient des compétences complémentaires permettant de subvenir aux besoins essentiels, elle serait parfaite comme monnaie nationale, c’est pourquoi les banquiers au pouvoir ne la tolèrent que sous forme réduite et locale.

Nous vivons depuis plus de 2000 ans sur un système hérité de la monnaie Or mais qui n’en possède plus les conditions de fiabilité alors qu’il laisse les créateurs de monnaie en position de souverains. Ainsi, au lieu que ce soit la monnaie qui soit au service des échanges, ce sont nos échanges qui se sont mis au service de ceux qui créent la monnaie. Or la vraie nature de la monnaie n’est pas de représenter une richesse possédée mais une richesse vendue, et une monnaie de ce type ne coûte rien à créer, peut être créée par l’état ou les usagers, et a des propriétés nouvelles que nous allons explorer et qui vont paraitre extraordinaires tellement nous sommes habitués au mauvais fonctionnement de la monnaie.

Voir les incroyables vertus d’une monnaie simple mesure d’une richesse réelle vendue

 

Charte des valeurs fondamentales des associations « démocratie française »

Cette charte s’inspire de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et les précise de la façon suivante :

Nous sommes des êtres libres et égaux en droit. Le droit civil repose sur des principes moraux: ne pas tuer ou nuire à autrui, ne pas violer cad pénétrer dans l’espace intime d’une personne sans son consentement en profitant d’une supériorité physique ou d’une position d’autorité, rechercher la vérité sans dissimuler ses intentions.

 La liberté des uns ne devant pas empêcher la liberté des autres, le droit repose sur un sens inné de la justice et doit pouvoir être compréhensible par tous.. Nul ne peut être soumis à autrui sans un consentement libre et éclairé Nul ne peut être amputé par la loi d’une partie ou de toute sa liberté s’il n’a pas été clairement prouvé que cette liberté est dangereuse pour autrui, ou pour le groupe, ou pour ce qui permet la vie sur terre.

Les lois du groupe qui en découlent sont votées à l’unanimité. En-cas de conflit, la justice est rendue par le groupe tout entier. Les sanctions doivent avoir valeur de réparation et permettre la réhabilitation.

Notre association respecte la « loi naturelle », tant du point de vue physique et biologique que du point de vue des organisations humaines, la morale étant une partie intégrante de la « loi naturelle ».Nous respectons le vivant sous toutes ses formes et n’intervenons qu’en évitant de modifier les équilibres naturels. La première société naturelle est la famille constituée des parents géniteurs et de leurs enfants. Aucun enfant ne peut être arraché à sa famille sans son consentement ni faire l’objet d’actes marchands.

Notre organisation est démocratique : de façon générale, les personnes élues à un poste de responsabilité, possédant un pouvoir par rapport à d’autres personnes, le sont avec un mandat impératif et doivent pouvoir être choisies et révoquées par ceux sur qui ce pouvoir s’exerce.

L’organisation économique est également démocratique. En conséquence, la monnaie qui sert à mesurer la valeur des échanges n’est qu’une mesure sans valeur propre, étalonnée sur le temps de travail, interdite de spéculation, et ne peut être créée que de façon gratuite, proportionnée aux besoins et aux productions, et sous le contrôle du groupe tout entier.

Le droit de propriété est limité à la propriété d’usage.

Nous respectons la liberté d’expression mais la liberté d’expression n’est pas la liberté de parole : les paroles mensongères ou manipulatrices visant à nuire à autrui sont interdites.

Cette charte s’impose à tous les membres du groupe et les lois qui en découlent s’imposent sur les lois extérieures. Elle ne peut être modifiée qu’à l’unanimité.

La transition démocratique

Il faut supposer que suffisamment de citoyens se mobilisent pour vouloir changer de système. La transition en effet ne peut pas se faire à l’intérieur du système républicain qui est trop verrouillé : ceux qui voudront créer un parti remettant en cause notre sujétion à l’UE et à l’empire américain seront empêchés d’atteindre les élections, comme cela est arrivé à M.Asselineau qui voulait sortir de l’UE et de l’OTAN: pressions sur les maires pour qu’ils ne donnent pas leur parrainage, image négative ou invisible donnée dans les principaux médias, truquage des intentions de vote dans les sondages pour encourager le vote « utile » vers des partis leurre promettant des changements qu’ils se garderont bien d’appliquer, voire truquage des résultats des élections comme cela a été vraisemblablement le cas pour la dernière élection de M. Macron.

Cette république n’est pas réformable, il faut créer une véritable démocratie.

Comment retrouver une souveraineté monétaire et politique alors que nous sommes sous la dépendance d’une institution européenne elle même sous la dépendance des intérêts américains ? Les Anglais qui ont voulu en sortir en en respectant les règles ont du attendre plus de 2 ans, être soumis à des amendes et n’en sont toujours pas réellement sortis. Mais si on considère que nous y sommes entrés illégalement puisque le référendum, plus puissant en démocratie que la décision des députés, avait dit non à plus de 54 % et que le président qui nous y a remis peut être considéré à divers titres comme traître à la nation, nous pouvons en sortir immédiatement dès qu’un nouveau gouvernement prend le pouvoir avec une nouvelle constitution souveraine.

Seule une nouvelle constitution pourra donner une légitimité à ce nouveau gouvernement dont l’arrivée sera présentée comme un coup d’état par ceux qui se maintiennent à la tête du pays par la force, le mensonge et la tricherie. Cela est d’autant plus facile maintenant que nous n’avons plus de constitution même dans la légalité actuelle puisque, d’après l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen « tout état qui n’a pas de séparation des pouvoirs n’a point de constitution ». Et la nouvelle constitution permettra aussi de contrôler ceux qui vont prendre le pouvoir pour éviter qu’ils deviennent de nouveaux tyrans.

Écrire une nouvelle constitution paraît un tâche monstrueuse à beaucoup qui ne se sentent pas compétents au niveau juridique mais elle n’a pas à être conforme au droit actuel puisqu’elle va aussi redéfinir le droit en le rendant plus simple et compréhensible par tous (voir notre  charte des valeurs communes ). Etienne Chouard montre dans ses ateliers constituants qu’écrire une nouvelle constitution est accessible à tous. On peut faire encore plus simple et plus rapide en en proposant une toute faite, comme celle que je propose (la charte constituante), qu’il suffira de comprendre et d’accepter pour ceux qui ne veulent pas participer à sa construction.

Il faut donc commencer par diffuser par tous les moyens cette proposition de constitution, peut-être créer un parti politique qui la propose comme programme, afin qu’un changement radical de système politique devienne envisageable pour une majorité de français.

Supposons maintenant que ce nouveau gouvernement arrive, soit par la force si les forces de l’ordre et l’armée le soutiennent, soit par un énorme mouvement populaire. Il va immédiatement être attaqué par les médias et par les puissances d’argent : chantage à la dette pour nous mettre en faillite. C’est là qu’il est important de mettre tout ce qui concerne la création monétaire dans la constitution car dans le nouveau droit la dette est une escroquerie qui mérite un audit et toute la partie création monétaire par les banquiers ne sera pas à rembourser. La première chose à faire est donc de créer une nouvelle monnaie uniquement française pour permettre à l’économie de redémarrer à l’abri des influences étrangères. Cela peut se faire très rapidement : il suffit que chaque français ouvre un compte supplémentaire directement sur la Banque Centrale (on pourra renationaliser une banque, par exemple la banque postale pour faire ses succursales) pour gérer ses francs de la même façon que l’on gère les euros, avec une monnaie scripturale convertible en billets et pièces, et un système équivalent à la carte bleue américaine. Même si les francs et les euros ont des valeurs sensiblement égales au départ, les francs ne sont pas à priori convertibles en euros mais les euros correspondant à un travail fait en France sont convertibles en francs. La différence est que toutes les transactions faites en francs sont dispensés de TVA et d’impôts sur le revenu. Tous ceux qui travaillent pour l’état, fonctionnaires, politiques, santé publique, services publics, sont payés en francs par création monétaire et dépensent ces francs chez des producteurs français. Le franc, comme l’euro, ne coûte pratiquement rien à produire donc peut être donné, il n’est pas une monnaie vide au moment de sa création puisqu’il symbolise la valeur d’un travail effectué et ne nous met pas en dette puisqu’il est produit par l’état. L’état n’a donc pas besoin de lever taxes et impôts pour payer ceux qui travaillent pour lui. Il faudra voter très rapidement la valeur du salaire horaire minimum et du salaire horaire maximum autorisé, ainsi que du capital maximum autorisé puisque le franc sera étalonné sur le prix minimum de l’heure de travail multiplié par un coefficient personnel compris entre 1 et le maximum autorisé voté.

Ainsi boostée, l’économie va redémarrer très rapidement : les artisans et entreprises ne seront plus écrasés par les charges et pourront bénéficier de subventions ou de prêts sans intérêts.

Une fois l’économie démarrée, le gouvernement provisoire pourra mettre en place les structures prévues par la constitution : d’abord la réforme du droit et de la justice, la mise en place d’un conseil constitutionnel populaire, la mise en place d’un système informatique sécurisé et open source pour permettre de voter sur les différentes lois proposées, sur le budget, ainsi que les différentes élections.

 

Une idée de ce que pourrait être notre futur? voir l’entretien avec M. Martin en 2050

 

Etude de la fiabilité des différentes monnaies

A partir du moment où on a compris que la monnaie n’est qu’un instrument de mesure de la valeur d’un échange, on peut se permettre de juger si une monnaie est fiable en lui appliquant les critères que l’on applique à tous les autres instruments de mesure: être étalonné et être certifié conforme à l’étalon, avoir une mesure qui reste stable dans l’espace et le temps: la mesure doit être la même au moment où on la crée et au moment où on s’en sert.

Rappelons nous également que celui qui crée la monnaie d’une communauté est le véritable souverain de cette communauté.

Le système monétaire actuel ne remplit aucune des conditions de fiabilité:

_ il n’y a pas d’étalon, ce qui permet une variation des prix propice au développement de la finance.

_  il n’y a aucune certification, ce qui permet aux banquiers de faire de la fausse monnaie.

_ la valeur de création est nulle et la valeur d’achat fixée par la finance.

De plus, il place frauduleusement les banquiers en position de souverains. Ce système est en train de s’effondrer car il n’est pas viable, il pompe l’économie vers la finance et il y a un moment où ce n’est plus possible. Si l’on compare le système monétaire d’une société au sang d’un organisme, la finance est comme une tique qui suce le sang, elle est un parasite qui est devenu tellement gros qu’il est en train de tuer la bête. Demander à un banquier de produire notre monnaie, c’est comme demander à un médecin de produire notre sang: et ce médecin nous demanderait de lui rendre le sang prêté, pas tout pour ne pas nous tuer complètement, mais suffisamment pour qu’on soit obligé de lui en demander encore, et si nous ne lui obéissons pas dans ce qu’il nous demande, il arrête de nous en fournir, nous sommes devenus son esclave, c’est ce que nous subissons aujourd’hui.

Les mondialistes vont proposer la monnaie numérique souveraine possédant les mêmes caractéristiques, la possibilité des espèces en moins, ce qui nous mettra définitivement en esclavage puisqu’ils la créeront et la distribueront à leur guise, pouvant la rendre fondante (à utiliser avant une date donnée) ou valable seulement sur certains articles,  ou sur certains espaces pour limiter nos déplacements, et ils pourront même supprimer les comptes des opposants politiques pour leur ôter toute vie sociale (cela a déjà commencé: Nigel Farage, un opposant politique anglais, s’est vu supprimer son compte en banque car « ses valeurs ne correspondaient pas à celles de sa banque »; il peut encore changer de banque mais que faire quand il n’y aura plus qu’une seule banque mondiale dirigée par les Rothschild?).

Les états patriotes qui s’opposent aux mondialistes proposent de revenir à la monnaie Or battue par les états: cela fera des états souverains qui pourront créer de la monnaie autrement que par la dette mais de façon limitée par leurs réserves d’Or et ils ne seront pas forcément démocratiques : on revient à la monnaie Or des rois, symbolique cette fois, avec toujours la tentation de créer plus de monnaie qu’on a d’Or, ce qui rend la monnaie non fiable.  Cela oblige encore au double troc pour échanger et place encore les états qui n’ont pas d’or dans l’impossibilité d’avoir une économie interne.

D’autres parlent des cryptomonnaies pour s’affranchir des banques car les échanges sont certifiés par les blockchains et cryptés pour les rendre anonymes. Mais, d’après Snowden, elles ne donnent que l’illusion d’échapper aux banques: les créateurs de ces cryptomonnaies subissent de telle pressions qu’ils sont obligés de donner les noms de leurs utilisateurs aux banquiers, même le créateur du Bitcoin a été obligé de céder. Outre cette particularité, elles ne possèdent aucun des autres critères d’une monnaie fiable: examinons par exemple le bitcoin et la June.

Le Bitcoin

_il n’est pas étalonné, donc très sensible à la spéculation, ce qui fait d’ailleurs son principal attrait pour certains.

_les échanges sont certifiés mais par une blockchain très coûteuse en énergie.

_sa valeur n’étant pas stable, il est impropre à être une mesure de valeur fiable. Il ne correspond d’ailleurs pas à la définition d’une monnaie utilisable dans l’économie: sa création n’est pas liée aux échanges, elle est réservée aux » mineurs « mais de façon aléatoire et ne mesure donc  pas exactement la valeur de leur travail. C’est une monnaie souveraine qui place l’utilisateur sous la dépendance d’un souverain inconnu: un logiciel programmé par qui et comment?

Ce n’est donc pas une monnaie mais un actif boursier que l’on s’échange.

La June

_comme le bitcoin, elle n’est pas étalonnée, donc de valeur variable selon les utilisateurs.

_les échanges sont certifiés par une blockchain moins gourmande en énergie que celle du bitcoin.

_Sa valeur variable est une gêne pour en faire une mesure fiable mais dans des proportions moindres actuellement que pour le bitcoin car le fait qu’elle soit distribuée de la même façon à tout le monde la rende moins spéculative.

Son principal défaut pour en faire une véritable monnaie économique est que sa création n’est pas liée à la valeur des échanges: elle est faite par un logiciel de façon égalitaire en fonction du nombre d’utilisateurs. Pourquoi rémunérer tout le monde pareil alors que les besoins en monnaie sont liés aux besoins d’échanges et ne sont pas les mêmes pour tous ? (quelqu’un qui vit presque en autarcie n’a pas les mêmes besoins d’échange que celui qui a un travail très spécialisé et dépend beaucoup des autres pour satisfaire ses besoins).

Ce n’est pas à proprement parler une monnaie car sa création n’est pas liée à des  productions vendues, ce n’est qu’une distribution programmée de bons d’achat: quel intérêt ont alors les producteurs à produire? Et qu’est ce qui prouve que la quantité créée est adaptée à la quantité de production pouvant être achetée? De plus, cela ne marche bien que si tous les utilisateurs ont des besoins de même valeur. La June permet actuellement d’échanger en dehors des banques partout dans le monde, mais elle serait inadaptée pour en faire la monnaie d’un état.

Les monnaie locales: elles sont adossées à l’euro et ne font que le dupliquer, donc ne sont pas différentes. Leur seul intérêt est de renforcer l’identité locale, d’inciter à consommer localement, et d’être sûr que cet argent là ne sera pas utilisé par la finance.

Aucune de ces monnaies n’a toutes les propriétés d’une véritable monnaie mesure communautaire telle que nous l’avons définie : on ne la retrouve que dans les SEL (Systèmes d’Echange Locaux)

_elle est étalonnée sur le temps de travail, ou temps de vie consacré aux autres. Par souci d’égalité, la valeur de l’heure de travail dans les SEL est la même pour tous mais, si on adoptait cet étalon dans une monnaie nationale, on pourrait multiplier le temps par un coefficient individuel lié à la compétence ou la pénibilité.

_elle est certifiée par celui qui reçoit, qui est débité de la même somme. Sa création est gratuite et ne peut être faite que pour quelqu’un qui donne de son temps à la collectivité ou pour aider quelqu’un sur décision de l’assemblée générale.

_elle est insensible à la spéculation et n’a aucune raison de varier entre le moment de sa création et celui de son utilisation.

Contrairement à la June, sa création est réellement faite par le peuple et s’adapte parfaitement aux capacités de production. Les SEL constituent une excellente expérimentation d’une monnaie « Simple Mesure de la Valeur des Richesses Vendues » prouvant que tout ce qui sera dit par la suite n’est pas utopique et fonctionne (Rien n’empêcherait, si les banques ne l’interdisaient pas, de donner aussi à la monnaie des SEL la forme de pièces et billets). Cela fonctionne d’autant mieux que la communauté est large et contient des compétences complémentaires permettant de subvenir aux besoins essentiels, elle serait parfaite comme monnaie nationale, c’est pourquoi les banquiers au pouvoir ne la tolèrent que sous forme réduite et locale.

Voir: « les incroyables bienfaits d’une monnaie simple mesure des richesses réelles vendues »

Les autres pouvoirs

Le droit et la justice

Le second pouvoir important que le peuple doit pouvoir contrôler est celui du droit constitutionnel associé à celui de la justice.

Actuellement l’exécutif, avec un parlement complice, se permet de faire passer une série de lois qui heurtent notre sens du droit et l’esprit de la constitution sans que le peuple puisse réagir : celui-ci est face à une contradiction qui le sidère puisque ce qui serait juste à son sens est déclaré illégal et qu’est devenu légal ce qui devrait être illégal.

Pour empêcher ces abus, il faut que le droit constitutionnel soit formulé de façon très simple et claire afin que chacun puisse se l’approprier : n’importe qui sera alors capable de faire respecter ce droit. Ce qui veut dire aussi que la justice pourra être rendue par le peuple, avec des juges élus assistés de citoyens tirés au sort, et que le conseil constitutionnel actuel pourra être remplacé par un conseil des Sages constitué en majorité de citoyens tirés au sort.

Voir en annexe ce qui pourrait être une charte constitutionnelle des valeurs fondamentales du peuple français, rédigée simplement mais donnant les principaux garde fous pour empêcher les dérives actuelles, et chapeautant la refonte d’une nouvelle constitution et de tous les codes existants .

La police serait bien sûr sous les ordres de ceux chargés de rendre la justice.

Les lois

Pour qu’il y ait réelle démocratie, il faut que ce soit le peuple qui vote les lois : là encore, ce qui était impossible autrefois l’est désormais grâce à internet. Bien sûr, tout le peuple ne va pas s’intéresser à toutes les lois, il y a ceux qui se sentent concernés et ceux qui ne s’y sentent pas, mais pourquoi pas, seuls les premiers voteront. Les lois peuvent être préparées aussi bien par le gouvernement que par des groupes de citoyens et mises sur un site, comme pour le crowndfunding, où on peut choisir celles qui nous intéressent ; celles qui obtiennent un nombre suffisant de supporters sont discutées au niveau national sur une chaîne TV spécifique qui remplace le parlement puis proposée au vote national.

Les médias

Actuellement, tous les principaux médias sont possédés et contrôlés par un petit nombre de grands capitalistes et génèrent une « information » capable de manipuler le peuple et de le faire voter contre son intérêt réel. Pour rendre à l’information sa liberté, il est nécessaire qu’elle ne soit financée que par ses auditeurs, comme l’étaient les journaux autrefois par leurs lecteurs alors qu’ils ne vivent plus aujourd’hui que par les subventions de ceux qui les orientent. Le financement pourrait être soit direct, soit par création monétaire en fonction de l’audience.

L’exécutif

L’exécutif doit être élu démocratiquement et non pas composé exclusivement des membres d’un seul parti qui ne représente pas tout le peuple et choisis par un président tout puissant. Chaque ministre doit être élu séparément en fonction de ses compétences passées dans son domaine, le président n’étant qu’un coordinateur et un représentant de la France à l’étranger. Seul le président est élu au suffrage universel, les ministres sont élus par leur base.

L’armée

L’armée doit être au service du peuple : elle est là pour protéger le peuple des ingérences étrangères et non pas pour servir les intérêts de dirigeants corrompus. Elle ne peut donc intervenir à l’étranger qu’après un vote national et à l’intérieur du pays que si des traitres à la nation y sévissent (ce qui serait le cas actuellement pour le gouvernement actuel agissant pour le compte des intérêts mondialistes américains).

Le système économique

Le système économique doit respecter les lois démocratiques et ne pas avoir des lois indépendantes en contradiction avec elle. En conséquence :

_La création monétaire est gérée par le peuple comme expliqué précédemment.

_Aucune entreprise ne peut être anonyme. Les entreprises ne peuvent appartenir qu’à ceux qui y travaillent. Le droit civil est prioritaire sur le droit commercial.

_Le droit de propriété est limité à la propriété d’usage : habitation, biens personnels, instruments de travail. Nul étranger ne peut posséder une partie du territoire français.

_Les entreprises étrangères travaillant en France sont soumises au droit français.

_Afin de limiter les inégalités, il conviendra de définir un revenu minimum et maximum, ce qui entraînera de facto une capitalisation maximum.

L’immigration

L’immigration ne doit pas être une invasion étrangère organisée par des traitres à la nation comme actuellement mais doit être contrôlée par le peuple : ne peuvent être acceptés que ceux parrainés par des français de souche et qui souscrivent à notre charte des valeurs fondamentales, ne peuvent être naturalisés que ceux qui ont suffisamment intégré la langue et la culture française.

Voir comment rendre Un état à la fois social et libertaire

Reste à voir ensuite comment peut s’organiser la transition entre la dictature républicaine que nous subissons actuellement et la démocratie que nous voulons mettre en place: la transition

Donner le pouvoir monétaire au peuple avec une monnaie communautaire.

Si l’on veut établir une démocratie, la première chose à faire est de redonner au peuple un contrôle sur la création monétaire : il suffit pour cela d’utiliser la deuxième sorte de monnaie, la monnaie mesure communautaire. Cette monnaie n’a pas de valeur propre importante mais symbolise une mesure de valeur et doit satisfaire à tous les critères d’une mesure fiable : être étalonnée (par exemple sur la valeur du temps de travail), être constamment associée à une richesse réelle vendue, même au moment de sa création, être certifiée, conserver sa valeur dans le temps. Point besoin de banquiers pour cela : qui est le mieux placé pour écrire la quantité de monnaie à créer pour le vendeur et à certifier qu’elle est exacte sinon l’acheteur qui sera débité de la même somme ? Il suffit que tous les comptes soient sur la même banque centrale et que cette banque appartienne au peuple ; cela ne changerait rien à nos habitudes car c’est ce que nous faisons quand nous payons par carte bleue : de la monnaie est créée sur le compte du vendeur et détruite sur celui de l’acheteur automatiquement, sans intervention du banquier (c’est la même chose quand nous payons en espèces). En fait, nous utilisons actuellement la monnaie des banquiers comme une monnaie mesure mais nous ignorons que c’est une fausse monnaie mesure car, au moment de sa création, elle n’a été associée à aucune richesse réelle vendue par le banquier.

Si l’utilisation est la même, les conséquences par contre d’avoir récupéré le pouvoir de création monétaire sont énormes :

C’est le peuple qui décidera pour qui il va créer de la monnaie, et pas une monnaie vide par la dette, une monnaie pleine correspondant à une richesse réelle vendue (en entendant par richesse réelle tout ce que nous sommes capables d’échanger avec les autres : biens, services, transmission de savoirs ou de savoir-faire, tout ce qui représente un travail)

On pourra donc payer par création monétaire tous ceux qui travaillent pour la collectivité, le peuple rétablira l’équilibre des échanges en les nourrissant (au sens large, en assurant leurs besoins). Dans une monnaie communautaire, celle dont nous avons besoin dans l’économie, nous raisonnons sur les échanges avant de les traduire en monnaie au lieu d’avoir d’abord besoin de la monnaie pour envisager les échanges. Quand on a compris que la monnaie n’est qu’un moyen de mesurer la valeur des échanges, il est logique de s’interesser d’abord aux échanges avant de les mesurer (et tous les échanges n’ont pas besoin d’être mesurés par de la monnaie: il y a aussi toujours du troc et même des échanges gratuits entre amis). Plus besoin donc d’impôts et de taxes pour les payer, on nous fait travailler 2 fois trop, une fois pour leur donner l’argent, une deuxième fois pour les nourrir : actuellement, pour un salaire net de 1500€, il y a en plus 465e de prélèvements divers + 747e de charges patronales soit 1172e donnés inutilement à l’état sans compter les 20 % supplémentaires de ces 1500e , soit 300e qui iront encore à l’état avec la TVA . Et avec le déficit budgétaire chronique, l’état doit encore en plus emprunter sur les marchés. Cette masse d’argent inutile ne profite qu’aux banquiers. Pour les mêmes services, il y aura donc beaucoup moins d’argent en circulation. La masse d’argent supplémentaire ne sert qu’à la finance qui ne produit rien et parasite l’économie : actuellement 95 % de l’argent créé dans le monde sert à la finance et 5 % seulement à l’économie et ces 95% ne servent qu’à acheter tout ce que nous possédons, biens immobiliers, industries, services publics,…(Ceux qui ne vivent que de la spéculation devront se reconvertir et songer à faire un travail utile aux autres)

C’est le peuple qui décidera du salaire des politiques et non pas eux qui se voteront leur propre salaire.

Plus de problèmes pour financer les services publics : hôpitaux, enseignement, autoroutes, …….

C’est le peuple qui décidera dans quels projets il veut investir , sans se poser la question du financement, en créant la monnaie nécessaire.

Possibilité de prêts gratuits pour les achats importants de première nécessité : logement, instruments de travail.

Possibilité d’un revenu de base pour remplacer les aides sociales.

Cela implique que le budget du pays, préparé certes en commissions, devra être voté par le pays tout entier, ce qui est devenu possible avec les moyens modernes de communication.

Bien sur, tout cela n’est possible que dans un pays suffisamment industrialisé pour subvenir aux besoins importants de sa population, cette monnaie ne pourra être que complémentaire dans un premier temps mais elle permettra une réindustrialisation très rapide en allégeant considérablement les charges des entreprises.

Cette monnaie interne n’empêche pas de commercer avec les autres états mais sur le principe du troc en essayant à chaque fois d’équilibrer les balances commerciales comme cela se faisait autrefois. Le taux de change entre les monnaies de 2 pays doit être déterminé politiquement en fonction par exemple du revenu minimum vital ou du salaire médian de chaque pays et non pas décidé par les financiers. Une monnaie internationale du même type communautaire serait possible à condition qu’elle soit différente de celle des états membres, étalonnée sur la valeur moyenne des revenus minimum vitaux de chaque état membre, avec une banque centrale mondiale gérée par l’ensemble des états membres. Prendre comme monnaie internationale la monnaie d’un seul pays donne à ce pays un pouvoir dominateur sur les autres pays, comme cela a été fait avec le dollar (et quand ce sont des banquiers privés qui le créent, on comprend pourquoi leur banque mondiale actuelle privée, la Banque des Règlements Internationaux, leur donne un pouvoir sur le monde entier).

On nous propose d’autres monnaies pour échapper aux banquiers mais elles n’ont pas les mêmes vertus: point sur les autres monnaies

Le pouvoir essentiel ayant été rendu au peuple, nous pouvons examiner maintenant comment les autres pouvoirs confisqués par la caste républicaine peuvent lui être rendus: les autres pouvoirs

Le pouvoir occulte de la création monétaire

Petite histoire de la monnaie souveraine de l’antiquité à nos jours

(plus de détails dans « histoire de la création monétaire »)

                            La monnaie or des souverains

L’or étant une richesse réelle de valeur sûre, de valeur à peu près constante dans le temps et acceptée un peu partout dans le monde, l’or a été utilisé au départ par les marchands internationaux pour pouvoir faire des échanges de troc avec les pays étrangers et les souverains l’ont utilisé pour créer leur propre monnaie et l’imposer à leur peuple sans trop de réticence car le peuple ne se rend pas compte qu’en acceptant d’utiliser cette monnaie il doit travailler 2 fois pour le souverain avant de pouvoir échanger en interne : une première fois pour acquérir cette monnaie, une deuxième fois pour payer les impôts. Et s’il s’en rend compte (car les peuples avaient spontanément trouvé des monnaies communautaires), il y a la force pour le contraindre. Les impôts servaient surtout à obliger le peuple à utiliser cette monnaie et à récupérer une partie de l’or dépensé car il n’avait à sa disposition qu’une quantité d’or finie. C’est pourquoi les pièces se sont mises à contenir de moins en moins d’or : mais si les pièces perdent de leur valeur, elles ne sont plus fiables et cela entraîne de l’inflation qui finit par ne plus être gérable.Le second inconvénient d’avoir choisi l’or pour créer la monnaie est que le véritable souverain n’est pas le roi mais l’Or et que n’importe qui possédant de l’or peut se mettre à créer de la monnaie.

                          L’extraordinaire arnaque de la monnaie bancaire

Ceux qui possédaient de l’or, dangereux et difficile à transporter lors des échanges, préféraient le déposer chez des orfèvres qui leur remettaient en échange un titre de propriété. Petit à petit, la confiance s’installant dans ces titres, les échanges se sont faits avec les titres à la place de l’or. La monnaie-troc avait pris une forme symbolique. Les orfèvres se sont alors transformés en banquiers en trichant, en créant des billets pour des prêts correspondant à de l’or déposé chez eux qui n’était pas à eux. Mais tant que tous les possesseurs de compte ne venaient pas chercher leur or en même temps, la supercherie ne se voyait pas. Si on ne s’aperçoit pas qu’il est faux, un faux billet a le même usage qu’un vrai puisqu’il sert aussi bien à mesurer les valeurs et est accepté par les vendeurs si les gens ont confiance ou si l’état le cautionne. Comme les rois perdaient de l’or en le donnant et en en récupérant moins par les impôts tandis que les banquiers n’en perdaient pas mais en gagnaient, ce sont les banquiers qui ont pris le dessus sur les rois et sont devenus les véritables souverains, grands prêtres du Dieu Or.

Le premier à l’avoir compris est un juif du ghetto de Francfort, Mayer Amschel Bauer, qui se fit par la suite appeler Rothschild, qui fit fortune en tant que banquier et envoya ses 5 fils comme banquiers dans les capitales européennes « donnez moi le contrôle de la monnaie d’un état et je me moque de qui fait les lois »

 La révolution de 1789 n’est pas une révolution du peuple mais une prise de pouvoir des banquiers et de la bourgeoisie sur la royauté, ce qui explique pourquoi la république créée ne pouvait pas être une démocratie : les banquiers sont restés en position de souverains tout en continuant à émettre des billets représentant de moins en moins d’or. L’état républicain s’est donc créé au service des banquiers et a préféré emprunter à des banquiers privés plutôt que créer sa propre monnaie : Napoléon a donné la première Banque de France à des banquiers privés de la même façon que Guillaume d’Orange avait donné la Banque d’Angleterre aux Rothschild. Or, comme disait si bien M. Amschel Mayer  Rothschild, le fondateur de la dynastie: « donnez moi le contrôle de la monnaie et je me moque de qui fait les lois ».. Les états sont donc devenus esclaves des banquiers en faisant travailler tout le pays pour eux. Il était même devenu légal que les banquiers fabriquent plus de billets qu’ils n’avaient d’or et personne ne venait vérifier si leurs réserves correspondaient. Mais le fait que la monnaie était censée représenter de l’or leur permettait de rester en position de souverains et de considérer celle-ci comme une richesse réelle, donc de pouvoir spéculer dessus et d’accroître ainsi leurs revenus et leur fabrication de monnaie toujours plus sans avoir jamais produit de richesse réelle.

Le système capitaliste tout entier, le pouvoir de la finance sur l’économie, repose sur cette idéologie. Le fait de considérer la monnaie comme une richesse réelle rare et nécessaire pour vivre a détourné le peuple des richesses réelles naturelles dont il a vraiment besoin pour vivre et a permis de construire une société de plus en plus éloignée de la nature, voire même destructrice de cette nature.

La position de souverains des (grands) banquiers (ceux des banques centrales) leur a permis d’acquérir des fortunes considérables donc un pouvoir de corruption tout aussi considérable si bien que les chefs d’état, au lieu de mettre les banquiers en prison comme il se devrait (ce que les rois pouvaient faire de temps en temps) sont devenus les vassaux des banquiers ou se sont fait tuer lorsqu’ils ont essayé de s’opposer à eux en créant une monnaie d’état (garfield, Lincoln, Kennedy….)

L’escroquerie monumentale de la monnaie actuelle tient au fait qu’elle n’a plus aucune valeur propre puisque depuis 1971 le président Nixon a officiellement déconnecté le dollar (et donc toutes les autres monnaies indexées sur le dollar) de l’or, mais on continue à la faire fabriquer par les banquiers qui en produisent des quantités astronomiques sans aucune référence ni à une richesse réelle possédée, ni à des échanges de richesses réelles: ce n’est pas non plus une monnaie mesure car elle ne symbolise aucune richesse réelle donnée au moment de sa création: lorsque vous faites un emprunt pour acheter votre maison, le banquier ne fait qu’écrire un nombre sur votre compte avec son ordinateur, il n’a pas l’argent correspondant mais écrit dans sa comptabilité qu’il peut vous le donner si vous lui demandez (ce que vous ne faites jamais). Par contre, quand vous remboursez avec de l’argent honnêtement gagné, il détruit votre argent, ce qui annule votre dette mais il annule la sienne en même temps alors qu’il n’a jamais rien donné. Son seul travail est de tenir vos comptes et de vérifier que vous remboursez, il n’a droit qu’à des frais de tenue de compte et surement pas le droit de confisquer votre maison si vous avez du mal à rembourser; votre dette n’est pas envers le banquier mais envers celui à qui vous avez acheté et envers la communauté car vous lui avez donné de la fausse monnaie. La valeur que donnent les financiers à la monnaie est une valeur artificielle correspondant à ce qu’ils pensent pouvoir acheter avec, en omettant de parler de la valeur de création; or une monnaie n’est pas fiable si les 2 valeurs ne sont pas identiques. L’état, au lieu de mettre les banquiers en prison, peut imposer de l’utiliser, ce qui lui donne une valeur pour acheter, alors qu’elle n’a aucune valeur de création. Cette valeur artificielle leur permet d’entretenir des spéculations gigantesques complètement déconnectés de la réalité économique.

De plus, ils ne distribuent cette monnaie dans l’économie que sous forme de dette : le fait que toute la monnaie soit créée sous forme de dette fait que toute la monnaie en circulation dans le système économique apparaît comptablement comme une dette envers les banquiers alors que celle que nous créons dans nos échanges est détruite quand nous remboursons. C’est ce jeu d’écriture qui rend nos dettes abyssales et irremboursables, supérieures à notre PIB (qui représente au moins 3 fois la masse monétaire en circulation). Si nous avions créé nous-mêmes la monnaie de nos échanges, nous n’aurions aucune dette envers les banquiers. Pour bien comprendre ce qui se passe avec la monnaie actuelle qui nous sert à mesurer des valeurs, c’est comme si, lorsque vous voulez mesurer une longueur, vous soyez obligé d’emprunter un mètre à quelqu’un seul autorisé à les fabriquer et que celui qui vous l’a prêté vous demande de le lui rendre , mais avec une récompense et encore en plus avec tout ce que vous avez mesuré avec ce mètre; c’est comme si le commerçant du marché était obligé d’emprunter sa balance et que celui qui lui a prêté lui demande de lui rendre la balance , avec une récompense pour le service, mais en plus avec l’équivalent de tout ce qu’il a pesé avec ! Pourquoi donc la monnaie ne se comporte-t-elle pas comme les autres mesures? Pour le mètre par exemple, il y a un mètre étalon fixé par l’état et les scientifiques (autrefois une barre de platine irridié conservé à température et pression constante pour qu’elle ne se déforme pas) à partir duquel on peut fabriquer autant de mètres qu’on veut de la même longueur (d’où la notion d’étalon), contrôlés par l’état, idem pour les poids (les balances des marchands sont régulièrement contrôlées), les volumes (le débit des pompes à essence par exemple est contrôlé); pourquoi ne contrôle-t-on pas que la mesure des banquiers est exacte? D’autre part, chacun peut avoir son propre mètre pour mesurer ce qu’il veut et peut écrire la valeur de ce qu’il vient de mesurer s’il veut en garder le souvenir pour s’en servir dans ses projets. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour la monnaie? (en vérifiant bien sûr que l’on n’écrive pas n’importe quoi).

Les banquiers savent bien que la dette apparente est irremboursable ; ils s’en servent seulement pour avoir la rente des intérêts (actuellement, la totalité de nos impôts sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette) et pour effectuer un chantage sur les états en leur demandant de restreindre les services publics au profit du privé..

Le fait que l’argent des intérêts ne soit pas créé oblige les états à réemprunter pour les payer, d’où la nécessité pour que le système ne s’écroule pas d’une croissance permanente.

Tous les industriels dépendent d’eux pour leurs prêts : les banquiers peuvent même se permettre de faire racheter ces industriels par des comparses: il suffit de leur créer la (fausse) monnaie nécessaire pour les acheter et que le nouvel acheteur pressure l’entreprise pour qu’elle rembourse son prêt. C’est ainsi que nous voyons quelques individus acquérir un quirielle d’industries diverses et avoir des fortunes colossales sans avoir jamais rien produit eux mêmes. Et le système capitaliste permet à ceux qui possèdent mais ne produisent rien de décider comment doit marcher l’entreprise. C’est ainsi que toute cette fausse monnaie créée leur permet d’acheter le monde:

_En achetant tout ce que nous possédons: nos terres, nos industries,….

_En privatisant les services publics préalablement détériorés par l’état complice.

_En corrompant toutes les institutions démocratiques  Même les chefs d’état sont financés par le privé qui paye leur élection.

_En achetant tous les médias qui sont condamnés à obéir aux financeurs. Cela permet de manipuler l’opinion publique en donnant une fausse vision de ce qui se joue dans le monde et de fausser les élections en mettant en valeur les candidats pré choisis tout en minorant les autres.

_En finançant les guerres, les fausses révolutions, des progrès techniques qui vont toujours dans le sens de plus en plus de contrôle des populations.

Les grands banquiers et leurs alliés se sont organisés en secte dissimulée dans les derniers degrés de la Franc-maçonnerie et dirigent de fait la gestion de tout cet argent. Ils ont acquis un énorme pouvoir sur presque tous les états du monde au point de pouvoir envisager d’être à la tête d’un gouvernement mondial. Tout le gratin de la finance et de la politique se réunit régulièrement à Davos lors du forum économique mondial pour décider d’un programme commun que le président Klaus Schwab a même publié dans un livre :

_Disparition de l’argent liquide, tout sera numérisé sous leur contrôle: ils sauront ainsi tout ce que nous faisons et nous tiendrons à leur merci : restrictions d’usage pour nous empêcher de nous déplacer par exemple, blocage du compte si nous n’obéissons pas comme cela s’est déjà fait au Canada et vient de se faire en Angleterre avec Nigel Farage.

_Numérisation de tout ce qui nous concerne, tous nos documents administratifs et même notre identité biologique seront rassemblés en un seul fichier.

_La gestion de tous ces fichiers sera faite par une intelligence artificielle. Ils pourront ainsi avoir le contrôle sur toute la population mondiale ( qu’ils essayent aussi de réduire car avec l’apparition des robots, ils auront de moins en moins besoin de main d’œuvre)

Toute cette gestion numérique pourrait apparaître comme un progrès si elle était faite dans l’intérêt des peuples. Mais la secte qui la dirige s’est ouvertement dévouée à Satan et poursuit une lutte idéologique contre la chrétienté en cherchant à inverser toutes les valeurs chrétiennes, faisant apparaître le mal pour un bien et le bien pour un mal, se nourrissant de guerres et de destructions et de la peur qu’elles engendrent (ils sont à l’origine de toutes les guerres depuis un siècle). La numérisation à venir de la monnaie leur donnera un pouvoir encore plus grand car ils pourront contrôler tous nos échanges et faire de nous de véritables esclaves.

Ils ne sont pourtant qu’une infime minorité par rapport à la population mondiale et ne pourraient rien faire si une majorité n’était pas dupe : c’est cette majorité passive, divertie des réalités par les médias, inconsciente des dangers qui la menacent, soumise sans réflexion à toute figure d’autorité, qui leur donne autant de force et qui risque ainsi d’entraîner toute l’humanité vers sa perte.

Maintenant que nous avons vu que les véritables souverains d’un état sont ceux qui créent la monnaie, nous allons pouvoir voir comment rendre un état souverain, mais en ayant fait auparavant une réflexion sur ce qu’est réellement la monnaie et les conditions pour qu’un système monétaire soit fiable.

voir ensuite: définition de la monnaie et son rôle dans l’organisation des échanges

Le système républicain n’est pas une démocratie

Contrairement à ce qu’on nous dit, le fonctionnement du système républicain ne correspond pas à la définition d’une démocratie puisque le seul vote auquel nous sommes conviés est d’élire des « représentants »: en faisant cela nous renonçons pendant 5 ans à tout pouvoir politique.  Pour que nous soyons en démocratie, il faudrait que nous puissions voter les lois et avoir un pouvoir de contrôle sur tous ceux qui ont pouvoir sur nous (policiers, fonctionnaires) alors que ceux-ci n’ont des comptes à rendre qu’à un exécutif tout puissant. En effet la plupart des « représentants » que nous élisons, aussi bien dans la majorité que dans l’opposition, appartiennent à la même caste et se répartissent dans une fausse séparation des pouvoirs : ce sont eux qui écrivent la constitution censée les contrôler, ce sont eux qui siègent au conseil constitutionnel chargé de veiller au respect de cette constitution, ce qui permet à l’exécutif de la violer impunément; le parlement est devenu une chambre d’enregistrement des lois imposées par l’exécutif et la justice faussement indépendante, déjà soumise à l’exécutif par les procureurs et le contrôle des carrières des juges, a été officiellement mise sous tutelle du gouvernement par Emmanuel Valls. Cette fausse séparation des pouvoirs qui a pu faire illusion au début montre aujourd’hui son vrai visage de dictature.

La république installée en 1789 n’a jamais voulu être une démocratie, de l’aveu même de l’abbé Sieyès, un de ses fondateurs : « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. »….« Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

Nous en sommes toujours là et cette dictature en cache d’autres où il n’y a même plus d’élections du tout pour les contrôler :

_la dictature de l’organisation appelée « Union Européenne » dirigée par une commission non élue, assistée d’un faux parlement qui n’a aucun véritable pouvoir, dont les « recommandations » sont en réalité des ordres donnés aux états membres qui ne contrôlent quasiment plus rien de leur politique intérieure. L’UE n’a jamais été une union des peuples; d’ailleurs les français l’avaient bien compris en disant non au référendum d’entrée dans ce système qui nous a été imposé par la suite par nos « représentants », preuve évidente que nous ne sommes pas en démocratie. Cette UE inféodée elle même aux intérêts américains montre de plus en plus son vrai visage de dictature des états européens comme le prouve son projet de modification des traités:

La commission des Affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État, effaçant la France et nos pays :

  • Commission européenne transformée en un gouvernement de l’UE,
  • Suppression de tous les droits de véto nationaux,
  • Environnement : désormais une compétence « exclusive » de l’UE,
  • Santé, Éducation : compétences nouvelles de l’UE,
  • Défense, politique étrangère, frontières : l’UE prend officiellement le pouvoir ! Vers une « armée européenne ».

Bien sûr tout ça sans élection, sans peuple européen, sans avoir demandé leur avis aux peuples !

_Et derrière tout cela, encore mieux cachée, la dictature des puissances d’argent : ce sont les lobbys qui déterminent les décisions de l’UE, ce sont ces puissances qui gèrent les élections des états en payant les campagnes des candidats qu’elles ont choisi et en assurant leur promotion dans les médias qu’elles possèdent, ce sont même des officines privées qui dictent à ces élus la politique à suivre (affaire Mac Kinsey). Bien sûr, on peut penser que chacune suit ses propres intérêts ; mais il est de plus en plus visible que tout cela est coordonné par des institutions mondiales, en particulier le forum économique mondial dont le président, Klaus Schwab, a écrit un livre explicitant le programme où ils veulent nous amener : en gros, une dictature numérique où nous serions contrôlés comme de véritables esclaves grâce à la numérisation de la monnaie et à l’intelligence artificielle.

A partir du moment où l’état n’est plus au service du peuple mais au service de puissances étrangères, le peuple est complètement piégé et n’a aucune possibilité constitutionnelle pour modifier cette orientation. Nous sommes dans la même situation que sous l’occupation allemande sauf que l’ennemi n’est pas entré avec des mitraillettes mais avec son argent.

Comment en est-on arrivé à ce que des individus privés possèdent de telles fortunes qu’ils soient devenus plus puissants que les états? Pourquoi devons nous payer de plus en plus de taxes et d’impôts pour de moins en moins de services publics? Pourquoi sommes nous devenus esclaves de l’argent alors que l’argent a été créé à l’origine pour faciliter les échanges? Pourquoi des états peuvent-t-ils se retrouver avec des dettes monstrueuses envers des individus privés?

Répondre à ces questions implique de comprendre comment fonctionne notre système monétaire, pas seulement dans l’usage quotidien, mais depuis le moment où l’argent est créé jusqu’au moment où il est détruit. Le fonctionnement de la finance est devenu tellement complexe qu’il est difficile à comprendre, même pour les économistes, mais nous nous intéresserons aux principes de base, beaucoup plus simples mais souvent ignorés, qui soutiennent et expliquent toute la construction.

Le système monétaire actuel