Tout a commencé en 1981 lorsque Lord Devourchild a lu un roman d’anticipation où un coronavirus très toxique venu de Wuhan provoquait une épidémie mondiale. Il trouva l’idée intéressante et décida de la mettre en scène : Lord Devourchild aimait bien trouver son inspiration dans des romans ; son meilleur scénario avait été le Titanic qui lui avait permis de se débarrasser d’un seul coup de tous ses adversaires, des milliardaires comme lui mais qui étaient opposés à la mondialisation. Lord Devourchild était déjà très puissant mais rêvait de devenir le maître du monde: devenu l’homme le plus riche du monde après avoir truqué le système monétaire mondial, il avait monté toute une organisation qui lui permettait déjà de contrôler l’armée américaine, les services secrets américains et israéliens, pratiquement tous les médias occidentaux influents : il pouvait donc se permettre de jouer avec les évènements de la planète comme on joue aux échecs car presque tous les grands de ce monde étaient ses obligés et il avait infiltré la plupart des institutions censées réguler la démocratie, le commerce et la santé. Lord Devourchild était un vieux fossile dépourvu de toute empathie envers les humains qu’il considérait comme du bétail tout juste bon à le servir ; d’ailleurs ils étaient beaucoup trop nombreux pour pouvoir être contrôlés efficacement et la majorité lui était inutile ; une bonne épidémie était une arme rêvée pour se débarrasser d’un bon nombre incognito. Il améliora un peu l’idée du livre : l’épidémie devait commencer à Wuhan mais atteindre surtout la Chine qui lui échappait et commençait à devenir trop puissante à son goût. Il fit donc travailler ses laboratoires militaires sur un coronavirus génétiquement modifié pour qu’il soit à la fois plus contagieux, (avec une période d’incubation plus longue), plus toxique, et plus virulant sur les asiatiques: ainsi naquit Covid 19, soigneusement gardé au frais en attendant le moment propice.
Pour préparer ce moment, il demanda à son ami Crados, spécialiste de la déstabilisation des états sous des couvertures associatives, d’installer discrètement un laboratoire de ce type à Wuhan tout en aidant les chinois à construire le leur également à Wuhan pour qu’on pense que le virus venait de chez eux.
Ce moment propice fut décidé pour l’hiver 2019-2020, dans des bureaux feutrés de la City, son repaire, car les coronavirus sont plus virulents en hiver et qu’il n’était plus possible de contenir l’écroulement inéluctable du système monétaire bancaire truqué qui avait asséché l’économie et endetté à mort les états, en provoquant des bulles financières monstrueuses. Lord Davourchild avait anticipé en retirant tous ses actifs boursiers quelques mois auparavant. On pourrait profiter des jeux mondiaux militaires à Wuhan fin octobre pour contaminer les militaires qui, après avoir contaminé Wuhan, ramèneraient le virus dans le monde entier. Vaccinator, leur eugéniste en chef, rêvait déjà d’une pandémie faisant des milliards de morts, lui qui pensait n’arriver avec ses vaccins qu’à quelques millions.
Covid 19 fut très décevant : il était certes très contagieux mais sa toxicité laissait à désirer, guerre plus qu’un virus grippal ordinaire, d’autant plus que les chinois avaient trouvé trop rapidement des antiviraux assez efficaces.
On adopta alors une tactique différente de celle utilisée dans l’épidémie H1N1, ballon d’essai qui avait été un échec : elle n’avait pas été assez contagieuse et les gens s’étaient aperçu trop vite qu’elle n’était pas dangereuse, la campagne de vaccination prévue avait avorté. Le seul bénéfice avait été de convaincre l’OMS d’abaisser le seuil où l’on déclare une pandémie et d’autoriser les armées à intervenir pour des vaccinations obligatoires lors des prochaines pandémies.
Donc là, on commença par minimiser la dangerosité pour qu’elle s’étale tranquillement et puis, d’un seul coup, on fit sonner l’OMS et tous les médias pour créer la panique. Cela a bien marché surtout en France où le président Micron se montra leur meilleur élève : il avait déjà affaibli considérablement le potentiel des hôpitaux français en supprimant des lits, du personnel, les réserves de masques, il restreignit l’accès à l’antiviral utilisé avec succès par les chinois pour que la dangerosité martelée par les médias soit plus crédible. Seule fausse note : il n’arrivait pas à faire taire le Pr Barouf, trop réputé pour être traité de « fake new », qui se répandait sur internet et dans les réseaux sociaux en critiquant sa politique et dévoilant le nom de l’antiviral. Micron réussit cependant à faire passer sans protestations des lois d’ « urgence sanitaire » qui confinaient les gens chez eux, empêchant ainsi toute contestation sociale, et lui donnaient les pleins pouvoirs pour finir son œuvre de destruction des acquis sociaux français.
Mais Lord Davourchild commençait à être inquiet : si les états de l’UE déjà sous sa coupe obéissaient bien, un gros bloc de résistance était en train de se former avec les pays asiatiques, l’iran et la Russie ; et l’armée américaine n’était plus assez puissante pour lutter seule, même avec l’OTAN, contre eux. Il se demandait comment créer bientôt la guerre mondiale qui permettrait son couronnement.
Prochain chapitre: l’écroulement social et économique