Archives mensuelles : juillet 2023

Définition de la monnaie et son rôle dans l’organisation des échanges

Il ne faut pas confondre échanges et monnaie, l’humanité n’a pas toujours eu besoin de monnaie :

Les humains sont des êtres sociaux qui ont très rapidement compris l’intérêt de vivre en groupe communautaire : le groupe apporte sécurité par rapport aux dangers extérieurs et permet la répartition des tâches grâce à des échanges coopératifs.

Ces échanges sont de tous ordres : matériel, services, échanges de savoir et de savoir faire et surtout échanges affectifs. Dans tout échange, il y a une part affective plus ou moins grande : très importante dans les échanges amoureux jusqu’à devenir presque négligeable dans certains échanges matériels.

Mais ce sont les échanges affectifs qui priment sur les autres. Une petite communauté peut vivre sans monnaie : il y a un sentiment naturel de dette lorsqu’on a reçu quelque chose du groupe qui donne envie de donner en retour. Les échanges tendent spontanément à être équilibrés : don pour don, agression pour agression même si certains, au prix d’une discipline morale, arrivent à donner sans besoin de retour et ne pas répondre agressivement à une agression. Entre amis, nous pouvons faire des échanges sans avoir besoin de monnaie. C’est lorsqu’on veut équilibrer des échanges éloignés dans le temps et l’espace que l’on a eu envie d’introduire une façon d’en mesurer la valeur pour s’assurer de la réciprocité. Il y en a eu de toutes sortes : coquillages, animal ou aliment que chacun possédait, écriture, pièces, billets,… mais la définition reste la même :

La monnaie n’est qu’un moyen de mesurer la valeur des échanges de façon à conserver cette valeur dans le temps et l’espace pour que celui qui a donné à quelqu’un puisse avoir le droit de recevoir de lui (troc)ou de n’importe quelle personne du groupe (échange communautaire) pour la même valeur. Celui qui a commencé par recevoir doit rendre pour la même valeur (dette).

Donc à peu près n’importe quoi qui sert à mesurer des valeurs peut servir de monnaie. La monnaie mesure la valeur des richesses réelles échangées (biens, services, transmission de savoir ou de savoir faire, tout ce qui représente un travail) mais peut aussi avoir de la valeur par elle même : lorsqu’on parle de la valeur d’une monnaie, il faut savoir de quoi on parle : la valeur propre (la valeur qu’elle a quand on ne s’en sert pas comme monnaie), la valeur qu’elle a ou qu’elle symbolise au moment où on la crée ou on la reçoit (celle de la richesse qu’on vient de vendre) et la valeur que les autres lui accordent lorsqu’on veut acheter (qui devrait être la même mais peut être différente s’il y a inflation, voire nulle si les autres n’ont pas confiance ou, au contraire bien plus importante que la valeur de départ dans le cas par exemple d’une fausse monnaie). Une monnaie n’est fiable qu’à condition de remplir toutes les conditions d’une mesure fiable : être étalonnée (tout le monde a la même unité et tout le monde peut en posséder une copie), ne pas être créée abusivement (fausse monnaie), avoir des valeurs de départ (lorsqu’on la crée ou la reçoit) et d’arrivée (lors de l’utilisation ) identiques.

Nous entendons par fausse monnaie une monnaie dont la valeur de création est très inférieure à la valeur du pouvoir d‘achat. Attention aux mots qui empêchent de penser : les économistes appellent monnaie fiduciaire (de confiance) la monnaie de banque centrale et fausse monnaie la monnaie qui imite la monnaie de banque centrale ; de telles définitions empêchent de penser qu’il puisse y avoir de la fausse monnaie de banque centrale, or nous verrons que c’est pourtant le cas. Cette fausse monnaie là est indétectable pour les utilisateurs tout en rapportant énormément aux faussaires et ne s’appréhende que si on connaît les modalités de création et le fonctionnement global du système monétaire.

Il n’y a que 2 sortes de monnaie fiable possibles :

_La monnaie qui a une valeur propre égale à la richesse vendue, qui permet de faire un double troc : richesse vendue contre monnaie puis monnaie contre richesse achetée. Cette monnaie a existé dans les communautés paysannes (un animal ou un aliment que tout le monde possédait pouvait servir de monnaie d’échange), mais aussi chez les marchands internationaux qui utilisaient l’or comme monnaie internationale d’échange, puis chez les souverains qui ont utilisé l’or ou divers métaux précieux comme monnaie nationale. On pourrait l’appeler monnaie troc qui peut se présenter sous sa forme matérielle (pièces d’or) ou symbolique (titre de propriété). L’Or a la particularité de ne pas être possédé par tout le monde et met automatiquement ceux qui n’ont pas d’or (le peuple) sous la domination de ceux qui ont de l’or: nous pourrions l’appeler monnaie souveraine.

_La monnaie dont la valeur propre est sans importance mais qui symbolise précisément la valeur de la richesse qui a permis sa création ou son obtention (une écriture, un coquillage, un billet, …). Nous pourrions l’appeler monnaie mesure (notons qu’elle a existé bien avant la monnaie or car on la retrouve sous forme de signes gravés sur des tablettes d’argile). Elle aussi peut se présenter sous une forme matérialisée (pièces et billets) ou scripturale (écrite ou numérisée).

Pour chacune de ces monnaies, c’est le mode de création qui va déterminer si elle sera souveraine ou communautaire: si elle est crée par un seul individu, ou groupe d’individus, elle est souveraine car ce sont eux qui vont déterminer le droit des autres à faire des échanges: avant de pouvoir échanger entre eux, ces autres doivent d’abord travailler pour ceux qui produisent la monnaie afin d’en obtenir.Elle est communautaire si c’est ceux qui échangent qui peuvent la créer.

Au total, il ne peut donc y avoir que 4 sortes de monnaies fiables possibles conformes à notre définition de la monnaie :

_La monnaie troc souveraine comme la monnaie or.

_La monnaie troc communautaire : poule, mesure de céréales.

_La monnaie mesure souveraine, comme celle de l’Egypte ancienne et même des sumériens où un employé de l’état écrivait la mesure de ce que chaque travailleur faisait.

_la monnaie mesure communautaire où ce sont ceux qui échangent qui déterminent la valeur de l’échange et en écrivent la mesure.

A noter que beaucoup d’autres choses permettent de mesurer la valeur des échanges sans posséder les qualités nécessaires à une mesure fiable, ce qui génère des systèmes non viables à terme. 

Nous vivons depuis plus de 5000 ans sur un système hérité de la monnaie Or mais qui n’en possède plus les conditions de fiabilité alors qu’il laisse les créateurs de monnaie en position de souverains.

Voir l’histoire de la monnaie souveraine de l’antiquité à nos jours

 

Charte des valeurs fondamentales des associations « démocratie française »

Cette charte s’inspire de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et les précise de la façon suivante :

« Les êtres humains sont libres et égaux en droits. La liberté des uns ne devant pas empêcher la liberté des autres, le droit repose sur un sens inné de la justice et doit pouvoir être compréhensible par tous.. Nul ne peut être soumis à autrui sans un consentement libre et éclairé Nul ne peut être amputé par la loi d’une partie ou de toute sa liberté s’il n’a pas été clairement prouvé que cette liberté est dangereuse pour autrui, ou pour le groupe, ou pour ce qui permet la vie sur terre ».

Les lois du groupe qui en découlent sont votées à l’unanimité. En-cas de conflit, la justice est rendue par le groupe tout entier. Les sanctions doivent avoir valeur de réparation et permettre la réhabilitation.

Notre association respecte la « loi naturelle », tant du point de vue physique et biologique que du point de vue des organisations humaines, la morale étant une partie intégrante de la « loi naturelle ». Nous veillons à respecter l’équilibre de la nature sans mettre en mettre en danger la survie d’une espèce. La première société naturelle est la famille constituée des parents géniteurs et de leurs enfants. Aucun enfant ne peut être arraché à sa famille sans son consentement ni faire l’objet d’actes marchands.

Notre organisation est démocratique : de façon générale, les personnes élues à un poste de responsabilité, possédant un pouvoir par rapport à d’autres personnes, le sont avec un mandat impératif et doivent pouvoir être choisies et révoquées par ceux sur qui ce pouvoir s’exerce.

L’organisation économique est également démocratique. En conséquence, la monnaie qui sert à mesurer la valeur des échanges n’est qu’une mesure sans valeur propre, étalonnée sur le temps de travail, interdite de spéculation, et ne peut être créée que de façon gratuite, proportionnée aux besoins et aux productions, et sous le contrôle du groupe tout entier.

Le droit de propriété est limité à la propriété d’usage.

Nous respectons la liberté d’expression mais la liberté d’expression n’est pas la liberté de parole : les paroles mensongères ou manipulatrices visant à nuire à autrui sont interdites.

Cette charte s’impose à tous les membres du groupe et les lois qui en découlent s’imposent sur les lois extérieures. Elle ne peut être modifiée qu’à l’unanimité.

Charte constituante des valeurs fondamentales du peuple français

Cette charte s’inspire de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et les précise de la façon suivante :

« Les êtres humains sont libres et égaux en droits. La liberté des uns ne devant pas empêcher la liberté des autres, le droit qui en découle repose sur un sens inné de la justice et doit pouvoir être compréhensible par tous.. Nul ne peut être soumis à autrui sans un consentement libre et éclairé. Nul ne peut être amputé par la loi d’une partie ou de toute sa liberté s’il n’a pas été clairement prouvé que cette liberté est dangereuse pour autrui, ou pour le groupe, ou pour ce qui permet la vie sur terre ».

Donc tout citoyen peut être habilité à rendre la justice : les juges sont élus et assistés de citoyens tirés au sort. Les sanctions doivent avoir valeur de réparation et permettre la réhabilitation. La police est sous les ordres de ceux appelés à juger.

Pour être citoyen français, il faut être né de parents français, ou être né en France et y avoir passé au moins 6 ans de son enfance, ou être parrainé par au moins 1 français de souche, accepter cette charte et avoir travaillé au moins 5 ans en France.

Le droit ne s’applique qu’à des individus, aucune société anonyme ne peut posséder des droits équivalents.

Notre société respecte la « loi naturelle », tant du point de vue physique et biologique que du point de vue des organisations humaines. La morale est partie intégrante de la « loi naturelle ». Nous veillons à respecter l’équilibre de la nature sans mettre en danger la survie d’une espèce. La première société naturelle est la famille constituée des parents géniteurs et de leurs enfants. Aucun enfant ne peut être arraché à sa famille sans son consentement ni faire l’objet d’actes marchands.

Notre organisation est démocratique : de façon générale, les personnes élues à un poste de responsabilité, possédant un pouvoir par rapport à d’autres personnes, le sont avec un mandat impératif et doivent pouvoir être choisies et révoquées par ceux sur qui ce pouvoir s’exerce.

Les lois sont préparées en commissions comprenant des représentants de toutes les parties concernées et votées par tous les individus concernés à la majorité des 2/3. Elles sont appliquées par un exécutif élu avec mandat impératif pour ses compétences dans son domaine et révocable sinon.

La justice est rendue par le peuple en s’appuyant sur cette charte des valeurs communes, soit en assemblée générale pour un petit groupe, soit par un juge élu accompagné d’un jury tiré au sort et sans lien d’intérêt avec les parties, soit, au niveau national, par une cour suprême (ou conseil constitutionnel, ou conseil des sages) composé en majorité de citoyens tirés au sort. La police est sous les ordres de ceux appelés à juger.

Le rôle de l’armée est de protéger la nation et le peuple des emprises étrangères. Elle est au service du peuple, ne peut intervenir à l’étranger qu’après référendum mais peut intervenir spontanément dans le pays en cas d’invasion étrangère ou si un gouvernement traitre à la nation s’est mis au service d’une puissance étrangère.

L’organisation économique est également démocratique. En conséquence, la monnaie qui sert à mesurer la valeur des échanges n’est qu’une mesure sans valeur propre, étalonnée sur le temps de travail, interdite de spéculation, et ne peut être créée que de façon gratuite, proportionnée aux besoins et aux productions, et sous le contrôle du peuple tout entier. La parité avec les autres monnaies est décidée au niveau politique.

Les entreprises doivent respecter les principes démocratiques dans leur fonctionnement. Elles ne peuvent appartenir qu’à ceux qui y travaillent.

Le doit de propriété est limité à la propriété d’usage : maisons habitées ou louées, biens personnels, instruments de travail. Nul étranger ne peut posséder une partie du territoire français.

Les médias d’information doivent être indépendants les uns des autres et ne peuvent être financés que par leurs auditeurs. La liberté d’expression n’est pas la liberté de parole : les paroles mensongères ou manipulatrices visant à nuire à autrui sont interdites.

Dans une nation, l’organisation sociale se fait en partant de la base vers les niveaux supérieurs avant un éventuel retour. Il y a 3 niveaux : les communes ou ensemble de communes, les régions, et la nation.

Cette charte s’impose à toute constitution , présente et à venir, à tout contrat ou traité passé, présent et à venir. Tous les codes actuels doivent être revus pour être en accord avec cette charte. Les politiques ayant ratifié des contrats ou traités contraires à l’intérêt national peuvent être poursuivis en justice pour crime de haute trahison et ces contrats ou traités dénoncés. Elle s’applique dès qu’elle est votée par une majorité avec, pour la faire appliquer, un gouvernement de transition élu pour 5 ans en même temps et ne peut être modifiée que par une majorité des 2/3.

Cette charte constituante résout le problème d’une assemblée constituante impossible à mettre en place et vise à nous préserver des dérives de la constitution actuelle et future. Tout commentaire permettant de l’améliorer est bienvenu.

En attendant d’être appliquée au niveau national, cette charte peut être adaptée pour s’appliquer à tout groupe constitué se réclamant de la société « Démocratie Française » (voir « charte associative des valeurs fondamentales »)

La transition

La transition ne peut pas se faire à l’intérieur du système républicain qui est trop verrouillé : cette république n’est pas réformable, il faut faire sécession.

Il circule le fait que la « république française » n’est qu’une société commerciale gérant la France et y appliquant le droit maritime anglais : cela mériterait d’être confirmé, si quelqu’un connaît des documents le prouvant, ce serait intéressant.

Moyennant quoi, nous pourrions dès maintenant créer en toute légitimité une autre société « démocratie française » appliquant nos lois.

Sinon, nous pouvons quand même dès maintenant constituer des ilots démocratiques en récupérant dans des associations les principaux pouvoirs:

_ Le pouvoir de création monétaire en utilisant en interne une monnaie communautaire de type SEL.

_Une  charte des valeurs communes adaptée de la charte constituante pour une association qui nous permet d’adopter en interne des lois plus démocratiques que celles de la république.

Nous serons difficilement attaquables car nous nous référons à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui chapeaute la constitution, c’est le gouvernement de la République qui ne la respecte pas.

Il ne faut pas attendre que l’on nous donne une constitution démocratique car cela n’arrivera jamais. Si nous voulons une véritable démocratie, c’est à nous de la créer.

Lorsque nous serons suffisamment nombreux, nous pourrons alors organiser un référendum national sur cette charte qui élirait en même temps ceux destinés à la mettre en place.

Pour mettre en place ces groupes, vous pouvez nous contacter en mettant un commentaire (qui ne sera pas publié) sur n’importe quel article.

Une idée de ce que pourrait être notre futur? voir l’entretien avec M. Martin en 2050

Point sur les autres monnaies dont on nous parle

A partir du moment où on a compris que la monnaie n’est qu’un instrument de mesure de la valeur d’un échange, on peut se permettre de juger si une monnaie est fiable en lui appliquant les critères que l’on applique à tous les autres instruments de mesure: être étalonné et être certifié conforme à l’étalon, avoir une mesure qui reste stable dans l’espace et le temps: la mesure doit être la même au moment où on la crée et au moment où on s’en sert.

Rappelons nous également que celui qui crée la monnaie d’une communauté est le véritable souverain de cette communauté.

Le système monétaire actuel ne remplit aucune des conditions de fiabilité: il n’y a pas d’étalon  il n’y a aucune certification, ce qui permet aux banquiers de faire de la fausse monnaie, la valeur de création est nulle et la valeur d’achat fixée par la finance. De plus, il place frauduleusement les banquiers en position de souverains. Ce système est en train de s’effondrer car il n’est pas viable, il pompe l’économie vers la finance et il y a un moment où ce n’est plus possible. Si l’on compare le système monétaire au sang d’un organisme, la finance est comme une tique qui suce le sang, elle est un parasite qui est devenu tellement gros qu’il est en train de tuer la bête. Demander à un banquier de produire notre monnaie, c’est comme demander à un médecin de produire notre sang: et ce médecin nous demanderait de lui rendre le sang prêté, pas tout pour ne pas nous tuer complètement, mais suffisamment pour qu’on soit obligé de lui en demander encore, et si nous ne lui obéissons pas dans ce qu’il nous demande, il arrête de nous en fournir.

Les mondialistes vont proposer la monnaie numérique souveraine possédant les mêmes caractéristiques, la possibilité des espèces en moins, ce qui nous mettra définitivement en esclavage puisqu’ils la créeront et la distribueront à leur guise, pouvant la rendre fondante (à utiliser avant une date donnée) ou valable seulement sur certains articles ou sur certains espaces ou la supprimeront pour les opposants politiques..

Les états patriotes qui s’opposent aux mondialistes proposent de revenir à la monnaie Or battue par les états: cela fera des états souverains qui pourront créer de la monnaie autrement que par la dette mais de façon limitée par leurs réserves d’Or et ils ne seront pas forcément démocratiques : on revient à la monnaie Or des rois, symbolique cette fois, avec toujours la tentation de créer plus de monnaie qu’on a d’Or, ce qui dévalue la monnaie, et tous les bénéfices de création monétaire de la monnaie communautaire ne seront pas possibles. Comme du temps des rois, la finance pourra continuer à prospérer et prendra le pas sur les états un jour ou l’autre.

D’autres parlent des cryptomonnaies pour s’affranchir des banques. Elles permettent effectivement pour l’instant de s’affranchir des banques, elles certifient les échanges mais elles ont l’inconvénient d’être uniquement numériques et ne sont pas adaptées pour gérer un pays : ce sont des monnaies souveraines dont le souverain est un logiciel (programmé par qui et comment?) qui distribue de la monnaie de façon aléatoire pour le bitcoin et régulièrement pour tout le monde pareil avec la June :on perd le sens de la monnaie qui est faite pour symboliser ce qui se passe dans un échange et n’est pas une simple distribution aveugle de bons d’achat. Comment sont rémunérés ceux qui travaillent pour la collectivité ? Pourquoi rémunérer tout le monde pareil alors que les besoins en monnaie sont liés aux besoins d’échanges et ne sont pas les mêmes pour tous ? (quelqu’un qui vit presque en autarcie n’a pas les mêmes besoins d’échange que celui qui a un travail très spécialisé et dépend beaucoup des autres pour satisfaire ses besoins). De plus, elles ne sont pas étalonnées donc très spéculatives.

Les monnaie locales: elles sont adossées à l’euro et ne font que le dupliquer, donc ne sont pas différentes. Leur seul intérêt est de renforcer l’identité locale, d’inciter à consommer localement, et d’être sûr que cet argent là ne sera pas utilisé par la finance.

Le Franc libre de AJB ressemble, au moins au départ, à une monnaie locale qui transforme des euros honnêtement gagnés en une monnaie qui ne retournera pas chez le banquier et ne sera pas détruite. Mais la suite est plus confuse.

Aucune de ces monnaies n’a toutes les propriétés d’une véritable monnaie communautaire telle que nous l’avons définie : on ne la retrouve que dans les SEL (Systèmes d’Echange Locaux) qui constituent une excellente expérimentation prouvant que tout ce qui a été dit précédemment n’est pas utopique et fonctionne (Rien n’empêche de donner aussi à la monnaie des SEL la forme de pièces et billets). Cela fonctionne d’autant mieux que la communauté est large et contient des compétences complémentaires permettant de subvenir aux besoins essentiels, elle serait parfaite comme monnaie nationale, c’est pourquoi les banquiers au pouvoir ne la tolèrent que sous forme réduite et locale.

Les autres pouvoirs

Le droit et la justice

Le second pouvoir important que le peuple doit pouvoir contrôler est celui du droit constitutionnel associé à celui de la justice.

Actuellement l’exécutif, avec un parlement complice, se permet de faire passer une série de lois qui heurtent notre sens du droit et l’esprit de la constitution sans que le peuple puisse réagir : celui-ci est face à une contradiction qui le sidère puisque ce qui serait juste à son sens est déclaré illégal et qu’est devenu légal ce qui devrait être illégal.

Pour empêcher ces abus, il faut que le droit constitutionnel soit formulé de façon très simple et claire afin que chacun puisse se l’approprier : n’importe qui sera alors capable de faire respecter ce droit. Ce qui veut dire aussi que la justice pourra être rendue par le peuple, avec des juges élus assistés de citoyens tirés au sort, et que le conseil constitutionnel actuel pourra être remplacé par un conseil des Sages constitué en majorité de citoyens tirés au sort.

Voir en annexe ce qui pourrait être une charte constitutionnelle des valeurs fondamentales du peuple français, rédigée simplement mais donnant les principaux garde fous pour empêcher les dérives actuelles, et chapeautant la refonte d’une nouvelle constitution et de tous les codes existants .

La police serait bien sûr sous les ordres de ceux chargés de rendre la justice.

Les lois

Pour qu’il y ait réelle démocratie, il faut que ce soit le peuple qui vote les lois : là encore, ce qui était impossible autrefois l’est désormais grâce à internet. Bien sûr, tout le peuple ne va pas s’intéresser à toutes les lois, il y a ceux qui se sentent concernés et ceux qui ne s’y sentent pas, mais pourquoi pas, seuls les premiers voteront. Les lois peuvent être préparées aussi bien par le gouvernement que par des groupes de citoyens et mises sur un site, comme pour le crowndfunding, où on peut choisir celles qui nous intéressent ; celles qui obtiennent un nombre suffisant de supporters sont discutées au niveau national sur une chaîne TV spécifique qui remplace le parlement puis proposée au vote national.

Les médias

Actuellement, tous les principaux médias sont possédés et contrôlés par un petit nombre de grands capitalistes et génèrent une « information » capable de manipuler le peuple et de le faire voter contre son intérêt réel. Pour rendre à l’information sa liberté, il est nécessaire qu’elle ne soit financée que par ses auditeurs, comme l’étaient les journaux autrefois par leurs lecteurs alors qu’ils ne vivent plus aujourd’hui que par les subventions de ceux qui les orientent. Le financement pourrait être soit direct, soit par création monétaire en fonction de l’audience.

L’exécutif

L’exécutif doit être élu démocratiquement et non pas composé exclusivement des membres d’un seul parti qui ne représente pas tout le peuple et choisis par un président tout puissant. Chaque ministre doit être élu séparément en fonction de ses compétences passées dans son domaine, le président n’étant qu’un coordinateur et un représentant de la France à l’étranger. Seul le président est élu au suffrage universel, les ministres sont élus par leur base.

L’armée

L’armée doit être au service du peuple : elle est là pour protéger le peuple des ingérences étrangères et non pas pour servir les intérêts de dirigeants corrompus. Elle ne peut donc intervenir à l’étranger qu’après un vote national et à l’intérieur du pays que si des traitres à la nation y sévissent (ce qui serait le cas actuellement pour le gouvernement actuel agissant pour le compte des intérêts mondialistes américains).

Le système économique

Le système économique doit respecter les lois démocratiques et ne pas avoir des lois indépendantes en contradiction avec elle. En conséquence :

_La création monétaire est gérée par le peuple comme expliqué précédemment.

_Aucune entreprise ne peut être anonyme. Les entreprises ne peuvent appartenir qu’à ceux qui y travaillent.

_Le droit de propriété est limité à la propriété d’usage : habitation, biens personnels, instruments de travail. Nul étranger ne peut posséder une partie du territoire français.

_Les entreprises étrangères travaillant en France sont soumises au droit français.

_Afin de limiter les inégalités, il conviendra de définir un revenu minimum et maximum, ce qui entraînera de facto une capitalisation maximum.

L’immigration

L’immigration ne doit pas être une invasion étrangère organisée par des traitres à la nation comme actuellement mais doit être contrôlée par le peuple : ne peuvent être acceptés que ceux parrainés par des français de souche et qui souscrivent à notre charte des valeurs fondamentales, ne peuvent être naturalisés que ceux qui ont suffisamment intégré la langue et la culture française.

Reste à voir maintenant comment peut s’organiser la transition entre la dictature républicaine que nous subissons actuellement et la démocratie que nous voulons mettre en place: la transition

Donner le pouvoir monétaire au peuple avec une monnaie communautaire.

Si l’on veut établir une démocratie, la première chose à faire est de redonner au peuple un contrôle sur la création monétaire : il suffit pour cela d’utiliser la deuxième sorte de monnaie, la monnaie mesure communautaire. Cette monnaie n’a pas de valeur propre importante mais symbolise une mesure de valeur et doit satisfaire à tous les critères d’une mesure fiable : être étalonnée (par exemple sur la valeur du temps de travail), être constamment associée à une richesse réelle vendue, même au moment de sa création, être certifiée, conserver sa valeur dans le temps. Point besoin de banquiers pour cela : qui est le mieux placé pour écrire la quantité de monnaie à créer pour le vendeur et à certifier qu’elle est exacte sinon l’acheteur qui sera débité de la même somme ? Il suffit que tous les comptes soient sur la même banque centrale et que cette banque appartienne au peuple ; cela ne changerait rien à nos habitudes car c’est ce que nous faisons quand nous payons par carte bleue : de la monnaie est créée sur le compte du vendeur et détruite sur celui de l’acheteur automatiquement, sans intervention du banquier (c’est la même chose quand nous payons en espèces). En fait, nous utilisons actuellement la monnaie des banquiers comme une monnaie mesure mais nous ignorons que c’est une fausse monnaie mesure car, au moment de sa création, elle n’a été associée à aucune richesse réelle vendue par le banquier.

Si l’utilisation est la même, les conséquences par contre d’avoir récupéré le pouvoir de création monétaire sont énormes :

C’est le peuple qui décidera pour qui il va créer de la monnaie, et pas une monnaie vide par la dette, une monnaie pleine correspondant à une richesse réelle vendue (en entendant par richesse réelle tout ce que nous sommes capables d’échanger avec les autres : biens, services, transmission de savoirs ou de savoir-faire, tout ce qui représente un travail)

On pourra donc payer par création monétaire tous ceux qui travaillent pour la collectivité, le peuple rétablira l’équilibre des échanges en les nourrissant (au sens large, en assurant leurs besoins). Dans une monnaie communautaire, celle dont nous avons besoin dans l’économie, nous raisonnons sur les échanges avant de les traduire en monnaie au lieu d’avoir d’abord besoin de la monnaie pour envisager les échanges. Quand on a compris que la monnaie n’est qu’un moyen de mesurer la valeur des échanges, il est logique de s’interesser d’abord aux échanges avant de les mesurer (et tous les échanges n’ont pas besoin d’être mesurés par de la monnaie: il y a aussi toujours du troc et même des échanges gratuits entre amis). Plus besoin donc d’impôts et de taxes pour les payer, on nous fait travailler 2 fois trop, une fois pour leur donner l’argent, une deuxième fois pour les nourrir : actuellement, pour un salaire net de 1500€, il y a en plus 465e de prélèvements divers + 747e de charges patronales soit 1172e donnés inutilement à l’état sans compter les 20 % supplémentaires de ces 1500e , soit 300e qui iront encore à l’état avec la TVA . Et avec le déficit budgétaire chronique, l’état doit encore en plus emprunter sur les marchés. Cette masse d’argent inutile ne profite qu’aux banquiers. Pour les mêmes services, il y aura donc beaucoup moins d’argent en circulation. La masse d’argent supplémentaire ne sert qu’à la finance qui ne produit rien et parasite l’économie : actuellement 95 % de l’argent créé dans le monde sert à la finance et 5 % seulement à l’économie et ces 95% ne servent qu’à acheter tout ce que nous possédons, biens immobiliers, industries, services publics,…(Ceux qui ne vivent que de la spéculation devront se reconvertir et songer à faire un travail utile aux autres)

C’est le peuple qui décidera du salaire des politiques et non pas eux qui se voteront leur propre salaire.

Plus de problèmes pour financer les services publics : hôpitaux, enseignement, autoroutes, …….

C’est le peuple qui décidera dans quels projets il veut investir , sans se poser la question du financement, en créant la monnaie nécessaire.

Possibilité de prêts gratuits pour les achats importants de première nécessité : logement, instruments de travail.

Possibilité d’un revenu de base pour remplacer les aides sociales.

Cela implique que le budget du pays, préparé certes en commissions, devra être voté par le pays tout entier, ce qui est devenu possible avec les moyens modernes de communication.

Bien sur, tout cela n’est possible que dans un pays suffisamment industrialisé pour subvenir aux besoins importants de sa population, cette monnaie ne pourra être que complémentaire dans un premier temps mais elle permettra une réindustrialisation très rapide en allégeant considérablement les charges des entreprises.

Cette monnaie interne n’empêche pas de commercer avec les autres états mais sur le principe du troc en essayant à chaque fois d’équilibrer les balances commerciales comme cela se faisait autrefois. Le taux de change entre les monnaies de 2 pays doit être déterminé politiquement en fonction par exemple du revenu minimum vital ou du salaire médian de chaque pays et non pas décidé par les financiers. Une monnaie internationale du même type communautaire serait possible à condition qu’elle soit différente de celle des états membres, étalonnée sur la valeur moyenne des revenus minimum vitaux de chaque état membre, avec une banque centrale mondiale gérée par l’ensemble des états membres. Prendre comme monnaie internationale la monnaie d’un seul pays donne à ce pays un pouvoir dominateur sur les autres pays, comme cela a été fait avec le dollar (et quand ce sont des banquiers privés qui le créent, on comprend pourquoi leur banque mondiale actuelle privée, la Banque des Règlements Internationaux, leur donne un pouvoir sur le monde entier).

On nous propose d’autres monnaies pour échapper aux banquiers mais elles n’ont pas les mêmes vertus: point sur les autres monnaies

Le pouvoir essentiel ayant été rendu au peuple, nous pouvons examiner maintenant comment les autres pouvoirs confisqués par la caste républicaine peuvent lui être rendus: les autres pouvoirs

Le pouvoir occulte de la création monétaire

Petite histoire de la monnaie souveraine de l’antiquité à nos jours

(plus de détails dans « histoire de la création monétaire »)

                            La monnaie or des souverains

L’or étant une richesse réelle de valeur sûre, de valeur à peu près constante dans le temps et acceptée un peu partout dans le monde, l’or a été utilisé au départ par les marchands internationaux pour pouvoir faire des échanges de troc avec les pays étrangers et les souverains l’ont utilisé pour créer leur propre monnaie et l’imposer à leur peuple sans trop de réticence car le peuple ne se rend pas compte qu’en acceptant d’utiliser cette monnaie il doit travailler 2 fois pour le souverain avant de pouvoir échanger en interne : une première fois pour acquérir cette monnaie, une deuxième fois pour payer les impôts. Et s’il s’en rend compte (car les peuples avaient spontanément trouvé des monnaies communautaires), il y a la force pour le contraindre. Les impôts servaient surtout à obliger le peuple à utiliser cette monnaie et à récupérer une partie de l’or dépensé car il n’avait à sa disposition qu’une quantité d’or finie. C’est pourquoi les pièces se sont mises à contenir de moins en moins d’or : mais si les pièces perdent de leur valeur, elles ne sont plus fiables et cela entraîne de l’inflation qui finit par ne plus être gérable.Le second inconvénient d’avoir choisi l’or pour créer la monnaie est que le véritable souverain n’est pas le roi mais l’Or et que n’importe qui possédant de l’or peut se mettre à créer de la monnaie.

                          L’extraordinaire arnaque de la monnaie bancaire

Ceux qui possédaient de l’or, dangereux et difficile à transporter lors des échanges, préféraient le déposer chez des orfèvres qui leur remettaient en échange un titre de propriété. Petit à petit, la confiance s’installant dans ces titres, les échanges se sont faits avec les titres à la place de l’or. La monnaie-troc avait pris une forme symbolique. Les orfèvres se sont alors transformés en banquiers en trichant, en créant des billets pour des prêts correspondant à de l’or déposé chez eux qui n’était pas à eux. Mais tant que tous les possesseurs de compte ne venaient pas chercher leur or en même temps, la supercherie ne se voyait pas. Si on ne s’aperçoit pas qu’il est faux, un faux billet a le même usage qu’un vrai puisqu’il sert aussi bien à mesurer les valeurs et est accepté par les vendeurs si les gens ont confiance ou si l’état le cautionne. Comme les rois perdaient de l’or en le donnant et en en récupérant moins par les impôts tandis que les banquiers n’en perdaient pas mais en gagnaient, ce sont les banquiers qui ont pris le dessus sur les rois et sont devenus les véritables souverains, grands prêtres du Dieu Or.

 La révolution de 1789 n’est pas une révolution du peuple mais une prise de pouvoir des banquiers et de la bourgeoisie sur la royauté, ce qui explique pourquoi la république créée ne pouvait pas être une démocratie : les banquiers sont restés en position de souverains tout en continuant à émettre des billets représentant de moins en moins d’or. L’état républicain s’est donc créé au service des banquiers et a préféré emprunter à des banquiers privés plutôt que créer sa propre monnaie : Napoléon a donné la première Banque de France à des banquiers privés de la même façon que Guillaume d’Orange avait donné la Banque d’Angleterre aux Rothschild. Or, comme disait si bien M. Amschel Mayer  Rothschild, le fondateur de la dynastie: « donnez moi le contrôle de la monnaie et je me moque de qui fait les lois ».. Les états sont donc devenus esclaves des banquiers en faisant travailler tout le pays pour eux. Il était même devenu légal que les banquiers fabriquent plus de billets qu’ils n’avaient d’or et personne ne venait vérifier si leurs réserves correspondaient. Mais le fait que la monnaie était censée représenter de l’or leur permettait de rester en position de souverains et de considérer celle-ci comme une richesse réelle, donc de pouvoir spéculer dessus et d’accroître ainsi leurs revenus et leur fabrication de monnaie toujours plus sans avoir jamais produit de richesse réelle.

Le système capitaliste tout entier, le pouvoir de la finance sur l’économie, repose sur cette idéologie. Le fait de considérer la monnaie comme une richesse réelle rare et nécessaire pour vivre a détourné le peuple des richesses réelles naturelles dont il a vraiment besoin pour vivre et a permis de construire une société de plus en plus éloignée de la nature, voire même destructrice de cette nature.

La position de souverains des (grands) banquiers (ceux des banques centrales) leur a permis d’acquérir des fortunes considérables donc un pouvoir de corruption tout aussi considérable si bien que les chefs d’état, au lieu de mettre les banquiers en prison comme il se devrait (ce que les rois pouvaient faire de temps en temps) sont devenus les vassaux des banquiers ou se sont fait tuer lorsqu’ils ont essayé de s’opposer à eux en créant une monnaie d’état (garfield, Lincoln, Kennedy….)

L’escroquerie monumentale de la monnaie actuelle tient au fait qu’elle n’a plus aucune valeur propre puisque depuis 1971 le président Nixon a officiellement déconnecté le dollar (et donc toutes les autres monnaies indexées sur le dollar) de l’or, mais on continue à la faire fabriquer par les banquiers qui en produisent des quantités astronomiques sans aucune référence ni à une richesse réelle possédée, ni à des échanges de richesses réelles: ce n’est pas non plus une monnaie mesure car elle ne symbolise aucune richesse réelle donnée au moment de sa création: lorsque vous faites un emprunt pour acheter votre maison, le banquier ne fait qu’écrire un nombre sur votre compte avec son ordinateur, il n’a pas l’argent correspondant mais écrit dans sa comptabilité qu’il peut vous le donner si vous lui demandez (ce que vous ne faites jamais). Par contre, quand vous remboursez avec de l’argent honnêtement gagné, il détruit votre argent, ce qui annule votre dette mais il annule la sienne en même temps alors qu’il n’a jamais rien donné. Son seul travail est de tenir vos comptes et de vérifier que vous remboursez, il n’a droit qu’à des frais de tenue de compte et surement pas le droit de confisquer votre maison si vous avez du mal à rembourser; votre dette n’est pas envers le banquier mais envers celui à qui vous avez acheté et envers la communauté car vous lui avez donné de la fausse monnaie. La valeur que donnent les financiers à la monnaie est une valeur artificielle correspondant à ce qu’ils pensent pouvoir acheter avec, en omettant de parler de la valeur de création; or nous avons vu qu’une monnaie n’est pas fiable si les 2 valeurs ne sont pas identiques. L’état, au lieu de mettre les banquiers en prison, peut imposer de l’utiliser, ce qui lui donne une valeur pour acheter, alors qu’elle n’a aucune valeur de création. Cette valeur artificielle leur permet d’entretenir des spéculations gigantesques complètement déconnectés de la réalité économique.

De plus, ils ne distribuent cette monnaie dans l’économie que sous forme de dette : le fait que toute la monnaie soit créée sous forme de dette fait que toute la monnaie en circulation dans le système économique apparaît comptablement comme une dette envers les banquiers alors que celle que nous créons dans nos échanges est détruite quand nous remboursons. C’est ce jeu d’écriture qui rend nos dettes abyssales et irremboursables, supérieures à notre PIB (qui représente au moins 3 fois la masse monétaire en circulation). Si nous avions créé nous-mêmes la monnaie de nos échanges, nous n’aurions aucune dette envers les banquiers. Pour bien comprendre ce qui se passe avec la monnaie actuelle qui nous sert à mesurer des valeurs, c’est comme si, lorsque vous voulez mesurer une longueur, vous soyez obligé d’emprunter un mètre à quelqu’un seul autorisé à les fabriquer et que celui qui vous l’a prêté vous demande de le lui rendre , mais avec une récompense et encore en plus avec tout ce que vous avez mesuré avec ce mètre; c’est comme si le commerçant du marché était obligé d’emprunter sa balance et que celui qui lui a prêté lui demande de lui rendre la balance , avec une récompense pour le service, mais en plus avec l’équivalent de tout ce qu’il a pesé avec ! Pourquoi donc la monnaie ne se comporte-t-elle pas comme les autres mesures? Pour le mètre par exemple, il y a un mètre étalon fixé par l’état et les scientifiques (autrefois une barre de platine irridié conservé à température et pression constante pour qu’elle ne se déforme pas) à partir duquel on peut fabriquer autant de mètres qu’on veut de la même longueur (d’où la notion d’étalon), contrôlés par l’état, idem pour les poids (les balances des marchands sont régulièrement contrôlées), les volumes (le débit des pompes à essence par exemple est contrôlé); pourquoi ne contrôle-t-on pas que la mesure des banquiers est exacte? D’autre part, chacun peut avoir son propre mètre pour mesurer ce qu’il veut et peut écrire la valeur de ce qu’il vient de mesurer s’il veut en garder le souvenir pour s’en servir dans ses projets. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour la monnaie? (en vérifiant bien sûr que l’on n’écrive pas n’importe quoi).

Les banquiers savent bien que la dette apparente est irremboursable ; ils s’en servent seulement pour avoir la rente des intérêts (actuellement, la totalité de nos impôts sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette) et pour effectuer un chantage sur les états en leur demandant de restreindre les services publics au profit du privé..

Le fait que l’argent des intérêts ne soit pas créé oblige les états à réemprunter pour les payer, d’où la nécessité pour que le système ne s’écroule pas d’une croissance permanente.

Tous les industriels dépendent d’eux pour leurs prêts : les banquiers peuvent même se permettre de faire racheter ces industriels par des comparses: il suffit de leur créer la (fausse) monnaie nécessaire pour les acheter et que le nouvel acheteur pressure l’entreprise pour qu’elle rembourse son prêt. C’est ainsi que nous voyons quelques individus acquérir un quirielle d’industries diverses et avoir des fortunes colossales sans avoir jamais rien produit eux mêmes. Et le système capitaliste permet à ceux qui possèdent mais ne produisent rien de décider comment doit marcher l’entreprise. C’est ainsi que toute cette fausse monnaie créée leur permet d’acheter le monde:

_En achetant tout ce que nous possédons: nos terres, nos industries,….

_En privatisant les services publics préalablement détériorés par l’état complice.

_En corrompant toutes les institutions démocratiques  Même les chefs d’état sont financés par le privé qui paye leur élection.

_En achetant tous les médias qui sont condamnés à obéir aux financeurs. Cela permet de manipuler l’opinion publique en donnant une fausse vision de ce qui se joue dans le monde et de fausser les élections en mettant en valeur les candidats pré choisis tout en minorant les autres.

_En finançant les guerres, les fausses révolutions, des progrès techniques qui vont toujours dans le sens de plus en plus de contrôle des populations.

Les grands banquiers et leurs alliés se sont organisés en secte dissimulée dans les derniers degrés de la Franc-maçonnerie et dirigent de fait la gestion de tout cet argent. Ils ont acquis un énorme pouvoir sur presque tous les états du monde au point de pouvoir envisager d’être à la tête d’un gouvernement mondial. Tout le gratin de la finance et de la politique se réunit régulièrement à Davos lors du forum économique mondial pour décider d’un programme commun que le président Klaus Schwab a même publié dans un livre :

_Disparition de l’argent liquide, tout sera numérisé sous leur contrôle: ils sauront ainsi tout ce que nous faisons et nous tiendrons à leur merci : restrictions d’usage pour nous empêcher de nous déplacer par exemple, blocage du compte si nous n’obéissons pas comme cela s’est déjà fait au Canada et vient de se faire en Angleterre avec Nigel Farage.

_Numérisation de tout ce qui nous concerne, tous nos documents administratifs et même notre identité biologique seront rassemblés en un seul fichier.

_La gestion de tous ces fichiers sera faite par une intelligence artificielle. Ils pourront ainsi avoir le contrôle sur toute la population mondiale ( qu’ils essayent aussi de réduire car avec l’apparition des robots, ils auront de moins en moins besoin de main d’œuvre)

Toute cette gestion numérique pourrait apparaître comme un progrès si elle était faite dans l’intérêt des peuples. Mais la secte qui la dirige s’est ouvertement dévouée à Satan et poursuit une lutte idéologique contre la chrétienté en cherchant à inverser toutes les valeurs chrétiennes, faisant apparaître le mal pour un bien et le bien pour un mal, se nourrissant de guerres et de destructions et de la peur qu’elles engendrent (ils sont à l’origine de toutes les guerres depuis un siècle). La numérisation à venir de la monnaie leur donnera un pouvoir encore plus grand car ils pourront contrôler tous nos échanges et faire de nous de véritables esclaves.

Ils ne sont pourtant qu’une infime minorité par rapport à la population mondiale et ne pourraient rien faire si une majorité n’était pas dupe : c’est cette majorité passive, divertie des réalités par les médias, inconsciente des dangers qui la menacent, soumise sans réflexion à toute figure d’autorité, qui leur donne autant de force et qui risque ainsi d’entraîner toute l’humanité vers sa perte.

Mais maintenant que nous avons vu pourquoi la république n’est pas une démocratie, nous pouvons ne pas refaire les mêmes erreurs pour construire une nouvelle organisation sociale et monétaire démocratique.

voir ensuite: donner le pouvoir au peuple de la création monétaire

Le système républicain n’est pas une démocratie

Étymologiquement, « démocratie » vient du grec (démos-Kratos) et veut dire « gouvernement du peuple » ou, comme l’a affirmé Lincoln : « gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple »

Il est évident que cette formule ne peut pas s’appliquer littéralement : le peuple est constitué d’individus aux préoccupations et intérêts multiples, il a besoin d’être organisé et tous ne sont pas capables d’être des organisateurs. Il faut donc des organisateurs compétents. Mais le peuple est capable de sentir si ces organisateurs travaillent dans son intérêt ou pas ; il faut donc qu’il ait le pouvoir de les choisir, de les mandater et de les révoquer.

Ce qui se rapprocherait le plus d’une démocratie serait donc une organisation sociale où tous ceux en position de responsabilité et de pouvoir par rapport aux autres puissent être choisis, mandatés et révocables par ceux sur qui ce pouvoir s’exerce.

Aucun rapport avec ce que nous vivons en république où nous donnons au niveau national tous les pouvoirs pour 5 ans à une poignée d’individus qui nomment aux postes importants des personnes qui ont pouvoir sur nous mais sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir. Les seules élections démocratiques sont peut-être celles des maires des petites communes.

La république installée en 1789 n’a jamais voulu être une démocratie, de l’aveu même de l’abbé Sieyès, un de ses fondateurs : « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. »….« Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

Nous en sommes toujours là et la plupart des « représentants » que nous élisons, aussi bien dans la majorité que dans l’opposition, appartiennent à la même caste et se répartissent dans une fausse séparation des pouvoirs : ce sont eux qui écrivent la constitution censée les contrôler, ce sont eux qui siègent au conseil constitutionnel chargé de veiller au respect de cette constitution, ce qui permet à l’exécutif de la violer impunément; le parlement est devenu une chambre d’enregistrement des lois imposées par l’exécutif et la justice faussement indépendante, déjà soumise à l’exécutif par les procureurs et le contrôle des carrières des juges, a été officiellement mise sous tutelle du gouvernement par Emmanuel Valls. Cette fausse séparation des pouvoirs qui a pu faire illusion au début montre aujourd’hui son vrai visage de dictature.

Et cette dictature en cache d’autres où il n’y a même plus d’élections du tout pour les contrôler :

_la dictature de l’organisation appelée « Union Européenne » dirigée par une commission non élue, assistée d’un faux parlement qui n’a aucun véritable pouvoir, dont les « recommandations » sont en réalité des ordres donnés aux états membres qui ne contrôlent quasiment plus rien de leur politique intérieure.

_Et derrière tout cela, encore mieux cachée, la dictature des puissances d’argent : ce sont les lobbys qui déterminent les décisions de l’UE, ce sont ces puissances qui gèrent les élections des états en payant les campagnes des candidats qu’elles ont choisi et en assurant leur promotion dans les médias qu’elles possèdent, ce sont même des officines privées qui dictent à ces élus la politique à suivre (affaire Mac Kinsey). Bien sûr, on peut penser que chacune suit ses propres intérêts ; mais il est de plus en plus visible que tout cela est coordonné par des institutions mondiales, en particulier le forum économique mondial dont le président, Klaus Schwab, a écrit un livre explicitant le programme où ils veulent nous amener : en gros, une dictature numérique où nous serions contrôlés comme de véritables esclaves grâce à la numérisation de la monnaie et à l’intelligence artificielle.

A partir du moment où l’état n’est plus au service du peuple mais au service de puissances étrangères, le peuple est complètement piégé et n’a aucune possibilité constitutionnelle pour modifier cette orientation :

_les lois sont faites pour que la justice, dont le rôle est de faire respecter les lois, ne puisse pas intervenir.

_Les manifestations deviennent inutiles car il n’y a pas volonté de les entendre et d’en tenir compte donc elles sont réprimées par une police à leurs ordres. Une révolte violente est sans issue car le peuple est désarmé.

_Toutes les informations permettant au peuple de prendre conscience de cet état de fait sont censurées.

Beaucoup sont inconscients, drogués par une propagande médiatique, d’autres se résignent en constatant leur impuissance, d’autres cherchent à résister en recherchant une autonomie individuelle ; mais pourquoi ne pas rechercher une autonomie de groupe en créant une nouvelle organisation sociale, non républicaine mais démocratique cette fois ? C’est ce à quoi nous allons nous attacher dans cet ouvrage en commençant par comprendre pourquoi c’est actuellement l’argent qui domine le monde.

Voir la suite: définition et rôle de la monnaie dans nos échanges