Tout le monde se rend plus ou moins compte que nous sommes trop tributaires des banquiers et qu’ils nous exploitent, nous pensons aux frais, aux intérêts, mais l’arnaque est beaucoup plus gigantesque, il suffit d’un raisonnement global pour le démontrer :
_depuis les années 1970, nos gouvernements ont demandé à des banquiers privés de créer notre monnaie nationale.
_Si on vous demandait cela et si vous étiez honnêtes, vous établiriez le prix de revient de la création des billets (quelques centimes quelle que soit la valeur écrite, rien pour la monnaie numérique), ajouteriez le prix de votre main d’œuvre et factureriez le tout au gouvernement pour qu’il l’utilise à sa guise.
_Au lieu de cela, les banquiers ne font que prêter cette monnaie qui ne leur a presque rien coûté et demandent qu’on leur rembourse la valeur de ce qui est écrit : quand vous empruntez pour acheter une maison, la somme qu’ils écrivent sur votre compte ne leur coûte que la peine de l’écrire mais vous devez travailler dur pour leur donner le fruit de votre travail. Et cette monnaie que vous leur rendez, qui symbolise des richesses économiques réelles produites, ils la détruisent, ce qui fait qu’on ne voit plus en circulation que la monnaie prêtée et que si tout le monde voulait rembourser ses dettes, non seulement il n’y aurait plus de monnaie en circulation mais il en manquerait car l’argent des intérêts n’a pas été créé. C’est comme si quelqu’un qui vous avait prêté un instrument pour mesurer une longueur, un poids, un volume, vous demandait de lui rendre ce que vous avez mesuré avec.
_Si l’on compare à juste titre la monnaie qui irrigue le tissu social au sang d’un organisme, c’est comme si vous demandiez à un médecin ou à un laboratoire pharmaceutique de créer votre sang: vous seriez complètement dépendant de lui pour vivre. Et si, en plus, il vous dit qu’il ne vous donne pas ce sang mais qu’il le prête et que vous devez lui en rendre plus que ce qu’il vous a prêté, vous êtes morts. Comme il ne veut pas vous tuer complètement, il vous demande d’en rendre seulement une partie mais vous êtes devenu son esclave.
_Comme toute la monnaie du système économique est créée de cette façon, si on accepte leur raisonnement, plus rien de ce que nous croyons posséder ne nous appartient puisque l’argent que l’on nous donne pour ce que nous avons produit a forcément été emprunté par quelqu’un.
_Ce raisonnement est manifestement faux, le banquier n’ayant rien donné de réel, on ne lui doit rien, il y a bien une dette mais elle est envers l’état ou la société. Et si c’était l’état qui créait cette monnaie qui ne coûte rien, il serait plus simple de la donner à ceux qui produisent et de ne pas la détruire, elle aurait d’entrée une vraie valeur,. On pourrait encore emprunter à l’état pour acheter sa maison ou créer une entreprise, mais sans intérêt et la monnaie vide créée pour l’emprunt ne représenterait qu’une infime partie de la monnaie en circulation, disparaîtrait lors du remboursement, et ne mettrait pas en péril l’économie globale.
_On peut se demander pourquoi ceux qui dirigent les états autorisent des fonctionnements qui mettent l’économie du pays en péril, couvrent ce pays de fausses dettes au point qu’il finit par être en faillite et doit être obligé de se vendre. La réponse apparaît quand on comprend que ces gouvernants depuis Pompidou ne sont que des agents des banquiers, faussement élus car il est facile de manipuler l’opinion par des médias qui appartiennent déjà à l’oligarchie bancaire, qui ne sont là que pour finir de leur vendre le pays afin que le monde entier appartienne aux banquiers. Nous sommes en guerre, mais ce n’est pas une guerre entre peuples, c’est une guerre des banquiers et de leurs alliés contre les peuples.
_Comment résister dans cette guerre ? D’abord en en étant conscient puis en prenant notre destinée en mains en construisant des communautés de plus en plus indépendantes de leur argent.
Tout cela est développé plus en détail dans les chapitres suivants:
Nécessité de sortir du système monétaire républicain pour construire une réelle démocratie